Feuilles de route: Paul Biya classe ses ministres
DOUALA - 28 NOV. 2012
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Au cours du conseil ministériel du 27 novembre 2012, le président de la République a entériné le classement par département ministériel et secteurs d’activité, s’amendant ainsi d’un engagement pris en juin dernier.
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Au cours du conseil ministériel du 27 novembre 2012, le président de la République a entériné le classement par département ministériel et secteurs d’activité, s’amendant ainsi d’un engagement pris en juin dernier.
Comme l’annonçait en exclusivité, Le
Messager, dans son édition du 11 juillet 2012, le chef de l’Etat a
procédé à la « proclamation » des résultats de l’évaluation des feuilles
de route des ministres au cours d’un conseil ministériel à la
Présidence de la République. Hier, 27 novembre 2012 en effet, le chef
de l’Etat a réuni l’ensemble des membres du gouvernement (en dehors de
personnalités absentes du pays) et les plus hauts responsables de son
cabinet pour procéder principalement à « l’évaluation à mi-parcours
des feuilles de route ministérielles », d’après un communiqué publié sur
www.prc.cm le site du Palais de l’Unité. Il s’est notamment agi au
cours de ce conseil, d’un « exposé du Premier ministre à ce sujet, suivi
des directives du Chef de l’Etat », apprend-on à la lecture dudit
communiqué.
Mais de sources bien introduites, Le Messager a appris que passée la phase de l’exposé du chef du gouvernement et les directives du chef de l’Etat, il s’est agi pendant 30 minutes d’échanges entre Paul Biya et ses ministres sous la trame de l’attribution par coefficient des notes attribués à mi-parcours de l’évaluation des chefs de départements ministériels. D’après les mêmes sources, notées sur 134 points par les services du Premier ministre, il fallait pour chaque ministre obtenir 67 points synonyme de moyenne. Ce, sur les critères suivant : « le niveau d’exécution des projets annoncés; les rapports entre les promesses faites par les ministres dans leurs feuilles de route et les attentes socio-économiques ; la cohérence et la précision des objectifs énoncés et l’analyse des retards des exécutions des différents plans ».
Avis définitif
Aussi d’après nos sources, le président a donné des instructions au vu des résultats des évaluations des feuilles de route déclinées par le Premier ministre. Ces ministres ont été classés en plusieurs paliers dont les bons, les moins bons et les médiocres et par secteurs d’activité (questions sociales et éducatives, fonctionnement des institutions, infrastructures ou encore économie et développement) le secteur des infrastructures (eau et énergie, Télécommunications, transports, Domaines et affaires foncières etc.) s’est révélé le moins performant…le moins bon pour parler trivialement. Mais prévient-on dans les allées du pouvoir, ces notes ne portent que sur une évaluation à mi-parcours et non un avis définitif. Aucune information n’a, pour le moment, filtré sur le classement vu sous le prisme premier/dernier.
Joint au téléphone en fin d’après midi d’hier à ce sujet globalement et sur son classement en particulier, le ministre de la communication, porte parole du gouvernement a dit être tenu par l’obligation de réserve et de solidarité prescrite pendant ces assises. « Seul le Premier ministre est habilité à parler du contenu des échanges », a–t-il indiqué. Mais quelques heures avant, sur le perron du Palais de l’Unité le Premier ministre s’est contenté de dire que le gouvernement a reçu « des instructions et des conseils » du chef de l’Etat. « Quant aux détails on en parle pas », a tranché Yang Philemon. Dans l’entourage du chef du gouvernement, on explique cette omerta par le vœu de ne jeter aucun ministre à la vindicte populaire alors que l’évaluation de ce 27 novembre 2012 n’est qu’un travail fait à mi-parcours. Et qu’in fine, les chiffres de l’évaluation des ministres seront publiés dès que celles-ci seront bouclées.
Mais de sources bien introduites, Le Messager a appris que passée la phase de l’exposé du chef du gouvernement et les directives du chef de l’Etat, il s’est agi pendant 30 minutes d’échanges entre Paul Biya et ses ministres sous la trame de l’attribution par coefficient des notes attribués à mi-parcours de l’évaluation des chefs de départements ministériels. D’après les mêmes sources, notées sur 134 points par les services du Premier ministre, il fallait pour chaque ministre obtenir 67 points synonyme de moyenne. Ce, sur les critères suivant : « le niveau d’exécution des projets annoncés; les rapports entre les promesses faites par les ministres dans leurs feuilles de route et les attentes socio-économiques ; la cohérence et la précision des objectifs énoncés et l’analyse des retards des exécutions des différents plans ».
Avis définitif
Aussi d’après nos sources, le président a donné des instructions au vu des résultats des évaluations des feuilles de route déclinées par le Premier ministre. Ces ministres ont été classés en plusieurs paliers dont les bons, les moins bons et les médiocres et par secteurs d’activité (questions sociales et éducatives, fonctionnement des institutions, infrastructures ou encore économie et développement) le secteur des infrastructures (eau et énergie, Télécommunications, transports, Domaines et affaires foncières etc.) s’est révélé le moins performant…le moins bon pour parler trivialement. Mais prévient-on dans les allées du pouvoir, ces notes ne portent que sur une évaluation à mi-parcours et non un avis définitif. Aucune information n’a, pour le moment, filtré sur le classement vu sous le prisme premier/dernier.
Joint au téléphone en fin d’après midi d’hier à ce sujet globalement et sur son classement en particulier, le ministre de la communication, porte parole du gouvernement a dit être tenu par l’obligation de réserve et de solidarité prescrite pendant ces assises. « Seul le Premier ministre est habilité à parler du contenu des échanges », a–t-il indiqué. Mais quelques heures avant, sur le perron du Palais de l’Unité le Premier ministre s’est contenté de dire que le gouvernement a reçu « des instructions et des conseils » du chef de l’Etat. « Quant aux détails on en parle pas », a tranché Yang Philemon. Dans l’entourage du chef du gouvernement, on explique cette omerta par le vœu de ne jeter aucun ministre à la vindicte populaire alors que l’évaluation de ce 27 novembre 2012 n’est qu’un travail fait à mi-parcours. Et qu’in fine, les chiffres de l’évaluation des ministres seront publiés dès que celles-ci seront bouclées.