Football Professionnel: Le cauchemar de Charles Eloundou
DOUALA - 28 MARS 2013
© C. T. | Le Messager
Le sociétaire de Coton sport de Garoua qui a paraphé son contrat avec un club de D1 aux Etats Unis le 4 décembre 2012, est toujours au Cameroun, pris à partie dans des conciliabules sans fins avec les dirigeants de son club employeur qui refusent de le libérer.
© C. T. | Le Messager
Le sociétaire de Coton sport de Garoua qui a paraphé son contrat avec un club de D1 aux Etats Unis le 4 décembre 2012, est toujours au Cameroun, pris à partie dans des conciliabules sans fins avec les dirigeants de son club employeur qui refusent de le libérer.
En pleine tempête ! Même pour tout
l’or du monde personne ne rêverait être à la place de Charles Eloundou.
Lui qui vit depuis quelque temps, un véritable tourment avec son club
employeur. En effet, l’international junior appartient toujours à As
Fortuna qui l’a prêté à Coton sport avec une clause dans son contrat qui
stipule qu’en cas de sollicitation, quel que soit le moment de la
saison, Coton le libèrerait. Par ailleurs, la signature du contrat avec
le club chéri du grand Nord est antérieure à celle d’avec le club de
Major League Soccer Colorado Rapids aux Etats-Unis. Le joueur qui a vu
Marius Obekop et Atouba Yazid signer aux Etats-Unis, veut lui aussi
tenter l’aventure américaine. Mais ce rêve est en passe de virer au
supplice.
A preuve, « il a finalement accepté d’aller à Garoua parce qu’il a été mis sous pression par des responsables de la Fécafoot, et de Coton sport qui sont même allés jusqu’à le menacer de ne plus le faire appeler en sélection s’il ne rejoignait pas ses coéquipiers », confie sous cape un proche de la famille du joueur. Et de préciser que les dirigeants de Coton sport ont même tenté de corrompre son frère aîné en lui remettant la somme de 500 000 Fcfa pour qu’il convainc le joueur de signer avec les poulains de Sébastien Desarbre. Or, Colorado Rapids a déjà plusieurs fois annoncé sur son site officiel qu’il a obtenu la signature de Charles Eloundou. Mais « les responsables de Coton refusent désormais de le libérer ». Joint au téléphone hier, l’un des dirigeants du club de Garoua sous anonymat, refuse de « créer la polémique autour d’un problème facilement gérable en interne. Surtout à un moment où le club prépare une sortie en compétition africaine (16e finales ligue des champions Ndlr ». Renvoyant le reporter vers le joueur qui ne souhaite rien dire de peur d’en rajouter à son calvaire. Une source digne de foi affirme que le président de la Fécafoot en personne a appelé la maman du joueur pour la convaincre de demander à son fils de renoncer à son voyage pour les Etats-Unis. En réponse, « elle lui a indiqué que la décision revenait à Eloundou. Le joueur ne veut plus rien entendre et est même prêt à aller au clash s’il le faut », révèle la source.
La Major league soccer (Mls) a même écrit à la Fécafoot pour lui demander de libérer le jeune attaquant qui est déjà sous contrat avec la fédération américaine. Dans la foulée, l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, apprend-t-on, étudie la possibilité de refuser désormais les visas à tous les sportifs camerounais si jamais le joueur était finalement bloqué au Cameroun. On en vient à se demander comment un joueur prêté avec une convention en bonne et due forme, enregistrée à la Fécafoot, peut être séquestré ainsi par un club, fut-il Coton sport de Garoua.
Talent
Pour Roger Minala, président d’As Fortuna, « la convention signée avec Cotonsport ne souffre d’aucune contestation puisqu’il stipule que le joueur devait pouvoir être libéré à tout moment ». Pourtant en termes de performances, les techniciens camerounais qui ont vu le joueur à l’œuvre ne disent que du bien de lui. A chaque sortie des Lions Juniors dans la cuvette de Mfandena, Charles Eloundou a toujours séduit le public par son énorme talent. Pareil à l’extérieur où il a parfois sauvé l’honneur des siens dans les situations les plus désastreuses. On se rappelle de la campagne qualificative au Mondial Junior où il avait marqué le but de l’espoir alors que les Lionceaux étaient menés à Kinshasa 3 buts à 0 par l’équipe de la République démocratique du Congo. Malheureusement, l’équipe entraînée par Engelbert Mbarga Ondoua sera éliminée.
