Fronde: Un mémorandum des élus du Noun contre Mbombo Njoya
DOUALA - 13 DEC. 2012
© R. N. T. | Le Messager
Les membres des exécutifs communaux du ressort du département le plus étendu de la région de l’Ouest issus de l’Union pour la démocratie du Cameroun (Udc), et autres conseillers municipaux demandent au préfet de sévir contre le roi des Bamoun.
Une autre fatwa du camp Ndam Njoya contre le Sultan, roi des Bamoun. Voilà, si l’on emprunte au langage islamique, la substantifique moëlle du mémorandum diffusé le 8 décembre 2012 par les coreligionnaires du président national de l’Udc. Dans leur énième estocade politique portée contre le souverain traditionnel de leur aire culturelle, l’essentiel des élus du Noum veulent voir sanctionner par l’administration l’agression « du 3e adjoint au maire de la commune de Foumban par Pafoyouom Idrissou sous prétexte que ce dernier ne s’est pas levé à l’arrivée de Sa Majesté Mbombo Njoya Ibrahim ». Et pour cela, les élus du Noun préviennent que si le roi et ses affidés ne sont pas punis par l’autorité administrative, «la voie sera ouverte à la perpétuation de la justice populaire ».
Dans le même mémorandum, les élus du Noun rappellent que les faits querellés remontent au 6 décembre 2012 lorsqu’arrivé au lieu d’une cérémonie d’inauguration d’une agence Sgbc de la ville de Foumban, Mbombo Njoya n’a eu droit à l’allégeance à laquelle il s’attendait de la part du représentant du maire de la ville. En guise de représailles, les courtisants du sultan ont violemment battu le « sujet » récalcitrant. Seulement, laissent croire les porteurs de ce mémorandum, c’est la répression de trop qui vient s’ajouter à un chapelet d’actes similaires posé par les mêmes acteurs, tant « Il y a quelques années M. Mouiche Moise haut commis de l’Etat a été molesté par le même Pafoyouom Idrissou en toute impunité ; le 21 décembre 2006 le Dr Adamou Ndam Njoya, député -maire de Foumban a échappé de justesse à une tentative d’assassinat orchestré par Sa Majesté Mbombo Njoya Ibrahim avec le soutien du préfet Bappes Bilong Dieudonné, en 2009 les mêmes acteurs ont tenté d’agresser physiquement le Dr Adamou Ndam Njoya lors du lancement du réprofilage de la route Foumban – Malantouen en présence du vice premier ministre, Jean Kuete »
Cette fois-ci, les élus Udc du Noun comptent sonner le tocsin en appelant à sanctionner le roi des Bamoun au nom de la justice. Sinon… ils pourraient s’en remettre à la sanction de la population. Le mémorandum en circulation a été également adressé au ministre de la justice.
© R. N. T. | Le Messager
Les membres des exécutifs communaux du ressort du département le plus étendu de la région de l’Ouest issus de l’Union pour la démocratie du Cameroun (Udc), et autres conseillers municipaux demandent au préfet de sévir contre le roi des Bamoun.
Une autre fatwa du camp Ndam Njoya contre le Sultan, roi des Bamoun. Voilà, si l’on emprunte au langage islamique, la substantifique moëlle du mémorandum diffusé le 8 décembre 2012 par les coreligionnaires du président national de l’Udc. Dans leur énième estocade politique portée contre le souverain traditionnel de leur aire culturelle, l’essentiel des élus du Noum veulent voir sanctionner par l’administration l’agression « du 3e adjoint au maire de la commune de Foumban par Pafoyouom Idrissou sous prétexte que ce dernier ne s’est pas levé à l’arrivée de Sa Majesté Mbombo Njoya Ibrahim ». Et pour cela, les élus du Noun préviennent que si le roi et ses affidés ne sont pas punis par l’autorité administrative, «la voie sera ouverte à la perpétuation de la justice populaire ».
Dans le même mémorandum, les élus du Noun rappellent que les faits querellés remontent au 6 décembre 2012 lorsqu’arrivé au lieu d’une cérémonie d’inauguration d’une agence Sgbc de la ville de Foumban, Mbombo Njoya n’a eu droit à l’allégeance à laquelle il s’attendait de la part du représentant du maire de la ville. En guise de représailles, les courtisants du sultan ont violemment battu le « sujet » récalcitrant. Seulement, laissent croire les porteurs de ce mémorandum, c’est la répression de trop qui vient s’ajouter à un chapelet d’actes similaires posé par les mêmes acteurs, tant « Il y a quelques années M. Mouiche Moise haut commis de l’Etat a été molesté par le même Pafoyouom Idrissou en toute impunité ; le 21 décembre 2006 le Dr Adamou Ndam Njoya, député -maire de Foumban a échappé de justesse à une tentative d’assassinat orchestré par Sa Majesté Mbombo Njoya Ibrahim avec le soutien du préfet Bappes Bilong Dieudonné, en 2009 les mêmes acteurs ont tenté d’agresser physiquement le Dr Adamou Ndam Njoya lors du lancement du réprofilage de la route Foumban – Malantouen en présence du vice premier ministre, Jean Kuete »
Cette fois-ci, les élus Udc du Noun comptent sonner le tocsin en appelant à sanctionner le roi des Bamoun au nom de la justice. Sinon… ils pourraient s’en remettre à la sanction de la population. Le mémorandum en circulation a été également adressé au ministre de la justice.