FECAFOOT - Transition: Les grands dossiers qui attendent l’équipe Joseph Owona
DOUALA - 23 JUIL. 2013
© C. T. | Le Messager
Au nom et à la lumière du droit ! Le président du Comité de normalisation et sa dream team auront entre autres défis, la révision des statuts de la Fécafoot au regard de la double exigence du respect de la légalité de la Fifa et au regard de la loi camerounaise relative aux activités sportives et aussi de la légalité interne de la Fécafoot elle-même.
On ne prêche pas à un converti. Ce n’est pas au Pr Josep Owona qu’on va apprendre cet aphorisme. Lui qui a qualifié de « mission Kamikaze », le défi que le Comité de normalisation doit impérativement relever. Conscient que la préparation et l’organisation du processus électoral de la Fécafoot n’est pas une mince affaire, le président dudit Comité sait que son équipe et lui-même doivent faire preuve de transparence, de justice et d’équité à l’égard de toutes les parties intéressées par le football camerounais. Eux qui auront également la délicate mission de gérer les affaires courantes de la Fécafoot dans un climat qu’ils souhaitent tous de « quiétude et d’apaisement des passions, de coopération réciproque et de dévouement aux seuls intérêts du football en général et du football camerounais en particulier », comme l’a rappelé Massayo dans son discours d’installation. En effet, ce dernier a rappelé à ses collaborateurs pour que nul n’en ignore, que c’est le défi du patriotisme qui doit les guider tous ensemble et chacun en particulier, à tous les instants et durant cette délicate période transitoire.
« Le défi de l’olympisme doit animer tout le mouvement sportif en général et le monde du football en particulier. Le défi de l’esprit Fifa doit nous guider à agir tous, pour l’amour et l’intégrité du jeu et des compétitions, pour l’amélioration constante du football, pour la non discrimination et la lutte contre le racisme, pour la promotion des relations amicales entre les membres des associations, les confédérations, les officiels et les joueurs, pour le respect des lois, des statuts, des règlements et des principes du fair-play, pour le respect du code éthique de la Fifa au total », recommande-t-il. Mais aussi le défi d’être toujours en règle avec les lois de la République, la charte des sports sans ingérence spécifique de l’Etat, mécène permanent de la promotion du football camerounais. Le Prof, conscient que le comité qu’il dirige est composé d’hommes de haute expérience en ce qui concerne le sport en général, le football et les clubs en particulier mais également, d’hommes de haute expertise en ce qui concerne le droit et la gestion, a tenu à rassurer l’opinion nationale, le peuple sportif et les amoureux de la balle ronde qu’ils ont fait le serment de « réussir et d’assurer cette mission kamikaze qui nous interpelle ».
Tombi à Roko Sidiki
C’est pourquoi il a d’abord invité tous les personnels de la Fécafoot à « une coopération sans faille pour l’heureuse résurrection de la maison Cameroun-Football de leur maison de travail de tous les jours, d’hier et de demain ». S’adressant de façon insistante et solennelle à Tombi à Roko Sidiki, secrétaire général de la Fécafoot en place, Pr Owona a demandé à celui qu’il appelle affectueusement « mon frère », d’aider le comité à réussir dans sa délicate mais combien exaltante mission de refondation. « L’heure est dramatique, le monde et le Cameroun nous regardent », reconnaît l’ancien ministre de la jeunesse et des sports (Minjes) qui invite à cet effet l’ancienne équipe à « cesser d’être l’éternelle fédération désunie, la fédération maudite du football mondial, toujours encline aux querelles, enracinée dans une mal gouvernance opaque, championne des manœuvres sordides et souterraines. Fédération qui au finish frustre les Camerounais, choque ses propres joueurs et encadreurs. Fédération qui prive les Camerounais et le monde du spectacle réjouissant d’une équipe de Lions indomptables jadis séduisante et qui commençait à prendre place dans le cercle sacré des grandes nations de football ». Il est donc plus que jamais temps, pense-t-il, de stopper l’horrible quadrille des suspensions, championnat de détestable réputation dont le Cameroun détient jusqu’ici la honteuse palme d’or. En un mot, comme en mille, le nouvel homme fort de Tsinga rêve d’une Fécafoot qui réussit, mais surtout qui « porte haut à nouveau le drapeau du pays de Mbappe Leppe, Théophile Abega Mbida, Roger Milla, Thomas Nkono, Joseph Antoine Bell et Samuel Eto’o Fils ». A bon entendeur, le Prof a parlé.
