Financement en France des élections par les chefs d'Etats africains :Chaque Africain devrait réclamer sa part de dédommagement
Financement en France des élections par les chefs d'Etats africains :Chaque Africain devrait réclamer sa part de dédommagement
Dans cette contribution, l'auteur suggère que les fonds indûment encaissés par des dirigeants français de la part de certains dirigeants africains soient restitués dans son entièreté à l’Afrique."La France joue-t-elle son rôle dans la démocratie mondiale ? Peut-on être donneur de leçons quand on n’est pas soi-même parfait ? Notre France colonisatrice a-t-elle besoin d’être nettoyée, blanchie ? Tout semble le faire croire s’il n’y a aucune raison de douter sur la sincérité de M. le Conseiller Afrique, Me Robert Bourgi. Me Robert Bourgi est soutenable de part ses fonctions qu’il occupait, et ce jusqu’à preuve du contraire.
La justice ne demandera que des preuves écrites et signées mais une valise ou une mallette ne peut pas présenter une preuve écrite, signée et voilà comment une vérité peut, malheureusement, être étouffée par les manipulateurs du droit. Mais la justice doit évoluer dans sa méthode pour comprendre cette Afrique que le colonisateur connait mal. En effet, si un pays africain, surtout de la même zone, comme la Côte d’Ivoire qui a déjà reconnu ces financements occultes par un dignitaire témoin de ces méthodes de positionnement auprès du pouvoir central de Paris, c’est que les autres Etats ont un cas de conscience s’ils ne suivent pas l’exemple.
En d’autres termes, les autres reconnaîtront aussi ces faits répugnants et criminels quand ils ne seront plus au pouvoir. Cette affaire est à suivre de près, l’avenir de la démocratie en Afrique noire en dépend. Il est inacceptable que les Pays pauvres très endettés (PPTE) financent la politique de ceux qui les endettent à mort. La France ne vit pas de subsistance pour recourir à de telles méthodes ou manœuvres politico-économiques qui ne l’honorent pas. N’oublions pas que le budget d’un pays pauvre, dit-on très endetté, ne représente qu’à peine 10% du déficit d’un petit pays de l’Union européenne (UE).
Il ne devrait pas être condamnable sans preuve et il n’a aucune raison de mentir au mépris des honneurs dus à son rang et qui lui ont été faits par les différents pouvoirs depuis Giscard jusqu’à Chirac. L’Afrique attend ses fonds clandestins à rapatrier, par charter s’il vous plaît, comme on sait bien le faire quand il s’agit d’un sans-papier pris dans les rues européennes.
Et ce serait justice avant que cette page archaïque de la France-Afrique ne se referme. Nier les faits va peser très lourd dans la balance polémique. Il vaut mieux rembourser et manger des cacahuètes, du pain sec et de l’eau. Ces fonds liquides indûment introduits devaient tout de même laisser des traces de blanchiment dans une finance publique bien organisée."