Faux en écriture, surfacturation : Charles Ndongo dans le tourment
• Charles Ndongo pourrait se retrouver bientôt dans les mailles de la justice
• Le DG de la CRTV et l’expert-comptable Bela Belinga sont accusés de surfacturation
• Ces nouveaux éléments fragilisent les accusations portées contre Vamoulke
L’affaire Amadou Vamoulké emportera-t-elle Charles Ndongo ? Les avocats de l’ancien directeur général de la CRTV font de graves révélations mettant en cause la probité morale de Charles Ndongo (actuel DG de la CRTV).
En effet selon le journal Kalara, Me. Benjamin Chouai, Fabrice Epstien et Alice Nkom démontrent que l’attribution du marché d’audit au cabinet BBI de l’expert-comptable Bela Belinga n’a pas respecté les règles de l’art. L’offre du cabinet BBI retenue par la CRTV était pourtant la plus onéreuse. Le DG Charles Ndongo est implicitement accusé de surfacturation.
« Dans leur communiqué publié en début de semaine dans les colonnes de Kalara, les avocats soulignent que la consultation prescrite dans la lettre du ministre des marchés publics n'a jamais eu lieu. "BBI sera en dépit de son offre très supérieure au prix du marché (82,998 millions de francs facturés pour l'ensemble de la mission) mandaté par la CRTV pour effectuer l'audit de ses comptes". Selon de diverses informations obtenues de sources concordantes, le cabinet de M. Bela Belinga a donc bénéficié de surfacturation », révèle le journal qui, après investigation, s’est rendu compte que la même prestation était facturée à 4, 9 millions sous Amadou Vamoulké.
Faux en écriture
Il est également reproché au cabinet BBI recruté par Charles Ndongo d’avoir fait du faux en écriture. En effet selon le conseil d’Amadou Vamoulké, l’expert-comptable Bela Belinga a créé et attribué à leur client un compte débiteur de plus de 2 milliards de francs CFA.
« Dans un communiqué qu'ils ont adressé à Kalara, les avocats de M. Vamoulke le laisse clairement entendre. Benjamin Chouai, Fabrice Epstien et Alice Nkom écrivent "qu'à l'occasion de l'audit des comptes de la CRTV, la société BBI a créé de toutes pièces, un compte débiteur libellé au nom d'Amadou Vamoulké, à hauteur de 2 143 273 811 francs". Ils ajoutent que "cette ligne comptable fictive avait été créée dans le seul but de matérialiser (bien maladroitement) le prétendu détournement reproché à M. Vamoulke, ce en contravention avec les règles déontologiques les plus élémentaires de la profession d'expertise comptable » livre le journal qui indique également que l’expert-comptable dont le rapport d’audit est la pièce maitresse des accusations qui pèsent contre Vamoulke a été viré par le conseil d’administration de la CRTV.
Il lui est entre autres reproché, le "non-respect des règles déontologiques", le "non-respect des obligations contractuelles", le "non-respect des principes de bonne foi et de saine collaboration" avec les service financiers de la CRTV