© C. T. | Le Messager
Au nom et à la lumière du droit ! Le président du Comité de normalisation et sa dream team auront entre autres défis, la révision des statuts de la Fécafoot au regard de la double exigence du respect de la légalité de la Fifa et au regard de la loi camerounaise relative aux activités sportives et aussi de la légalité interne de la Fécafoot elle-même.
On ne prêche pas à un converti. Ce n’est pas au Pr Josep Owona qu’on va apprendre cet aphorisme. Lui qui a qualifié de « mission Kamikaze », le défi que le Comité de normalisation doit impérativement relever. Conscient que la préparation et l’organisation du processus électoral de la Fécafoot n’est pas une mince affaire, le président dudit Comité sait que son équipe et lui-même doivent faire preuve de transparence, de justice et d’équité à l’égard de toutes les parties intéressées par le football camerounais. Eux qui auront également la délicate mission de gérer les affaires courantes de la Fécafoot dans un climat qu’ils souhaitent tous de « quiétude et d’apaisement des passions, de coopération réciproque et de dévouement aux seuls intérêts du football en général et du football camerounais en particulier », comme l’a rappelé Massayo dans son discours d’installation. En effet, ce dernier a rappelé à ses collaborateurs pour que nul n’en ignore, que c’est le défi du patriotisme qui doit les guider tous ensemble et chacun en particulier, à tous les instants et durant cette délicate période transitoire.
« Le défi de l’olympisme doit animer tout le mouvement sportif en général et le monde du football en particulier. Le défi de l’esprit Fifa doit nous guider à agir tous, pour l’amour et l’intégrité du jeu et des compétitions, pour l’amélioration constante du football, pour la non discrimination et la lutte contre le racisme, pour la promotion des relations amicales entre les membres des associations, les confédérations, les officiels et les joueurs, pour le respect des lois, des statuts, des règlements et des principes du fair-play, pour le respect du code éthique de la Fifa au total », recommande-t-il. Mais aussi le défi d’être toujours en règle avec les lois de la République, la charte des sports sans ingérence spécifique de l’Etat, mécène permanent de la promotion du football camerounais. Le Prof, conscient que le comité qu’il dirige est composé d’hommes de haute expérience en ce qui concerne le sport en général, le football et les clubs en particulier mais également, d’hommes de haute expertise en ce qui concerne le droit et la gestion, a tenu à rassurer l’opinion nationale, le peuple sportif et les amoureux de la balle ronde qu’ils ont fait le serment de « réussir et d’assurer cette mission kamikaze qui nous interpelle ».
Tombi à Roko Sidiki
C’est pourquoi il a d’abord invité tous les personnels de la Fécafoot à « une coopération sans faille pour l’heureuse résurrection de la maison Cameroun-Football de leur maison de travail de tous les jours, d’hier et de demain ». S’adressant de façon insistante et solennelle à Tombi à Roko Sidiki, secrétaire général de la Fécafoot en place, Pr Owona a demandé à celui qu’il appelle affectueusement « mon frère », d’aider le comité à réussir dans sa délicate mais combien exaltante mission de refondation. « L’heure est dramatique, le monde et le Cameroun nous regardent », reconnaît l’ancien ministre de la jeunesse et des sports (Minjes) qui invite à cet effet l’ancienne équipe à « cesser d’être l’éternelle fédération désunie, la fédération maudite du football mondial, toujours encline aux querelles, enracinée dans une mal gouvernance opaque, championne des manœuvres sordides et souterraines. Fédération qui au finish frustre les Camerounais, choque ses propres joueurs et encadreurs. Fédération qui prive les Camerounais et le monde du spectacle réjouissant d’une équipe de Lions indomptables jadis séduisante et qui commençait à prendre place dans le cercle sacré des grandes nations de football ». Il est donc plus que jamais temps, pense-t-il, de stopper l’horrible quadrille des suspensions, championnat de détestable réputation dont le Cameroun détient jusqu’ici la honteuse palme d’or. En un mot, comme en mille, le nouvel homme fort de Tsinga rêve d’une Fécafoot qui réussit, mais surtout qui « porte haut à nouveau le drapeau du pays de Mbappe Leppe, Théophile Abega Mbida, Roger Milla, Thomas Nkono, Joseph Antoine Bell et Samuel Eto’o Fils ». A bon entendeur, le Prof a parlé.