FECAFOOT : Roger Milla peut-il être un bon président ?

 

Cameroun,Cameroon - FECAFOOT : Roger Milla peut-il être un bon président ?L’ex-attaquant vedette des Lions indomptables invité par un comité de redressement à se présenter à l’élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) prévue en novembre.
 
Albert Roger Milla, candidat pour l’élection à la présidence de la Fecafoot ! La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, la semaine dernière. En attendant que le buteur le plus âgé en phase finale de Coupe du monde de football (il avait inscrit un but à 42 ans, au Mondial 1994 aux Usa, lors du match contre la Russie), se déclare officiellement candidat, sa candidature a été proposée par un Comité citoyen. Dechateau Kamdoum, président dudit comité citoyen, le fait savoir à travers ses interventions publiques, sur les ondes des médias locaux. Il dit avoir entrepris un lobbying pour cela. Il avoue que «Roger Milla a le profil pour le poste».

Roger Milla grâce à qui le Cameroun a atteint les quarts de finale de la Coupe du monde 1990 en Italie (un record pour un pays africain à cette époque) est porteur d’espoirs. Son expérience, son intégrité morale et surtout sa notoriété et ses multiples soutiens internationaux peuvent permettre au football camerounais de redécoller, après plus d’une décennie de passage à vide. Pour cela, le Ballon d’or africain 1976 et 1990 devrait s’appuyer sur une équipe d’experts qui ne sont pas encore corrompus par une certaine façon de faire. N’en déplaise à ses détracteurs qui estiment que la Fecafoot ne se gère pas avec les pieds, mais plutôt avec la tête.

Face à ceux-là, une autre version se développe et prend l’exemple de Michel Platini, à la tête de la fédération européenne de football, de Kalusha Bwalya qui dirige la fédération zambienne de football. Pour ces derniers, le footballeur africain du siècle dernier, est un homme intègre.

Le bureau provisoire de la Fecafoot, nommé par la Fifa en pleine crise électorale en juillet 2013 dans le but de relire les textes et organiser des élections à la date butoir du 31 mars (ce dont le Comité de normalisation dirigé par Joseph Owona n’a pas pu faire) tout en gérant les affaires courantes devrait, à moins d’un changement de dernière minute, céder sa place à un nouvel exécutif élu courant novembre.

Du coup, plusieurs candidats se bousculent. L’ancien ministre des Travaux publics Bernard Messengue Avom emporté par le scandale du bitumage de la route Ayos-Bonis, le journaliste Eboua Elame Mikado, Antoine Essomba Eyenga qui a plongé le Tonnerre de Yaoundé dans l’enfer de la deuxième division et John Begheni Ndeh ex ministre des Transports impliqué dans l’affaire Albatros, laquelle a déjà conduit à l’incarcération de plusieurs dignitaires du régime envisagent sérieusement de succéder à Iya Mohammed, ancien président de la Fecafoot arrêté puis transféré  depuis juin 2013 à la prison centrale de Yaoundé Kondengui, pour de présumés détournements de fonds publics à la société de développement de coton, qu’il a dirigée pendant près de 30 ans.

© Source : La Météo


18/08/2014
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