Gare aux manipulations médiatiques dans la lutte contre la corruption
YAOUNDE - 19 NOV. 2012
© Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune
Le ministre de la Communication a répondu à une question sur le sujet vendredi à l’Assemblée nationale.
© Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune
Le ministre de la Communication a répondu à une question sur le sujet vendredi à l’Assemblée nationale.
Le ministre de la Communication
(Mincom), Issa Tchiroma Bakary, a clos les réponses du gouvernement en
répondant au député Martin Oyono. Il a réparti sa réaction autour des
mesures de lutte contre la corruption, les dispositions législatives
pour combattre les détournements de deniers publics, la négation du
caractère politique des procès en cours devant les tribunaux au sujet de
l’opération Epervier et l’application de l’article 66 de la
Constitution.
S’agissant des mesures anti-corruption, il a notamment déclaré que « outre les institutions [Conac, Anif, Tribunal criminel spécial, etc.] mises en place et les cellules de lutte contre la corruption […] le Code pénal en ses articles 134, 137, 142, 160 et 161, qualifie tout acte de corruption comme un délit passible de peine d’emprisonnement et d’amende. » Le gouvernement, a expliqué le Mincom, mène une « lutte acharnée contre ce fléau…» Il a reconnu que « cette activité devrait davantage s’amplifier ».
En ce qui concerne les dispositions législatives pour combattre les détournements de deniers publics, Issa Tchiroma Bakary a rappelé que « la législation camerounaise, réprime quiconque, par quelque moyen que ce soit, obtient ou retient frauduleusement des biens mobiliers ou immobiliers appartenant, destinés ou confiés à l’Etat. »
Au sujet de la qualification politique que certains collent aux procès de l’opération Epervier, le Mincom a déclaré que : « les cas soumis à l’appréciation commune, font état de situations concernant de hauts commis de l’Etat qui, accusés de faits prouvés de détournements de deniers publics, ont fait l’objet d’une instruction judiciaire régulière, laquelle instruction a abouti selon les cas à la preuve de leur culpabilité et à leur incarcération… »
Sur l’application de l’article 66 de la Constitution, il a expliqué que cette « proclamation constitutionnelle » sera mise en œuvre à « la suite de la finalisation des dispositions législatives et réglementaires qui doivent en préciser les modalités d’application ». Issa Tchiroma a assuré que le président de la République tient compte de manière permanente de cette exigence, en tant que « garant de la continuité des institutions ».
S’agissant des mesures anti-corruption, il a notamment déclaré que « outre les institutions [Conac, Anif, Tribunal criminel spécial, etc.] mises en place et les cellules de lutte contre la corruption […] le Code pénal en ses articles 134, 137, 142, 160 et 161, qualifie tout acte de corruption comme un délit passible de peine d’emprisonnement et d’amende. » Le gouvernement, a expliqué le Mincom, mène une « lutte acharnée contre ce fléau…» Il a reconnu que « cette activité devrait davantage s’amplifier ».
En ce qui concerne les dispositions législatives pour combattre les détournements de deniers publics, Issa Tchiroma Bakary a rappelé que « la législation camerounaise, réprime quiconque, par quelque moyen que ce soit, obtient ou retient frauduleusement des biens mobiliers ou immobiliers appartenant, destinés ou confiés à l’Etat. »
Au sujet de la qualification politique que certains collent aux procès de l’opération Epervier, le Mincom a déclaré que : « les cas soumis à l’appréciation commune, font état de situations concernant de hauts commis de l’Etat qui, accusés de faits prouvés de détournements de deniers publics, ont fait l’objet d’une instruction judiciaire régulière, laquelle instruction a abouti selon les cas à la preuve de leur culpabilité et à leur incarcération… »
Sur l’application de l’article 66 de la Constitution, il a expliqué que cette « proclamation constitutionnelle » sera mise en œuvre à « la suite de la finalisation des dispositions législatives et réglementaires qui doivent en préciser les modalités d’application ». Issa Tchiroma a assuré que le président de la République tient compte de manière permanente de cette exigence, en tant que « garant de la continuité des institutions ».