Fermeture des microfinances: Les professionnels cherchent la thérapie
DOUALA - 24 JUIL. 2013
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Directeurs généraux, responsables financiers et auditeurs internes veulent faire face au phénomène de fermeture des établissements de microfinance au Cameroun.
Ce n’est pas un hasard si les établissements de micro finances (Emf) sont fermés par grappe au Cameroun. Les professionnels de ce secteur d’activité économique le reconnaissent en chœur. La cause principale est à rechercher au niveau de la gouvernance d’entreprise. C’est à cet effet qu’ils se réunissent les 23 et 24 juillet courant à Douala. Sous la houlette du cabinet Microfinance academy, une vingtaine de responsables d’Emf sont penchés sur la problématique du contrôle interne dans la gouvernance de ces structures financières.
Les chiffres font froid dans le dos. Les microfinances perdent en moyenne un milliard Cfa par an. Selon David Kegne, expert, cette réalité est due aux fraudes et autres détournements qui font le quotidien de la gouvernance de ces structures au Cameroun. «La solution à ce phénomène devrait être trouvée dans l’adoption des audits internes permanents au sein des Emf.» Une solution qui rencontre de nombreuses résistances au sein de ces structures qui collectent pourtant les épargnes des millions de Camerounais.
La réalité est pourtant implacable : les microfinances camerounaises, pour l’essentiel, brillent par l’absence d’auditeurs (internes ou externes). Or, face aux multiples faillites que celles-ci connaissent, la nécessité d’élaborer des chartes d’audit interne et, surtout, la reconnaissance et l’extension des prérogatives des auditeurs internes s’avère une exigence. «Il ne suffit pas seulement de reconnaître l’importance des auditeurs internes au sein des établissements de microfinance. Il est question de les rendre indépendants.» Pour que leur travail soit correctement fait, les experts pensent que les auditeurs internes doivent être rattachés au niveau hiérarchique le plus élevé de l’entreprise. A en croire la même source, le rattachement des auditeurs internes aux conseils d’administration des établissements de microfinances serait le gage de la fiabilité de ces structures.
Outre la nécessité de faire comprendre aux professionnels de la microfinance l’importance de l’audit interne et la maîtrise des domaines d’audit interne, le séminaire qui se tient à Douala nourrit l’ambition d’améliorer le système de contrôle interne. Une ambition qui a pour préalable l’identification des principaux risques ainsi que le développement des politiques et procédures opérationnelles pour atténuer ces risques.
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Directeurs généraux, responsables financiers et auditeurs internes veulent faire face au phénomène de fermeture des établissements de microfinance au Cameroun.
Ce n’est pas un hasard si les établissements de micro finances (Emf) sont fermés par grappe au Cameroun. Les professionnels de ce secteur d’activité économique le reconnaissent en chœur. La cause principale est à rechercher au niveau de la gouvernance d’entreprise. C’est à cet effet qu’ils se réunissent les 23 et 24 juillet courant à Douala. Sous la houlette du cabinet Microfinance academy, une vingtaine de responsables d’Emf sont penchés sur la problématique du contrôle interne dans la gouvernance de ces structures financières.
Les chiffres font froid dans le dos. Les microfinances perdent en moyenne un milliard Cfa par an. Selon David Kegne, expert, cette réalité est due aux fraudes et autres détournements qui font le quotidien de la gouvernance de ces structures au Cameroun. «La solution à ce phénomène devrait être trouvée dans l’adoption des audits internes permanents au sein des Emf.» Une solution qui rencontre de nombreuses résistances au sein de ces structures qui collectent pourtant les épargnes des millions de Camerounais.
La réalité est pourtant implacable : les microfinances camerounaises, pour l’essentiel, brillent par l’absence d’auditeurs (internes ou externes). Or, face aux multiples faillites que celles-ci connaissent, la nécessité d’élaborer des chartes d’audit interne et, surtout, la reconnaissance et l’extension des prérogatives des auditeurs internes s’avère une exigence. «Il ne suffit pas seulement de reconnaître l’importance des auditeurs internes au sein des établissements de microfinance. Il est question de les rendre indépendants.» Pour que leur travail soit correctement fait, les experts pensent que les auditeurs internes doivent être rattachés au niveau hiérarchique le plus élevé de l’entreprise. A en croire la même source, le rattachement des auditeurs internes aux conseils d’administration des établissements de microfinances serait le gage de la fiabilité de ces structures.
Outre la nécessité de faire comprendre aux professionnels de la microfinance l’importance de l’audit interne et la maîtrise des domaines d’audit interne, le séminaire qui se tient à Douala nourrit l’ambition d’améliorer le système de contrôle interne. Une ambition qui a pour préalable l’identification des principaux risques ainsi que le développement des politiques et procédures opérationnelles pour atténuer ces risques.