Frontiere avec le Congo - Brazaville: Le Cameroun épinglé dans un trafic de matériels militaires
DOUALA - 21 JAN. 2011
© Frédéric BOUNGOU | Le Messager
L'incident, qui a pourri les relations entre les deux pays, met le richissime homme d'affaires libanais Zouhair Fadoul dans une position plutôt inconfortable.
© Frédéric BOUNGOU | Le Messager
L'incident, qui a pourri les relations entre les deux pays, met le richissime homme d'affaires libanais Zouhair Fadoul dans une position plutôt inconfortable.
L'affaire n'a pas fait grand bruit.
Pourtant, elle est suffisamment grave et a passablement plombé les
relations entre le Cameroun et le Congo. Le 15 mars dernier, deux
camions appartenant au richissime homme d'affaires Fadoul ont été saisis
à l'entrée du Congo avec un embarrassant contenu: du matériel militaire
composé entre autres de treillis, de ceinturons, de casques, etc. Le
Messager a appris notamment que les deux camions transportaient environ
3.000 matériels. Le hic, c'est que ces matériels, transportés
frauduleusement pour le compte de Sifco, une entreprise d'exploitation
du giron forestière implantée à Tala Tala près de Mouloundou au Congo. A
en croire nos informateurs, les deux camions impliqués dans ce trafic
appartiennent à Sidem, une entreprise du groupe Fadoul. Nos multiples
tentatives pour recouper ces infos auprès des responsables du groupe ses
sont avérés vaines.
Comme premières mesures, les autorités congolaises ont décidé de mettre sous les verrous Ziad Ibrahim, le directeur général de la Sifco. Lequel aurait, selon nos sources, affirmé dans un premier temps que ces matériels étaient destinés à l'équipement des agents de sécurité de la société avant de se rétracter plus tard, déclarant qu'il s'agit d'un don que sa société voulait offrir à l'armée congolaise. Cette affaire fait actuellement des vagues entre le Congo et le Cameroun. Il faut noter que la saisie avait été opérée en présence du ministre congolais de la Défense. L’opération s'est déroulée à la frontière entre le Cameroun avec le Congo, précisément entre Moloundou et Tala Tala au Congo. C'est que des fuites seraient parties de Douala alors même que les autorités douanières nationales s'étaient laissé flouer (volontairement ?). Pour réussir leur tour de force, les trafiquants avaient placés les conteneurs suspects dans des camions citernes. Ce que la douane camerounaise n'avait pas détecté.
Depuis cette affaire, les langues ont commencé à se délier qui épinglent le propriétaire des camions impliqués: le Libanais M. Zouhair Fadoul. Arrivé au Cameroun il y a une quinzaine d'années, il s'est façonné une réputation d'homme d'affaires prospère autant que ? Mitcam, Sacam, Sofibel, Technibois Xerox, etc., font partie du patrimoine qu'on lui attribue et qui s'élèverait à une centaine d'entreprises disséminés à travers l'Afrique. Dans les milieux libanais, Zouhair Fadoul ne traîne pas qu'une bonne réputation. Cette affaire de trafic de matériels militaires vient ainsi brutalement jeter un trouble sur l'origine de sa faramineuse richesse. Ceci explique-t-il cela ? Nous y reviendrons.
Comme premières mesures, les autorités congolaises ont décidé de mettre sous les verrous Ziad Ibrahim, le directeur général de la Sifco. Lequel aurait, selon nos sources, affirmé dans un premier temps que ces matériels étaient destinés à l'équipement des agents de sécurité de la société avant de se rétracter plus tard, déclarant qu'il s'agit d'un don que sa société voulait offrir à l'armée congolaise. Cette affaire fait actuellement des vagues entre le Congo et le Cameroun. Il faut noter que la saisie avait été opérée en présence du ministre congolais de la Défense. L’opération s'est déroulée à la frontière entre le Cameroun avec le Congo, précisément entre Moloundou et Tala Tala au Congo. C'est que des fuites seraient parties de Douala alors même que les autorités douanières nationales s'étaient laissé flouer (volontairement ?). Pour réussir leur tour de force, les trafiquants avaient placés les conteneurs suspects dans des camions citernes. Ce que la douane camerounaise n'avait pas détecté.
Depuis cette affaire, les langues ont commencé à se délier qui épinglent le propriétaire des camions impliqués: le Libanais M. Zouhair Fadoul. Arrivé au Cameroun il y a une quinzaine d'années, il s'est façonné une réputation d'homme d'affaires prospère autant que ? Mitcam, Sacam, Sofibel, Technibois Xerox, etc., font partie du patrimoine qu'on lui attribue et qui s'élèverait à une centaine d'entreprises disséminés à travers l'Afrique. Dans les milieux libanais, Zouhair Fadoul ne traîne pas qu'une bonne réputation. Cette affaire de trafic de matériels militaires vient ainsi brutalement jeter un trouble sur l'origine de sa faramineuse richesse. Ceci explique-t-il cela ? Nous y reviendrons.