Feuilles de Route: La présidence à l’épreuve de la célérité
DOUALA - 30 Janvier 2012
© François Bambou | La Nouvelle Expression
C’est cette semaine que la Primature doit acheminer les feuilles de routes du gouvernement à la présidence pour validation, dans les meilleurs délais Bis Repetita, pourrait-on dire au sujet des feuilles de routes du gouvernement, revenues à la mode après le conseil ministériel du 15 décembre dernier.
C’est cette semaine que la Primature doit acheminer les feuilles de routes du gouvernement à la présidence pour validation, dans les meilleurs délais Bis Repetita, pourrait-on dire au sujet des feuilles de routes du gouvernement, revenues à la mode après le conseil ministériel du 15 décembre dernier. Car c’est au moins la troisième fois que le gouvernement a à gérer, avec le même battage médiatique ces feuilles de routes, sensées révolutionner la gouvernance publique dans le pays. Même l’actuel Premier Ministre, à sa nomination il y a deux ans, s’était mis à la mode, communiquant massivement sur les feuilles de routes qu’il allait notifier à ses hommes. On n’en a plus jamais eu de nouvelles.
Mais cette fois sera la bonne, assurent les autorités. D’autant qu’à l’occasion du conseil de ministres du 15 décembre qui a avait suivi le remaniement ministériel, le chef de l’Etat avant tancé son équipe l’enjoignant à faire preuve de plus de célérité dans le traitement des dossiers.
Et au sujet de ces feuilles de route, le président de la république s’était voulu exigeant, sur les délais comme sur la forme: «je demande instamment que chaque membre du Gouvernement établisse dans un délai d’un mois et demi la feuille de route de son département, mentionnant les objectifs, les échéances et les besoins éventuels en ressources humaines. Ces documents me seront transmis dans les quinze jours par Monsieur le Premier Ministre, avec un éventuel avis de sa part. Une fois validées par les services de la Présidence de la République, ces feuilles de route devront faire l’objet dans les six mois, par le département ministériel intéressé, d’un rapport d’étape faisant apparaître les avancées, les retards constatés et leurs raisons. Ces rapports me seront également transmis». En somme, Paul Biya annonce qu’il y «veillera personnellement».
Du déjà entendu également.
Même si l’instruction reçue du chef de l’Etat via le secrétaire général de la présidence indiquait clairement que les feuilles de route devaient émaner des ministres, la primature refuse d’être une simple boîte aux lettres, chargée de convoyer des plis fermés à la présidence. D’où son implication, dans la conception à travers l’atelier méthodologique, ainsi que dans l’élaboration, aux moyens de ce que le chef du gouvernement désigne comme le dialogue entre ses services et les différents ministères.
On l’a d’ailleurs perçu dans le communiqué sanctionnant le conseil de cabinet du 26 janvier dernier. Selon le secrétaire général des services du Premier ministre, Louis Paul Motaze, «le point sur l’élaboration des feuilles de route ministérielles montre que tous les départements ministériels ont déjà transmis leurs projets, lesquels sont conformes au canevas arrêté lors de l’atelier méthodologique. Le temps qui précède la date butoir fixée pour leur acheminement à la Présidence de la République sera mis à profit, pour mener un dialogue stratégique entre les Services du Premier Ministre et les Départements ministériels, afin d’apporter les amendements et ajustements qui s’imposent». Pour se donner cette marge de temps, les services de la primature ont demandé aux membres du gouvernement de transmettre leur copie à la primature avant le délai de 45 jours indiqué par le chef de l’Etat.
Auparavant, l’atelier méthodologique de renforcement des capacités en élaboration des feuilles de route ministérielle organisé sur instruction du chef du gouvernement avec l’appui technique de l’institut supérieur de management public aura permis d’harmoniser la présentation de ces document pour permettre une meilleurs cohérence dans leurs analyse et leur évaluation.
Le délai indiqué par le président indiqué par le président de la république expire cette fin du mois de janvier, et la grande question est de savoir ce que renfermes les feuilles de routes suis seront acheminées à la présidence de la république cette semaine. Mais aussi de savoir avec quels délais la présidence de la république va traiter ces matrices d’action, pour les renvoyer au gouvernement. Car, selon les termes de l’injonction présidentielle, ces feuilles de route ne seront appliquées qu’à partir du moment où la présidence aura marqué son accord.
Or comme on sait. Les labyrinthes administratifs de la présidence, sont souvent décriés par certains membres du gouvernement, comme les véritables retardateurs de l’évolution de certains dossiers.
