Fécafoot : Mais qui est exactement Tombi A Roko Sidiki ?
Le mystère autour de la personnalité du Secrétaire général Suspendu depuis le 27 juin dernier s’épaissit.
En effet, les nouveaux patrons du football camerounais sont aujourd’hui incapables de dire à qui ils ont réellement affaire et si Tombi à Roko Sidiki est effectivement le nom de celui qui a été employé pendant 4 longues années par la fédération camerounaise de football. Dans le dossier du secrétaire général suspendu, un seul élément, une simple photocopie d’un contrat sur trois pages, là où tous les autres employés ont des photocopies de cartes nationales d’identité, des copies certifiées de leurs actes de naissance, des Curriculum Vitae, des copies d’actes de mariage pour ceux qui sont mariés, ainsi que les photocopies de leurs différents diplômes. Nulle trace de toutes ces pièces dans le dossier de Tombi à Roko qui semble bel et bien sorti de nulle part. En fait, hormis son assistante qui a une copie de sa carte nationale d’identité, personne n’est capable de dire comment il s’appelle réellement, quand il est né, quelles écoles il a fréquenté, quels diplômes il a obtenu, de quelles by Savings Wave">formations il a bénéficié, quel est son statut matrimonial, combien d’enfants il a, etc.
Et encore, quand on parle de la photocopie de son contrat retrouvé à la Fécafoot, un inspecteur du travail rencontré hier parle d’un « authentique scandale ». Dans le contrat, tout ce que l’on sait de Monsieur Tombi, c’est qu’il est « domicilié à Yaoundé », sans qu’aucune adresse précise, ni même une simple boîte postale ne soit mentionnée. Ne parlons même pas du numéro de carte nationale d’identité. Rien du tout.
Ensuite l’on apprend que le contrat est conclu pour une durée de 4 ans renouvelable par tacite reconduction. L’inspecteur du travail nous informe que pour un contrat à durée déterminée, la durée est de deux ans et que dans le cadre d’une association comme la Fécafoot où les dirigeants sont susceptibles d’être changés tous les quatre ans, il n’est pas possible que le contrat puisse être renouvelé par tacite reconduction alors que personne ne sait si le patron des lieux sera le même. Le Secrétaire général étant le seul employé à avoir un contrat à Durée déterminée, celui-ci ne devrait pas aller au-delà de celui de la personne qui le recrute. Or dans le cas d’espèce, le mandat de Mohammed s’achevait le 25 mai, et le contrat de Tombi qui a été signé le 28 juillet 2009 pour quatre années doit s’achever le 24 juillet 2013, soit deux mois après l’expiration du mandat de son mentor. L’on apprend aussi dans ce contrat que Tombi à Roko a droit à un congé de « 24 jours ouvrables par mois ». Ce n’est pas une erreur de frappe de la part du rédacteur du présent article, c’est bien mentionné ainsi dans le contrat. Et même s’il est vrai qu’on a voulu dire 24 jours ouvrables par an et non par mois, cela démontre bien la légèreté avec laquelle ce contrat a été rédigé.
Pour le reste, l’on apprend dans ce contrat de trois pages mal formulées que le Secrétaire général suspendu touchait la rondelette somme de 1million 700 000 FCfa par mois, à laquelle il faut ajouter une dotation mensuelle en carburant de 200 000 FCFA et un crédit de communication mensuel d’un montant de 170 000 FCFA, pour un total de 2 millions 70 000 FCFA. Rien que ça !!!
Joël Atanga