France: Paul Biya et François Hollande en tête-à-tête à l’Elysée ce mercredi
YAOUNDE - 30 JAN. 2013
© ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune
Le cours de la visite de travail du président Paul Biya en France commencée lundi, sur invitation de son homologue français, François Hollande, sera marqué par un moment fort au plan politique, ce mercredi à partir de 15h au palais de l’Elysée à Paris.
Le tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat est prévu au Salon vert du palais présidentiel français. Paul Biya et François Hollande ont déjà eu l’occasion de faire connaissance et d’échanger sur des sujets d’intérêt commun le 13 octobre 2012 à Kinshasa, en marge du 14e sommet de la Francophonie organisé dans la capitale de la République démocratique du Congo. Cependant, c’est la première fois que le chef de l’Etat camerounais est accueilli à l’Elysée après sa réélection à la magistrature suprême en octobre 2011 et depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir en mai 2012. Ce tête-à-tête est donc propice à une connaissance plus large et à un approfondissement des relations entre les deux hommes d’Etat.
Connaissance entre les deux hommes d’Etat certes. Mais aussi appréciation exacte des réalités entre deux pays qui, à travers l’histoire, la coopération bilatérale, l’appartenance à plusieurs organisations internationales sans oublier la convergence au sommet de nombre d’idées voire d’actions, cheminent chacun vers des évolutions politiques, économiques, socio-culturelles respectives. Dans ce contexte, au-delà des fiches techniques, des notes confidentielles et des échos d’opinions parfois relayés par la presse, il est sain que le chef de l’Etat français apprenne par la voix camerounaise la plus autorisée quelles sont les évolutions, les transformations en cours au Cameroun. Les réalités d’un Cameroun stable qui connaît le prix de la paix et du dialogue, dont le processus électoral en cours se poursuit pour consolider la démocratie ; un Cameroun aux multiples atouts qui a engagé des réformes économiques profondes de nature à attirer les investisseurs et aussi l’assainissement des milieux d’affaires, sans oublier la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics.
Avant de s’adresser aux chefs d’entreprises français demain dans le cadre du forum économique Cameroun-France, le président Paul Biya saisira sans doute l’occasion idoine pour expliquer à son homologue français le programme des Grandes Réalisations devant contribuer à faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. D’ailleurs, sur le plan économique, la France, de son côté, est en quête d’une croissance de nature à lui permettre de relancer l’activité et de lutter avec une certaine efficacité contre le chômage dont un quotidien parisien relevait dimanche dernier le niveau historique de hausse jamais atteint depuis 1998. Les deux parties ne perdent rien à faire de bonnes affaires ensemble.
Aux plans régional, africain et international, l’actualité fournit de nombreux thèmes d’échange entre les deux chefs d’Etat. La situation en RCA, pays voisin du Cameroun et membre comme lui de la CEMAC. La situation du Mali, dont on sait que le président Paul Biya a apporté son soutien à l’action de la France. La réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, un plaidoyer de longue date de Paul Biya pour la gouvernance mondiale…Il n’est pas exclu que soient évoqués des sujets de société apparemment marginaux car peu préoccupants pour le commun des Camerounais. Ces sujets ont été l’objet d’une brève déclaration de l’ambassadeur de France au Cameroun après son audience, la semaine dernière, au palais de l’Unité. Il s’agit de la question du mariage des homosexuels, controversée ici même en France mais débattue depuis hier par les députés français. La loi camerounaise l’interdit. Les réalités sociales et les valeurs de référence traditionnelles et actuelles s’y opposent. Quant à la question de la durée ou du cumul des peines, elle relève de la Justice.
Au terme du tête-à-tête, les médias présents auront droit, selon des sources dignes de foi , soit à un point de presse conjoint des deux chefs d’Etat soit à un échange questions-réponses avec le président Paul Biya au perron de l’Elysée.
© ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune
Le cours de la visite de travail du président Paul Biya en France commencée lundi, sur invitation de son homologue français, François Hollande, sera marqué par un moment fort au plan politique, ce mercredi à partir de 15h au palais de l’Elysée à Paris.
Le tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat est prévu au Salon vert du palais présidentiel français. Paul Biya et François Hollande ont déjà eu l’occasion de faire connaissance et d’échanger sur des sujets d’intérêt commun le 13 octobre 2012 à Kinshasa, en marge du 14e sommet de la Francophonie organisé dans la capitale de la République démocratique du Congo. Cependant, c’est la première fois que le chef de l’Etat camerounais est accueilli à l’Elysée après sa réélection à la magistrature suprême en octobre 2011 et depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir en mai 2012. Ce tête-à-tête est donc propice à une connaissance plus large et à un approfondissement des relations entre les deux hommes d’Etat.
Connaissance entre les deux hommes d’Etat certes. Mais aussi appréciation exacte des réalités entre deux pays qui, à travers l’histoire, la coopération bilatérale, l’appartenance à plusieurs organisations internationales sans oublier la convergence au sommet de nombre d’idées voire d’actions, cheminent chacun vers des évolutions politiques, économiques, socio-culturelles respectives. Dans ce contexte, au-delà des fiches techniques, des notes confidentielles et des échos d’opinions parfois relayés par la presse, il est sain que le chef de l’Etat français apprenne par la voix camerounaise la plus autorisée quelles sont les évolutions, les transformations en cours au Cameroun. Les réalités d’un Cameroun stable qui connaît le prix de la paix et du dialogue, dont le processus électoral en cours se poursuit pour consolider la démocratie ; un Cameroun aux multiples atouts qui a engagé des réformes économiques profondes de nature à attirer les investisseurs et aussi l’assainissement des milieux d’affaires, sans oublier la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics.
Avant de s’adresser aux chefs d’entreprises français demain dans le cadre du forum économique Cameroun-France, le président Paul Biya saisira sans doute l’occasion idoine pour expliquer à son homologue français le programme des Grandes Réalisations devant contribuer à faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. D’ailleurs, sur le plan économique, la France, de son côté, est en quête d’une croissance de nature à lui permettre de relancer l’activité et de lutter avec une certaine efficacité contre le chômage dont un quotidien parisien relevait dimanche dernier le niveau historique de hausse jamais atteint depuis 1998. Les deux parties ne perdent rien à faire de bonnes affaires ensemble.
Aux plans régional, africain et international, l’actualité fournit de nombreux thèmes d’échange entre les deux chefs d’Etat. La situation en RCA, pays voisin du Cameroun et membre comme lui de la CEMAC. La situation du Mali, dont on sait que le président Paul Biya a apporté son soutien à l’action de la France. La réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, un plaidoyer de longue date de Paul Biya pour la gouvernance mondiale…Il n’est pas exclu que soient évoqués des sujets de société apparemment marginaux car peu préoccupants pour le commun des Camerounais. Ces sujets ont été l’objet d’une brève déclaration de l’ambassadeur de France au Cameroun après son audience, la semaine dernière, au palais de l’Unité. Il s’agit de la question du mariage des homosexuels, controversée ici même en France mais débattue depuis hier par les députés français. La loi camerounaise l’interdit. Les réalités sociales et les valeurs de référence traditionnelles et actuelles s’y opposent. Quant à la question de la durée ou du cumul des peines, elle relève de la Justice.
Au terme du tête-à-tête, les médias présents auront droit, selon des sources dignes de foi , soit à un point de presse conjoint des deux chefs d’Etat soit à un échange questions-réponses avec le président Paul Biya au perron de l’Elysée.