C’est Tombi à Roko Sidiki qui a essuyé le premier coup de by Savings Wave">canon de Begheni Ndeh.
Le secrétaire général de la Fécafoot est la première victime de la chasse aux sorcières engagée par la nouvelle équipe en place. Au terme d’une réunion du Comité d’urgence que le président par intérim a tenue, le patron de l’administration de la Fécafoot a été «suspendu de ses fonctions pour insubordination». Une décision logique et méritée puisque de sources dignes foi, « Tombi a non seulement refusé d’apporter les clés du bureau du premier vice-président alors qu’il en a fait la promesse, mais il a surtout tenu des propos irrévérencieux » à l’endroit de son désormais patron. Le Sg en saura davantage sur son sort à l’issue de la réunion du Comité exécutif qui sera convoquée conformément à l’article 42 des statuts de la Fécafoot.
A en croire le membre du Comité exécutif, cette décision est le résultat d’un cancer qu’il rêvait de panser. « Je me suis laissé convaincre que ma modeste personne pouvait jouer un rôle de conciliation entre toutes les tendances afin d’apaiser les turbulences que je voyais poindre à l’horizon. Face aux enjeux futurs à savoir la qualification pour le mondial 2014 et la candidature du Cameroun pour le Mondial 2019, je me proposais de réunir autour d’une même table, tous les acteurs de la grande famille football pour qu’ensemble, nous mettions un terme à cette situation. Mais hélas, je me suis rendu compte que le mal était plus profond que ça, que les intérêts extra-sportifs avaient pris le dessus », confesse-t-il.
Sa démission reste à tout le moins curieux puisqu’il ne démissionne
pas de toutes fonctions au sein de la Fécafoot, mais uniquement de son
poste de premier vice-président du bureau du 19 juin dernier. Sauf que,
avec la décision de la Commission de recours de la Fécafoot rendue
mercredi dernier et qui annulait l’Assemblée générale élective du 19
juin, ledit bureau était déjà caduc et n’existait plus. Nous y
reviendrons.