Gabegie: Comment Essimi Menye a enterré 2 milliards de Francs CFA
Yaoundé, 04 Mars 2013
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
Cette somme d’argent selon nos sources, a servi à l’implantation d’une unité de séchage de cacao à Douala.
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Cette somme d’argent selon nos sources, a servi à l’implantation d’une unité de séchage de cacao à Douala.
Dans le but d’assurer la qualité du
cacao camerounais vendu à l’extérieur, l’actuel Ministre de
l’Agriculture et du Développement Rural a pris l’initiative de mettre
sur pied une unité moderne de séchage de cacao dans la ville des Sawa.
Pour que le projet se matérialise, il a fallu choisir un partenaire
parmi les plus fiables. Le choix d’Essimi Menye s’est donc porté sur les
ETS NDONGO ESSOMBA JEAN BERNARD. A cet effet, une somme de
2.000.000.000 de FCFA a été débloquée pour la construction de l’usine.
Le décaissement de ces fonds, à en croire des témoignages n’a pas obéi
aux normes. Le patron des ETS NDONGO ESSOMBA JEAN BERNARD aurait promis
de rembourser au fur et à mesure que ses activités devaient se dérouler.
Les autres opérateurs économiques bien qu’intéressés par la belle affaire, ont décidé de se mettre de côté attendant que l’entreprise de Jean Bernard Ndongo Essomba ne fasse ses preuves. La structure destinée au séchage industriel du cacao, une fois entrée en activité a été rudement confrontée à des multiples délestages. Le principe était de maintenir le cacao à une certaine température, jusqu’à l’épuisement des stocks. Ce défi n’a pas pu être relevé, en raison des problèmes d’alimentation en énergie électrique. Le projet qui nourrissait beaucoup d’espoir a donc capoté, et les engagements pris par le promoteur n’ont pas été respectés. C’est comme cela que 2 milliards de nos francs ont été dilapidés.
Les autres opérateurs économiques bien qu’intéressés par la belle affaire, ont décidé de se mettre de côté attendant que l’entreprise de Jean Bernard Ndongo Essomba ne fasse ses preuves. La structure destinée au séchage industriel du cacao, une fois entrée en activité a été rudement confrontée à des multiples délestages. Le principe était de maintenir le cacao à une certaine température, jusqu’à l’épuisement des stocks. Ce défi n’a pas pu être relevé, en raison des problèmes d’alimentation en énergie électrique. Le projet qui nourrissait beaucoup d’espoir a donc capoté, et les engagements pris par le promoteur n’ont pas été respectés. C’est comme cela que 2 milliards de nos francs ont été dilapidés.