Pour sa première saison en première division avec Unisport du Haut-Nkam, le jeune attaquant formé à AS Fortuna de Yaoundé avait énormément contribué à la qualification du Flambeau de l’Ouest pour la finale de la Coupe du Cameroun 2012. Auteur de 4 buts en autant de matchs chez les U23, il est présenté comme l’un des dignes ambassadeurs du championnat national. D’ailleurs, sa convocation au match amical (équipe A) du 06 février à Dar Es Salam répondait au souci de donner la chance aux jeunes talents évoluant dans le championnat d’élite.
C.T.
A preuve, « il a finalement accepté d’aller à Garoua parce qu’il a été mis sous pression par des responsables de la Fécafoot, et de Coton sport qui sont même allés jusqu’à le menacer de ne plus le faire appeler en sélection s’il ne rejoignait pas ses coéquipiers », confie sous cape un proche de la famille du joueur. Et de préciser que les dirigeants de Coton sport ont même tenté de corrompre son frère aîné en lui remettant la somme de 500 000 Fcfa pour qu’il convainc le joueur de signer avec les poulains de Sébastien Desarbre. Or, Colorado Rapids a déjà plusieurs fois annoncé sur son site officiel qu’il a obtenu la signature de Charles Eloundou. Mais « les responsables de Coton refusent désormais de le libérer ». Joint au téléphone hier, l’un des dirigeants du club de Garoua sous anonymat, refuse de « créer la polémique autour d’un problème facilement gérable en interne. Surtout à un moment où le club prépare une sortie en compétition africaine (16e finales ligue des champions Ndlr ». Renvoyant le reporter vers le joueur qui ne souhaite rien dire de peur d’en rajouter à son calvaire. Une source digne de foi affirme que le président de la Fécafoot en personne a appelé la maman du joueur pour la convaincre de demander à son fils de renoncer à son voyage pour les Etats-Unis. En réponse, « elle lui a indiqué que la décision revenait à Eloundou. Le joueur ne veut plus rien entendre et est même prêt à aller au clash s’il le faut », révèle la source.
La Major league soccer (Mls) a même écrit à la Fécafoot pour lui demander de libérer le jeune attaquant qui est déjà sous contrat avec la fédération américaine. Dans la foulée, l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, apprend-t-on, étudie la possibilité de refuser désormais les visas à tous les sportifs camerounais si jamais le joueur était finalement bloqué au Cameroun. On en vient à se demander comment un joueur prêté avec une convention en bonne et due forme, enregistrée à la Fécafoot, peut être séquestré ainsi par un club, fut-il Coton sport de Garoua.
Talent
Pour Roger Minala, président d’As Fortuna, « la convention signée avec Cotonsport ne souffre d’aucune contestation puisqu’il stipule que le joueur devait pouvoir être libéré à tout moment ». Pourtant en termes de performances, les techniciens camerounais qui ont vu le joueur à l’œuvre ne disent que du bien de lui. A chaque sortie des Lions Juniors dans la cuvette de Mfandena, Charles Eloundou a toujours séduit le public par son énorme talent. Pareil à l’extérieur où il a parfois sauvé l’honneur des siens dans les situations les plus désastreuses. On se rappelle de la campagne qualificative au Mondial Junior où il avait marqué le but de l’espoir alors que les Lionceaux étaient menés à Kinshasa 3 buts à 0 par l’équipe de la République démocratique du Congo. Malheureusement, l’équipe entraînée par Engelbert Mbarga Ondoua sera éliminée.
Pour sa première saison en première division avec Unisport du Haut-Nkam, le jeune attaquant formé à AS Fortuna de Yaoundé avait énormément contribué à la qualification du Flambeau de l’Ouest pour la finale de la Coupe du Cameroun 2012. Auteur de 4 buts en autant de matchs chez les U23, il est présenté comme l’un des dignes ambassadeurs du championnat national. D’ailleurs, sa convocation au match amical (équipe A) du 06 février à Dar Es Salam répondait au souci de donner la chance aux jeunes talents évoluant dans le championnat d’élite.
C.T.