Financement de l’économie: La Banque des Pme opérationnelle en 2013
DOUALA - 19 NOV. 2012
© Joseph OLINGA | Le Messager
Outre la création d’une banque agricole, le ministre des Petites et moyennes entreprises évoque la mise sur pied d’un fonds de garantie et d’une agence de promotion et de facilitation des Pme. Au-delà des annonces, les opérateurs attendent juger sur pièce.
La Banque des Petites et moyennes entreprises démarre ses activités en 2013. La structure dont le rôle est d’aider les entreprises et leurs partenaires financiers à prendre des risques, d’aider à l’innovation, de garantir les financements bancaires mais aussi de faciliter des interventions de fonds propres ainsi que le financement des investissements et du cycle d’exploitation est attendue des opérateurs depuis de nombreuses années. Lors de la cérémonie d’ouverture du premier forum international de la Petite et moyenne entreprise (Pme Exchange), le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat a affirmé que les financements préalables à son lancement étaient bouclés. Le professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa indique que «seul l’avis de la Cobac (Commission bancaire d’Afrique centrale, Ndlr) reste attendu.»
L’annonce, salué par les opérateurs du secteur des Pme et ceux des Très petites entreprises (Tpe) est néanmoins conditionnée à une action préalable d’un Fonds de garantie. Une structure dont le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat annonce, également, le début des activités pour l’année 2013. Question, soutient le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa de fournir un encadrement à ses entreprises dont la structuration et le fonctionnement relèvent souvent de l’informel. Un rôle déjà joué par la Bourse de sous-traitance à laquelle le ministre des Pme invite les acteurs de ce secteur à intégrer. Question d’acquérir des notions de gouvernance moderne permettant à l’Etat de pouvoir soutenir les risques qui empêchent aux banques et autres établissements de financement classique de prêter aux opérateurs de petites et moyennes entreprises. Un projet évoluant dans le sillage de l’Agence de promotion et de facilitation des pme annoncée par le ministre des Pme.
Juger sur pièce
Ambitions partagées par Entreprise Cameroun (E. Cam). Le groupement patronal né il y a trois ans qui entend regrouper les acteurs du secteur des Pme appelle les autorités à donner plus d’entrain aux mesures susceptibles de soutenir les Petites et moyennes entreprises et contribuer à la transformation des opérateurs du secteur informel en partenaires de la croissance. Si le président d’E. Cam réitère la volonté de cette organisation patronale à mettre en valeur les acteurs des Pme, Protais Ayangma déplore néanmoins le manque «criard» des sites d’exposition et autres salles de spectacles susceptibles de promouvoir la mise en vitrine du savoir-faire des Pme.
Une interpellation aux collectivités territoriales décentralisées et particulièrement à la Communauté urbaine de Douala (C.u.d) qui entend capitaliser ce projet. Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala indique à cet effet la volonté de l’institution qu’il dirige «à promouvoir la corrélation entre la ville et les entreprises.» Par ailleurs, Fritz Ntone Ntone nourrit, au même titre que l’E. Cam, le rêve de «faire de Douala la métropole économique d’Afrique centrale». Des raisons pour les acteurs de prendre la résolution de faire des journées de la Pme des journées d’évaluation de ce secteur qui, à en croire les sources gouvernementales, représente plus de 90% de l’activité économique nationale. Des ambitions saluées par les acteurs de la pme qui croisent les doigts.
© Joseph OLINGA | Le Messager
Outre la création d’une banque agricole, le ministre des Petites et moyennes entreprises évoque la mise sur pied d’un fonds de garantie et d’une agence de promotion et de facilitation des Pme. Au-delà des annonces, les opérateurs attendent juger sur pièce.
La Banque des Petites et moyennes entreprises démarre ses activités en 2013. La structure dont le rôle est d’aider les entreprises et leurs partenaires financiers à prendre des risques, d’aider à l’innovation, de garantir les financements bancaires mais aussi de faciliter des interventions de fonds propres ainsi que le financement des investissements et du cycle d’exploitation est attendue des opérateurs depuis de nombreuses années. Lors de la cérémonie d’ouverture du premier forum international de la Petite et moyenne entreprise (Pme Exchange), le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat a affirmé que les financements préalables à son lancement étaient bouclés. Le professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa indique que «seul l’avis de la Cobac (Commission bancaire d’Afrique centrale, Ndlr) reste attendu.»
L’annonce, salué par les opérateurs du secteur des Pme et ceux des Très petites entreprises (Tpe) est néanmoins conditionnée à une action préalable d’un Fonds de garantie. Une structure dont le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat annonce, également, le début des activités pour l’année 2013. Question, soutient le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa de fournir un encadrement à ses entreprises dont la structuration et le fonctionnement relèvent souvent de l’informel. Un rôle déjà joué par la Bourse de sous-traitance à laquelle le ministre des Pme invite les acteurs de ce secteur à intégrer. Question d’acquérir des notions de gouvernance moderne permettant à l’Etat de pouvoir soutenir les risques qui empêchent aux banques et autres établissements de financement classique de prêter aux opérateurs de petites et moyennes entreprises. Un projet évoluant dans le sillage de l’Agence de promotion et de facilitation des pme annoncée par le ministre des Pme.
Juger sur pièce
Ambitions partagées par Entreprise Cameroun (E. Cam). Le groupement patronal né il y a trois ans qui entend regrouper les acteurs du secteur des Pme appelle les autorités à donner plus d’entrain aux mesures susceptibles de soutenir les Petites et moyennes entreprises et contribuer à la transformation des opérateurs du secteur informel en partenaires de la croissance. Si le président d’E. Cam réitère la volonté de cette organisation patronale à mettre en valeur les acteurs des Pme, Protais Ayangma déplore néanmoins le manque «criard» des sites d’exposition et autres salles de spectacles susceptibles de promouvoir la mise en vitrine du savoir-faire des Pme.
Une interpellation aux collectivités territoriales décentralisées et particulièrement à la Communauté urbaine de Douala (C.u.d) qui entend capitaliser ce projet. Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala indique à cet effet la volonté de l’institution qu’il dirige «à promouvoir la corrélation entre la ville et les entreprises.» Par ailleurs, Fritz Ntone Ntone nourrit, au même titre que l’E. Cam, le rêve de «faire de Douala la métropole économique d’Afrique centrale». Des raisons pour les acteurs de prendre la résolution de faire des journées de la Pme des journées d’évaluation de ce secteur qui, à en croire les sources gouvernementales, représente plus de 90% de l’activité économique nationale. Des ambitions saluées par les acteurs de la pme qui croisent les doigts.