François Bozizé à Yaoundé: Dispositif de sécurité ordinaire au Hilton Hôtel
DOUALA - 28 MARS 2013
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
L’ancien président centrafricain François Bozizé est à Yaoundé au Cameroun depuis mardi soir. A l’hôtel Hilton où il a été logé, l’ambiance est plutôt ordinaire, même au 8ème étage où il est logé, le dispositif de sécurité est très simplifié. Aucun élément de la garde présidentielle, encore moins du Bataillon d’intervention rapide (Bir) n’est visible. Reportage.
Nous sommes à Yaoundé, et plus précisément devant le complexe du Hilton hôtel de Yaoundé, le mercredi 27 mars 2013. Il est un peu plus de 10 heures. Un soleil ardent arrose déjà la terre de ses rayons. A la droite de la porte centrale conduisant au hall de cet hôtel, trois policiers en tenue sont installés derrière un bureau. A La droite, c’est un cireur qui est occupé à endosser une couche de cirage sur les souliers de son client. Juste derrière lui, quelques individus sont alignés, et attendent visiblement d’être reçus à un guichet de banque logé dans cet hôtel. Au hall, c’est une ambiance plutôt ordinaire. Comme d’habitude, des hommes et femmes richement vêtus s’entretiennent autour d’une tasse de café ou d’un verre de jus de fruit. Chaque employé est à son poste, les vigiles aussi, sont en faction. Mais leur nombre n’impressionne nullement. Les usagers et autres visiteurs vont et viennent, sans n’être aucunement inquiétés. Même dans les ascenseurs, aucun dispositif spécial de sécurité n’a été déployé. Et pourtant, toutes les langues annoncent François Bozizé dans cet hôtel depuis lundi le 25 mars 2013 au soir.
Chassé du pouvoir dans la nuit du samedi à dimanche dernier par les rebelles de la coalition séléka, François Bozizé est désormais réfugié au Cameroun, selon un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République. Cet ancien putschiste arrivé au pouvoir en 2003 après avoir renversé Ange-Félix Patassé, a effectué un bref passage dans la Région de l’Est : à Batouri puis à Bertoua avant de regagner un appartement du Hilton hôtel de Yaoundé, en compagnie de quelques proches dont ses deux enfants et son aide de camp, ses deux épouses se trouvant au Congo, selon certaines sources. Curieusement, rien en tout cas, ne semble augurer de la présence de l’ancien président de la République centrafricaine en ces lieux. Au 10ème étage où logent souvent les clients Vip, les couloirs sont déserts. Seul un vigile installé derrière un bureau est visible. Il se montre étranger à l’information qui alimente toutes les conversations, et conseille au reporter de se rapprocher de sa hiérarchie. Au 9ème étage, la présence de deux robustes body guards en civil et équipés de radios de commandement présage du prestige des clients qui y résident. Mais eux aussi restent muets à la question de savoir si François Bozizé y est logé. Jusqu’ici, pas de trace des éléments de la garde présidentielle, encore moins du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Et finalement, L’information selon laquelle le président déchu est logé au 8ème nous est donnée par une source interne qui requiert l’anonymat pour des raisons évidentes. Mais là encore, aucun signe ne semble corroborer cette thèse. Les couloirs sont désespérément vides. Les femmes de ménage travaillent avec une indifférence coutumière en ces lieux. Même s’il est certain que l’ancien homme fort de Centrafrique est logé au Hilton hôtel de Yaoundé au Cameroun, il est tout de même difficile d’affirmer avec aisance et sans risque de se tromper, qu’il est logé au 8ème étage. La vérité c’est qu’il faut être dans le secret des dieux pour l’affirmer avec pertinence.
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
L’ancien président centrafricain François Bozizé est à Yaoundé au Cameroun depuis mardi soir. A l’hôtel Hilton où il a été logé, l’ambiance est plutôt ordinaire, même au 8ème étage où il est logé, le dispositif de sécurité est très simplifié. Aucun élément de la garde présidentielle, encore moins du Bataillon d’intervention rapide (Bir) n’est visible. Reportage.
Nous sommes à Yaoundé, et plus précisément devant le complexe du Hilton hôtel de Yaoundé, le mercredi 27 mars 2013. Il est un peu plus de 10 heures. Un soleil ardent arrose déjà la terre de ses rayons. A la droite de la porte centrale conduisant au hall de cet hôtel, trois policiers en tenue sont installés derrière un bureau. A La droite, c’est un cireur qui est occupé à endosser une couche de cirage sur les souliers de son client. Juste derrière lui, quelques individus sont alignés, et attendent visiblement d’être reçus à un guichet de banque logé dans cet hôtel. Au hall, c’est une ambiance plutôt ordinaire. Comme d’habitude, des hommes et femmes richement vêtus s’entretiennent autour d’une tasse de café ou d’un verre de jus de fruit. Chaque employé est à son poste, les vigiles aussi, sont en faction. Mais leur nombre n’impressionne nullement. Les usagers et autres visiteurs vont et viennent, sans n’être aucunement inquiétés. Même dans les ascenseurs, aucun dispositif spécial de sécurité n’a été déployé. Et pourtant, toutes les langues annoncent François Bozizé dans cet hôtel depuis lundi le 25 mars 2013 au soir.
Chassé du pouvoir dans la nuit du samedi à dimanche dernier par les rebelles de la coalition séléka, François Bozizé est désormais réfugié au Cameroun, selon un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République. Cet ancien putschiste arrivé au pouvoir en 2003 après avoir renversé Ange-Félix Patassé, a effectué un bref passage dans la Région de l’Est : à Batouri puis à Bertoua avant de regagner un appartement du Hilton hôtel de Yaoundé, en compagnie de quelques proches dont ses deux enfants et son aide de camp, ses deux épouses se trouvant au Congo, selon certaines sources. Curieusement, rien en tout cas, ne semble augurer de la présence de l’ancien président de la République centrafricaine en ces lieux. Au 10ème étage où logent souvent les clients Vip, les couloirs sont déserts. Seul un vigile installé derrière un bureau est visible. Il se montre étranger à l’information qui alimente toutes les conversations, et conseille au reporter de se rapprocher de sa hiérarchie. Au 9ème étage, la présence de deux robustes body guards en civil et équipés de radios de commandement présage du prestige des clients qui y résident. Mais eux aussi restent muets à la question de savoir si François Bozizé y est logé. Jusqu’ici, pas de trace des éléments de la garde présidentielle, encore moins du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Et finalement, L’information selon laquelle le président déchu est logé au 8ème nous est donnée par une source interne qui requiert l’anonymat pour des raisons évidentes. Mais là encore, aucun signe ne semble corroborer cette thèse. Les couloirs sont désespérément vides. Les femmes de ménage travaillent avec une indifférence coutumière en ces lieux. Même s’il est certain que l’ancien homme fort de Centrafrique est logé au Hilton hôtel de Yaoundé au Cameroun, il est tout de même difficile d’affirmer avec aisance et sans risque de se tromper, qu’il est logé au 8ème étage. La vérité c’est qu’il faut être dans le secret des dieux pour l’affirmer avec pertinence.