Garoua: L’affaire Marafa déchire la famille Tchiroma
DOUALA - 08 MARS 2012
© Peter Kum | La Nouvelle Expression
Hassan Tchiroma Secrétaire national à l’organisation et par ailleurs deuxième personnalité du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC) a été réduit à un simple membre du parti ce weekend par une assemblée de quelques membres de l’exécutif du parti.
© Peter Kum | La Nouvelle Expression
Hassan Tchiroma Secrétaire national à l’organisation et par ailleurs deuxième personnalité du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC) a été réduit à un simple membre du parti ce weekend par une assemblée de quelques membres de l’exécutif du parti.
Le départ de Marafa l’ex-minatd du
gouvernement du 09 décembre dernier vient de faire une victime du camp
adverse. Le frère cadet du président national du FSNC et ministre de la
communication vient d’être viré de son poste de responsabilité dans le
parti pour avoir écrit un droit de réponse à «La Nouvelle» concernant le
réseau Marafa. Le frère cadet d’Issa Tchiroma a été déchargé des ses
fonctions du secrétaire national à l’organisation du parti par un
communiqué de presse du bureau exécutif du parti. Adamou Djibrilla qui a
le double casquette du secrétaire particulier du Mincom et trésorier du
FSNC va désormais occuper le poste du secrétaire national à
l’organisation cumulativement avec ses fonctions. Hassan Tchiroma dit
avoir reçu cette nouvelle par la voie de l’un des membres de l’exécutif
du parti réunit ce week-end à Yaoundé. «Je n’ai pas toujours été notifié
par le parti, c’est l’un des membres qui a assisté à cette réunion
tenue à Yaoundé le week-end qui m’a informé de la décision, bien que
mon frère ne m’ait pas appelé ». Hassan dit qu’il ne voit rien pour
avoir défendu un frère du village au nom de Marafa et l’ethnie peuhle.
Certaines injustices
Le retrait de confiance d’Hassan Tchiroma, l’un des pères fondateurs du FSNC, a été en fin consommé après la lettre ouverte écrite par ce dernier au directeur de la publication de «La Nouvelle» au sujet de Marafa Hamidou Yaya. Dans ce droit de réponse, Hassan Tchiroma, décrie le fait que la communauté peulh soit fortement indexée dans l’article du 30 Janvier 2012 intitulé « Le rapport secret qui fait tomber le ministre d’état Marafa Hamidou Yaya ». Selon Hassan Tchiroma, il oserait «se porter avocat de ce personnage émérite adulé hier dans les arcanes de la politique, vilipendé aujourd’hui à tord ou à raison sur le banc abjecte de la vindicte publique». Hassan Tchiroma dit ne pas comprendre véritablement ce qui oppose son frère de l’ex-minatd, et comme tout franc parleur, il ne voudrait pas rester muet face à certaines injustices qui passent devant ses yeux. « Même la guerre entre Marafa et le Lamido de Garoua n’arrange personne, je suis en pleine réflexion pour trouver un compromis par la voie des sages et des patriarches pour réconcilier ces deux hommes, la ville de Garoua ne peut pas se développer si les guerres des clans continuent », pleure-t-il. Joint au téléphone, le ministre Issa Tchiroma, par ailleurs président national du FSNC, dit que la décision contre son frère a été prise car sa fameuse lettre pourrait mettre en mal les bonnes relations que le FSNC entretient en ce moment avec le parti au pouvoir le Rdpc.
Hassan Tchiroma dit être très surpris par la décision de son frère Issa Tchiroma car selon lui, sa lettre n’a rien à avoir avec le parti, «j’ai écrit à La Nouvelle en tant que peuhl, je me suis senti touché dans l’article et je constate que le spectre du 06 avril hante encore certains esprits malveillants». Le frère du ministre ne regrette néanmoins pas cette décision, car il dit de n’avoir jamais milité dans le parti, «je suis entré dans l’UNDP, l’ANDP, la coalition, et ensuite l’UNDP et enfin le FSNC pour aider mon frère dans son combat, je l’ai toujours suivi, mais jamais milité avec conviction, lui-même il le sait, s’il me demande de partir ce jour, je m’en vais, je respecte sa volonté, quand vous êtes de trop quelque part, il faut partir, je souhaite bonne chance au FSNC», déclare Hassan Tchiroma.
L’ex-financier du FSNC finit sa «lettre qui dérange» en se posant un certain nombre de questions à savoir entre autres : pourquoi l’axe nord-sud est une véritable gangrène à la démocratie ? Pourquoi l’ostracisme du peuple bamiléké est la négation de l’Etat.
Certaines injustices
Le retrait de confiance d’Hassan Tchiroma, l’un des pères fondateurs du FSNC, a été en fin consommé après la lettre ouverte écrite par ce dernier au directeur de la publication de «La Nouvelle» au sujet de Marafa Hamidou Yaya. Dans ce droit de réponse, Hassan Tchiroma, décrie le fait que la communauté peulh soit fortement indexée dans l’article du 30 Janvier 2012 intitulé « Le rapport secret qui fait tomber le ministre d’état Marafa Hamidou Yaya ». Selon Hassan Tchiroma, il oserait «se porter avocat de ce personnage émérite adulé hier dans les arcanes de la politique, vilipendé aujourd’hui à tord ou à raison sur le banc abjecte de la vindicte publique». Hassan Tchiroma dit ne pas comprendre véritablement ce qui oppose son frère de l’ex-minatd, et comme tout franc parleur, il ne voudrait pas rester muet face à certaines injustices qui passent devant ses yeux. « Même la guerre entre Marafa et le Lamido de Garoua n’arrange personne, je suis en pleine réflexion pour trouver un compromis par la voie des sages et des patriarches pour réconcilier ces deux hommes, la ville de Garoua ne peut pas se développer si les guerres des clans continuent », pleure-t-il. Joint au téléphone, le ministre Issa Tchiroma, par ailleurs président national du FSNC, dit que la décision contre son frère a été prise car sa fameuse lettre pourrait mettre en mal les bonnes relations que le FSNC entretient en ce moment avec le parti au pouvoir le Rdpc.
Hassan Tchiroma dit être très surpris par la décision de son frère Issa Tchiroma car selon lui, sa lettre n’a rien à avoir avec le parti, «j’ai écrit à La Nouvelle en tant que peuhl, je me suis senti touché dans l’article et je constate que le spectre du 06 avril hante encore certains esprits malveillants». Le frère du ministre ne regrette néanmoins pas cette décision, car il dit de n’avoir jamais milité dans le parti, «je suis entré dans l’UNDP, l’ANDP, la coalition, et ensuite l’UNDP et enfin le FSNC pour aider mon frère dans son combat, je l’ai toujours suivi, mais jamais milité avec conviction, lui-même il le sait, s’il me demande de partir ce jour, je m’en vais, je respecte sa volonté, quand vous êtes de trop quelque part, il faut partir, je souhaite bonne chance au FSNC», déclare Hassan Tchiroma.
L’ex-financier du FSNC finit sa «lettre qui dérange» en se posant un certain nombre de questions à savoir entre autres : pourquoi l’axe nord-sud est une véritable gangrène à la démocratie ? Pourquoi l’ostracisme du peuple bamiléké est la négation de l’Etat.