France-Racisme: Sarkozy sacrifie plus de 33.000 diplômés et étudiants étrangers
DOUALA - 03 Janvier 2012
© Edmond Kamguia K | La Nouvelle Expression
Les élections législatives et présidentielles françaises de 2012 sont au cœur de décisions politiques xénophobes du gouvernement français. Le gouvernement français qui «poursuit sa politique xénophobe à l’égard des étudiants étrangers». De source bien informée, 25. 000 diplômés étrangers des universités et quelques 8. 000 élèves des grandes écoles françaises sont dans la ligne de mire du gouvernement français.
Les élections législatives et présidentielles françaises de 2012 sont au cœur de décisions politiques xénophobes du gouvernement français. De source bien informée, 25. 000 diplômés étrangers des universités et quelques 8. 000 élèves des grandes écoles françaises sont dans la ligne de mire du gouvernement français. Lequel est déterminé à sacrifier les diplômés étrangers et étudiants étrangers sur l’autel des intérêts électoralistes! Candidat du parti socialiste aux élections législatives 2012, Jean Daniel Chaoui a ainsi dénoncé avec véhémence dans un communiqué, le gouvernement français qui «poursuit sa politique xénophobe à l’égard des étudiants étrangers». La circulaire du 31 mai 2011 est au cœur de toutes les controverses. Qualifiée de «contresens historique» par certains intellectuels français avisés, cette circulaire restreint en effet la possibilité pour les étudiants étrangers de changer de statut et d’obtenir une autorisation de travail après leur diplôme.
Capter l’électorat lepéniste
La circulaire du ministère de l’Intérieur français concerne l’ensemble des étudiants étrangers non ressortissants de l’Union européenne et qui souhaitent prolonger leur expérience professionnelle en France. Elle vise diminuer le flux de ces étudiants en adoptant une approche qualitative et sélective. Cela est d’autant grave qu’un décret publié le 6 septembre 2011 «vise cette fois à leur limiter l’accès à nos universités», a indiqué M. Chaoui qui a tenu à préciser que «le texte augmente de 30% le niveau de ressources exigé des étudiants étrangers pour la délivrance d’une carte de séjour». Les services du Ministère français de l’Intérieur se référant à un rapport de 2005 qui concluait que «les sommes demandées aux étudiants étaient insuffisantes par rapport au niveau de vie en France».
Le candidat socialiste aux prochaines législatives françaises a estimé que le tandem Sarkozy-Guéant s’accroche aux discours xénophobes lepénistes, «espérant capter une partie de l’électorat frontiste pour les échéances électorales de 2012». Exprimant son «total désaccord avec ces décisions politiques», Jean Daniel Chaoui est de ceux qui pensent qu’il est préférable que les étudiants étrangers fréquentent les universités françaises pour devenir à leur retour, dans leur pays, les «meilleurs ambassadeurs» de la France. Une opinion partagée par d’autres Français qui ont désapprouvé cette dérive électoraliste et raciste, et qui plaident pour un retrait de la circulaire. De manière à considérer les étudiants étrangers comme «une ressource» pour les universités françaises, comme le font les Australiens et «une chance» pour la France, comme le font les Américains.
Discours et pratiques xénophobes
L'équipe de campagne de François Hollande - qui est candidat du parti socialiste (Ps) à l’élection présidentielle française - avait réclamé le retrait de la circulaire Guéant restreignant la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié après leurs études. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait promis une nouvelle version de sa circulaire controversée du 31 mai 2011. Indiquant qu'elle allait être «complétée» en «levant les malentendus». Responsable du pôle immigration-intégration dans l'équipe de François Hollande, Mireille Le Corre avait écrit dans un communiqué que: «Il ne faut pas modifier mais retirer la circulaire Guéant», avait-elle souligné. Avant d’ajouter que «François Hollande demande le retrait de cette circulaire» et que s'il est élu, il «saura repenser l'accueil des étudiants étrangers et redonner une impulsion à l'échange entre les universités françaises et étrangères, dans le respect de l'autonomie des universités».
La circulaire s’attaque aux diplômés de l’enseignement supérieur qui s’intègrent pourtant plus vite au marché du travail. On peut s’interroger sur le sens des discours habituels de la droite française sur la réduction des flux migratoires pour garantir l’emploi des Français et des émigrés déjà présents. Il ya aussi de quoi s’interroger sur la signification réelle de «l’immigration choisie» et sur les discours pompeux sur l’intégration dans les gouvernements français depuis une dizaine d’années et précisément depuis l’accession de Nicolas Sarkozy à la magistrature suprême en 2007.
Politique du chiffre
Pour Mme Le Corre, « l'accueil des étudiants étrangers constitue aujourd'hui un enjeu crucial dans le processus d'internationalisation des universités françaises et dans la constitution des réseaux avec les universités étrangères les plus prestigieuses ». C’est pourquoi, la circulaire Guéant «pénalise fortement à la fois les universités françaises en les rendant moins attractives pour les étudiants étrangers, mais aussi l'ensemble des étudiants français qui ont besoin pour pouvoir étudier dans des établissements étrangers que des étudiants étrangers viennent en contrepartie», avait-elle indiqué.
Pour la responsable socialiste «L'esprit de la politique de M. Guéant ne se comprend que dans une logique, là encore, de politique du chiffre: les étudiants étrangers représentent en effet un quart des entrées dans notre pays et ne sont ainsi vus que comme un flux à réduire». La France accueille chaque année 200.000 étrangers en situation régulière. Claude Guéant a estimé que «c’est trop» et s’est donné l’objectif de diminuer en un an 10% de cette immigration. Claude Guéant est par ailleurs contre le droit de vote des étrangers. Les sondages réalisés jusqu’ici sont favorables au vote des étrangers en France.
