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France, Affaire des bébés volés au Cameroun: Naissance de l'Action Citoyenne pour la Promotion des Droits Humains

Des représentants des organisations de la société civile camerounaises ont annoncé, samedi dernier à la Maison du Combattant et des Associations sise à la Rue Edouard Pailleron n°20 du 19ème Arrondissement de  Paris au cours d'une réunion, s'être regroupés dans le cadre de ce qu'elles ont appelé « Action Citoyenne pour la Promotion des Droits Humains ». Cette nouvelle organisation entend dénoncer la situation vécue au Cameroun où, selon leurs initiateurs, « les pratiques du vol des bébés et du trafic des enfants restent encore monnaie courante et que les populations victimes sont abandonnées en elles même».

Les promoteurs de cette association entendent à « conjuguer leurs efforts pour mener à la déconfiture totale du système d'impunité et pour l'avènement d'un Cameroun véritablement démocratique où le droit prévaudra ».

Ils dénoncent également « l'entêtement du régime dans sa complicité avec les réseaux organisés et connus de tous dans le trafic des nouveau-nés  au Cameroun».

Cette organisation, dont la présidence tournante revient à KOKO ATEBA  assisté de Bernard Teyou et avec pour secrétaire générale Salomène Tchaptchet  entend redéfinir les méthodes de sensibilisation sur cette problématique des enfants volés au Cameroun

Pour la première fois, partis de la Grande Bretagne, de Belgique, de la Grèce,  du Mexique, des Camerounais et amis du Cameroun se sont retrouvés pour mettre sur pied un cadre consensuel dans la revendication pour le rétablissement de la vérité au sujet des bébés volés au Cameroun

Selon KOKO ATEBA, les victimes de ce phénomène des enfants volés au Cameroun sont nombreuses et il est temps de dénoncer cela par "tous les moyens"

Au niveau du Cameroun selon Bertrand TEYOU, venu spécialement du Mexique où il réside, on comprend bien que l’heure n’est pas encore à l’enchantement. Le combat mené par Vanessa Tchatchou n’a jamais été celui de faire partir le Pr. Ndoh Anderson Sama ou toute autre personnalité que ce soit. L’objectif du combat était et reste encore la restitution de sa fille. Ceux qui la soutiennent dans cette lutte ne devraient donc pas perdre cela de vue. Pour eux « ce serait cautionner le trafic d’enfant au Cameroun. La lutte doit continuer, conclura-t-il.

Selon Wanto Waffo Robert alias « Général », beaucoup de zones d’ombre perdurent dans cette affaire des bébés volés au Cameroun et aujourd’hui une certaine paranoïa règnerait dans les hôpitaux camerounais, car le personnel de santé participe à un tel  trafic. Beaucoup reste à faire par le chef de l’Etat camerounais s’il veut démontrer qu’au-delà de la pression internationale, il veut véritablement y mettre un terme.

Toujours au cours de cette réunion de Paris, une feuille de route a été mise sur pied par l’Action Citoyenne pour la Promotion des Droits Humains avec au menu des conférences internationales sur ce phénomène des enfants volés au Cameroun, des manifestations publiques, ces campagnes d'informations et sensibilisation de l'opinion nationale et internationale etc.

Dans la poursuite de sa feuille de route, une conférence est annoncée à Bruxelles en Belgique le 26 mai prochain  sur le trafic des enfants au Cameroun. Conférence au cours de laquelle des personnalités diverses telles le docteur Shanda Tonmé, Koko Ateba, Yolande Ambiana, Vincent Sosthène Fouda, Bertand Teyou, Félicité Ngadja etc. sont annoncées

L’Action Citoyenne pour la Promotion des Droits Humains regroupe en son sein des représentants de plusieurs associations ou comités de soutien à Vanessa, des organisations de la société civile camerounaise, belge etc. Une déclaration dite de Paris sera rendue publique par cette jeune organisation cette semaine. Nous y reviendrons.