© François Bambou | La Nouvelle Expression
C’est cette semaine que la Primature doit acheminer les feuilles de routes du gouvernement à la présidence pour validation, dans les meilleurs délais Bis Repetita, pourrait-on dire au sujet des feuilles de routes du gouvernement, revenues à la mode après le conseil ministériel du 15 décembre dernier.
C’est cette semaine que la Primature doit acheminer les feuilles de routes du gouvernement à la présidence pour validation, dans les meilleurs délais Bis Repetita, pourrait-on dire au sujet des feuilles de routes du gouvernement, revenues à la mode après le conseil ministériel du 15 décembre dernier. Car c’est au moins la troisième fois que le gouvernement a à gérer, avec le même battage médiatique ces feuilles de routes, sensées révolutionner la gouvernance publique dans le pays. Même l’actuel Premier Ministre, à sa nomination il y a deux ans, s’était mis à la mode, communiquant massivement sur les feuilles de routes qu’il allait notifier à ses hommes. On n’en a plus jamais eu de nouvelles.
Mais cette fois sera la bonne, assurent les autorités. D’autant qu’à l’occasion du conseil de ministres du 15 décembre qui a avait suivi le remaniement ministériel, le chef de l’Etat avant tancé son équipe l’enjoignant à faire preuve de plus de célérité dans le traitement des dossiers.
Et au sujet de ces feuilles de route, le président de la république s’était voulu exigeant, sur les délais comme sur la forme: «je demande instamment que chaque membre du Gouvernement établisse dans un délai d’un mois et demi la feuille de route de son département, mentionnant les objectifs, les échéances et les besoins éventuels en ressources humaines. Ces documents me seront transmis dans les quinze jours par Monsieur le Premier Ministre, avec un éventuel avis de sa part. Une fois validées par les services de la Présidence de la République, ces feuilles de route devront faire l’objet dans les six mois, par le département ministériel intéressé, d’un rapport d’étape faisant apparaître les avancées, les retards constatés et leurs raisons. Ces rapports me seront également transmis». En somme, Paul Biya annonce qu’il y «veillera personnellement».
Du déjà entendu également.
Même si l’instruction reçue du chef de l’Etat via le secrétaire général de la présidence indiquait clairement que les feuilles de route devaient émaner des ministres, la primature refuse d’être une simple boîte aux lettres, chargée de convoyer des plis fermés à la présidence. D’où son implication, dans la conception à travers l’atelier méthodologique, ainsi que dans l’élaboration, aux moyens de ce que le chef du gouvernement désigne comme le dialogue entre ses services et les différents ministères.
On l’a d’ailleurs perçu dans le communiqué sanctionnant le conseil de cabinet du 26 janvier dernier. Selon le secrétaire général des services du Premier ministre, Louis Paul Motaze, «le point sur l’élaboration des feuilles de route ministérielles montre que tous les départements ministériels ont déjà transmis leurs projets, lesquels sont conformes au canevas arrêté lors de l’atelier méthodologique. Le temps qui précède la date butoir fixée pour leur acheminement à la Présidence de la République sera mis à profit, pour mener un dialogue stratégique entre les Services du Premier Ministre et les Départements ministériels, afin d’apporter les amendements et ajustements qui s’imposent». Pour se donner cette marge de temps, les services de la primature ont demandé aux membres du gouvernement de transmettre leur copie à la primature avant le délai de 45 jours indiqué par le chef de l’Etat.
Auparavant, l’atelier méthodologique de renforcement des capacités en élaboration des feuilles de route ministérielle organisé sur instruction du chef du gouvernement avec l’appui technique de l’institut supérieur de management public aura permis d’harmoniser la présentation de ces document pour permettre une meilleurs cohérence dans leurs analyse et leur évaluation.
Le délai indiqué par le président indiqué par le président de la république expire cette fin du mois de janvier, et la grande question est de savoir ce que renfermes les feuilles de routes suis seront acheminées à la présidence de la république cette semaine. Mais aussi de savoir avec quels délais la présidence de la république va traiter ces matrices d’action, pour les renvoyer au gouvernement. Car, selon les termes de l’injonction présidentielle, ces feuilles de route ne seront appliquées qu’à partir du moment où la présidence aura marqué son accord.
Or comme on sait. Les labyrinthes administratifs de la présidence, sont souvent décriés par certains membres du gouvernement, comme les véritables retardateurs de l’évolution de certains dossiers.