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Le 9 septembre 2013, l’avion Camair-co en provenance de Yaoundé Nsimalen pour Paris Roissy Charles de Gaulle est arrivé à l’heure, sans aucun problème.A son atterrissage l’avion a été aiguillé vers un endroit inhabituel, à plus de 2kms des pistes d’embarquement habituel, qui n’a pas permis aux passagers de sortir avant une heure trente. Une espèce de mise en quarantaine de l’avion comme si ce dernier était atteint de la peste.

Croyant que cet incident était le dernier, les passagers qui devaient reprendre le même appareil (vol No QC 101 à 11h30) sont toujours à Roissy Charles De Gaulle (17h10), sans savoir quand devrait décoller l’avion.

Selon les indiscrétions des mouchards anonymes de l’aéroport, Camair-Co n’a pas payé la Compagnie qui livre son kérosène (essence pour l’avion).

Faux rétorque le Directeur général et le chef d’escale de Camair-Co présent à l’aéroport. Selon ces derniers cette société a été depuis le 5 septembre 2013 en possession du paiement à partir d’une banque londonienne preuve qu’il y a autre chose que l’on reproche à notre compagnie et que nous ne savons pas.

A 17h00 finalement la société sous-traitante a mis le kérosène, et c’est autour de la société de bus de faire les siennes.

Les camerounais que nous avons eu au téléphone nous ont déclaré que bien que ce retard perturbe leur voyage vers le pays natal, il comprenne les enjeux de ces problèmes à répétitions à Roissy Charles De Gaulle. Et que même s’il fallait aller à pieds jusqu’au Cameroun ils le feront.

Ce n’est pas en procédant ainsi qu’on leur empêchera de prendre Camair-Co. A BON ENTENDEUR SALUT.