Fête de la jeunesse: Woungly Massaga et des jeunes préparent le boycott du 11 février
YAOUNDE - 21 JAN. 2013
© Florette MANEDONG | Le Messager
© Florette MANEDONG | Le Messager
Ils exigent l’intégration dans la fonction publique de 119 jeunes sans situation précise à ce jour.
Ce ne sont pas, a priori, des
chômeurs, comme l’on pourrait le croire. Il s’agit bien de jeunes ayant
suivi une formation, ayant fait leurs preuves, et travaillant déjà pour
l’Etat camerounais. Il s’agit de la régularisation de 119 jeunes
ex-formateurs Ppte. A ces derniers, il avait été promis en 2004 leur
reversement à la fonction publique en tant que formateurs des Centres de
promotion de la femme et de la famille (Cpff) du ministère de la
Promotion de la femme et de la famille (Minproff) à la fin de leur
contrat. Seulement, passée cette date, et même avec la
contractualisation du personnel des administrations publiques ainsi que
le recrutement de vingt cinq mille (25 000) jeunes dans la fonction
publique en 2011, leur situation n’a toujours pas été régularisée.
Pourtant, il y a exactement 10 années qu’ils ont été recrutés dans le cadre du projet de mise en place d’un dispositif d’appui aux femmes pauvres dans les centres de promotions de la femme, pour encadrer les femmes et les jeunes filles dans des domaines stratégiques tels l’Agro-pastoral, la gestion des projets, l’industrie de l’habillement, les technologies de l’information et de la communication, l’intervention sociale et l’hôtellerie, restauration. La promesse qui leur a été faite n’ayant pas été tenue, Ngouo Woungly-Massaga, commandant Kissamba, vétéran de l’Upc et de l’Alnk a pris le problème à bras le corps.
Dans une correspondance qu’il adresse au directeur du cabinet Civil, conseiller spécial du président de la République, Martin Belinga Eboutou, il demande que cette « injustice criante qui fait qu’ils sont sans statut et quasiment sans véritable salaire, après de multiples et vaines démarches » soit réparée. Sinon, poursuit-il, « nous appelons d’ores et déjà la jeunesse de notre pays, toutes les forces politiques de progrès et toutes les organisations sociales et de défense des droits de l’homme de notre pays à faire du 11 février 2013 une grande journée de solidarité avec ces 119 jeunes et de dénonciation de la gouvernance anti-jeune de votre régime qui se camoufle derrière une intarissable démagogie ». Il conclut son propos en précisant qu’au cas où le chef de l’Etat se contenterait de faire appel à ses services de répression, d’intimidation pour imposer une pseudo- fête de la jeunesse, sans avoir réglé la situation tragique de ces 119 jeunes formateurs, cette mobilisation sera relancée pour le 08 mars en dénonçant cette fois l’incurie, le cynisme du président de la République et en demandant sa démission.
Pourtant, il y a exactement 10 années qu’ils ont été recrutés dans le cadre du projet de mise en place d’un dispositif d’appui aux femmes pauvres dans les centres de promotions de la femme, pour encadrer les femmes et les jeunes filles dans des domaines stratégiques tels l’Agro-pastoral, la gestion des projets, l’industrie de l’habillement, les technologies de l’information et de la communication, l’intervention sociale et l’hôtellerie, restauration. La promesse qui leur a été faite n’ayant pas été tenue, Ngouo Woungly-Massaga, commandant Kissamba, vétéran de l’Upc et de l’Alnk a pris le problème à bras le corps.
Dans une correspondance qu’il adresse au directeur du cabinet Civil, conseiller spécial du président de la République, Martin Belinga Eboutou, il demande que cette « injustice criante qui fait qu’ils sont sans statut et quasiment sans véritable salaire, après de multiples et vaines démarches » soit réparée. Sinon, poursuit-il, « nous appelons d’ores et déjà la jeunesse de notre pays, toutes les forces politiques de progrès et toutes les organisations sociales et de défense des droits de l’homme de notre pays à faire du 11 février 2013 une grande journée de solidarité avec ces 119 jeunes et de dénonciation de la gouvernance anti-jeune de votre régime qui se camoufle derrière une intarissable démagogie ». Il conclut son propos en précisant qu’au cas où le chef de l’Etat se contenterait de faire appel à ses services de répression, d’intimidation pour imposer une pseudo- fête de la jeunesse, sans avoir réglé la situation tragique de ces 119 jeunes formateurs, cette mobilisation sera relancée pour le 08 mars en dénonçant cette fois l’incurie, le cynisme du président de la République et en demandant sa démission.