YOUWIN2018

Depuis le 11 Octobre 2010, le candidat déclaré mais non officiel  du Rassemblement des Modernistes Camerounais en abrégé RDMC- le Parti politique –, dont la paternité tant contestée de l’ex député du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) Chief Mila Assouté ; a fait l’objet de plusieurs diatribes au sein de l’opinion nationale, ne présentera finalement pas sa candidature si on s’en tient au règlement en vigueur sur ce qui concerne la loi électorale au Cameroun. Les élections sont règlementées par la loi n°92/010 du 17 Septembre 1992 et stipule que pour être candidat à l’élection présidentielle, le candidat devra remplir les conditions suivantes :

1-Jouir de ses droits civiques et politiques (être électeur et être éligible. NDLR)
2-Etre citoyen camerounais d’origine
3-Savoir lire et écrire le français et l’anglais
4- Avoir 35 ans révolus à la date d’élection
5- Justifier d’une résidence continue au Cameroun d’au moins 12 mois consécutifs
6-Verser une caution de 1.500 000 FCFA au trésor public remboursable en cas d’obtention par le candidat d’au moins 5% des suffrages
7-Etre investi par un parti politique légal ou alors si on est un candidat indépendant, recueillir 300 signatures de personnalité ayant un mandat électif ou représentatif à raison de 30 par région (province).

Mais alors ! Quand on passe au peigne fin les conditions requises pour prétendre au poste très apprécié et juteux de président de la république, on se rend très vite compte que Mila Assouté, depuis son exil Parisien ne remplit pas le cinquième critère ! Mila de part sa posture au sein du landernau politique camerounais,  n’aura fait que aider à noircir le tableau politique déjà très sale et sombre des opposants qui passent leur temps à distraire l’opinion au lieu de s’investir convenablement pour une cause juste qui aidera les milliers de camerounais a sortir de la pauvreté et surtout !..., de retrouver leur dignité longtemps salie par un Homme, fût-il inamovible président de la république !

Qu’est ce qui oblige le leader des Modernistes à demeurer en France – Pays qu’il a librement choisi comme terre d’asile alors que de nombreux Pays lui auraient offert ledit droit ? Ce rapprochement avec la France est-il innocent – Fortuit…, ou vise-t-il a se rapprocher de ce Pays longtemps critiqué – indexé, et qui passe pour être la mamelle nourricière des dictateurs Africains ? Dans tous les cas, ce comportement indigne du leader des Modernistes jette un pan d’acier entre ceux qui aspirent au changement réel et ceux qui, derrière la Politique, entreprennent des manœuvres sordides visant à détruire de l’intérieur les forces qui souhaitent, depuis 1958, le changement politique au Cameroun. Comment faut-il qualifier cette posture honteuse du leader des Modernistes ? De forfaiture politique ? D’héroïsme ? L’avenir seule nous le dira…/.