© Edmond Kamguia K | La Nouvelle Expression
Les élections législatives et présidentielles françaises de 2012 sont au cœur de décisions politiques xénophobes du gouvernement français. Le gouvernement français qui «poursuit sa politique xénophobe à l’égard des étudiants étrangers». De source bien informée, 25. 000 diplômés étrangers des universités et quelques 8. 000 élèves des grandes écoles françaises sont dans la ligne de mire du gouvernement français.
Les élections législatives et présidentielles françaises de 2012 sont au cœur de décisions politiques xénophobes du gouvernement français. De source bien informée, 25. 000 diplômés étrangers des universités et quelques 8. 000 élèves des grandes écoles françaises sont dans la ligne de mire du gouvernement français. Lequel est déterminé à sacrifier les diplômés étrangers et étudiants étrangers sur l’autel des intérêts électoralistes! Candidat du parti socialiste aux élections législatives 2012, Jean Daniel Chaoui a ainsi dénoncé avec véhémence dans un communiqué, le gouvernement français qui «poursuit sa politique xénophobe à l’égard des étudiants étrangers». La circulaire du 31 mai 2011 est au cœur de toutes les controverses. Qualifiée de «contresens historique» par certains intellectuels français avisés, cette circulaire restreint en effet la possibilité pour les étudiants étrangers de changer de statut et d’obtenir une autorisation de travail après leur diplôme.
Capter l’électorat lepéniste
La circulaire du ministère de l’Intérieur français concerne l’ensemble des étudiants étrangers non ressortissants de l’Union européenne et qui souhaitent prolonger leur expérience professionnelle en France. Elle vise diminuer le flux de ces étudiants en adoptant une approche qualitative et sélective. Cela est d’autant grave qu’un décret publié le 6 septembre 2011 «vise cette fois à leur limiter l’accès à nos universités», a indiqué M. Chaoui qui a tenu à préciser que «le texte augmente de 30% le niveau de ressources exigé des étudiants étrangers pour la délivrance d’une carte de séjour». Les services du Ministère français de l’Intérieur se référant à un rapport de 2005 qui concluait que «les sommes demandées aux étudiants étaient insuffisantes par rapport au niveau de vie en France».
Le candidat socialiste aux prochaines législatives françaises a estimé que le tandem Sarkozy-Guéant s’accroche aux discours xénophobes lepénistes, «espérant capter une partie de l’électorat frontiste pour les échéances électorales de 2012». Exprimant son «total désaccord avec ces décisions politiques», Jean Daniel Chaoui est de ceux qui pensent qu’il est préférable que les étudiants étrangers fréquentent les universités françaises pour devenir à leur retour, dans leur pays, les «meilleurs ambassadeurs» de la France. Une opinion partagée par d’autres Français qui ont désapprouvé cette dérive électoraliste et raciste, et qui plaident pour un retrait de la circulaire. De manière à considérer les étudiants étrangers comme «une ressource» pour les universités françaises, comme le font les Australiens et «une chance» pour la France, comme le font les Américains.
Discours et pratiques xénophobes
L'équipe de campagne de François Hollande - qui est candidat du parti socialiste (Ps) à l’élection présidentielle française - avait réclamé le retrait de la circulaire Guéant restreignant la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié après leurs études. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait promis une nouvelle version de sa circulaire controversée du 31 mai 2011. Indiquant qu'elle allait être «complétée» en «levant les malentendus». Responsable du pôle immigration-intégration dans l'équipe de François Hollande, Mireille Le Corre avait écrit dans un communiqué que: «Il ne faut pas modifier mais retirer la circulaire Guéant», avait-elle souligné. Avant d’ajouter que «François Hollande demande le retrait de cette circulaire» et que s'il est élu, il «saura repenser l'accueil des étudiants étrangers et redonner une impulsion à l'échange entre les universités françaises et étrangères, dans le respect de l'autonomie des universités».
La circulaire s’attaque aux diplômés de l’enseignement supérieur qui s’intègrent pourtant plus vite au marché du travail. On peut s’interroger sur le sens des discours habituels de la droite française sur la réduction des flux migratoires pour garantir l’emploi des Français et des émigrés déjà présents. Il ya aussi de quoi s’interroger sur la signification réelle de «l’immigration choisie» et sur les discours pompeux sur l’intégration dans les gouvernements français depuis une dizaine d’années et précisément depuis l’accession de Nicolas Sarkozy à la magistrature suprême en 2007.
Politique du chiffre
Pour Mme Le Corre, « l'accueil des étudiants étrangers constitue aujourd'hui un enjeu crucial dans le processus d'internationalisation des universités françaises et dans la constitution des réseaux avec les universités étrangères les plus prestigieuses ». C’est pourquoi, la circulaire Guéant «pénalise fortement à la fois les universités françaises en les rendant moins attractives pour les étudiants étrangers, mais aussi l'ensemble des étudiants français qui ont besoin pour pouvoir étudier dans des établissements étrangers que des étudiants étrangers viennent en contrepartie», avait-elle indiqué.
Pour la responsable socialiste «L'esprit de la politique de M. Guéant ne se comprend que dans une logique, là encore, de politique du chiffre: les étudiants étrangers représentent en effet un quart des entrées dans notre pays et ne sont ainsi vus que comme un flux à réduire». La France accueille chaque année 200.000 étrangers en situation régulière. Claude Guéant a estimé que «c’est trop» et s’est donné l’objectif de diminuer en un an 10% de cette immigration. Claude Guéant est par ailleurs contre le droit de vote des étrangers. Les sondages réalisés jusqu’ici sont favorables au vote des étrangers en France.