Famille A ces messieurs de l'occident friands de femmes africaines
Messieurs les amoureux, les amateurs,
les collectionneurs, les violeurs des femmes africaines, vous qui
assouvissez de façon bestiale de vieux fantasmes érotiques et exotiques,
vous qui, bien que jetant votre dévolu sur les femmes de ce continent,
continuez de les traiter comme des esclaves soumises, je vous mets en
garde. Votre pratique est ancestrale car, depuis for longtemps, ces
Africaines exercent sur certains d'entre vous une terrible et
irrésistible passion. Souvenez-vous de la fameuse Reine de Saba. Le Roi
Salomon avait, de son temps déjà, succombé à son irrésistible charme. Il
n'y a pas très longtemps, une sommité mondiale défrayait la chronique:
D.S.K a perdu tous ses honneurs, comme dirait Calixthe B., ses hautes
fonctions, sa présidentiabilité républicaine, et tant d'autres choses à
cause de Nafi Diallo, encore une belle et irrésistible Africaine ! Qui
ne se souvient pas de Zaya, cette belle Africaine aussi (le Maghreb fait
partie de l'Afrique) que d'illustres footballeurs professionnels ont
«ngolo-ngoloté». Elle était mineure, bien que prostituée. L'ami Franck R
et son acolyte Ben sont encore dans les affres de la justice.
Mais
il y a aussi cet homme d'état italien, et ses célèbres «Bunga-bunga»,
partouzes et orgies au cours desquelles notre Berlusconi, car tel est
son nom, avait pour favorite une mineure Africaine: Karima Al Mahroug,
la célèbre «Ruby». Il vient d'être lourdement condamné pour cela. Vous
avez une longue et vieille pratique impunie dans vos colonies : le viol.
Depuis l'esclavage et pendant la période coloniale, il est
incontestable que la grande, la très grande majorité même des enfants
métis des Amériques, des Antilles, des départements et territoires
d'Outre-mer, et de l'empire colonial sont hélas le fruit de viols. Même
les missionnaires religieux font partie de ce bal des violeurs de
Négresses impunis. Il était courant, dans les pratiques et l'application
du Code Noir, de l'indigenat, que le Maître se serve, car les femmes
étaient considérées comme ses by Savings Wave">meubles,
et dans les colonies, il avait un droit de cuissage incontesté.
Messieurs, vous affinez vos pratiques en mettant au point des choses
incroyables dans votre loi, au sujet du Code et du séjour des étrangers
et demandeurs d'asile, le fameux CESEDA. On peut y relever que les
étrangères mariées aux Français sont tributaires d'une période de trois à
quatre ans de soumission totale et absolue. C'est qu'il y a une épée de
Damoclès, la rupture de la vie commune. Cette rupture est un motif de
non renouvellement du titre de séjour, qui nécessite toujours la
présence du Bwana, pardon, du conjoint français.
Mais alors
comment expliquer que vous freiniez des quatre fers pour délivrer des
visas aux conjointes de Français qui veulent quitter leurs Républiques
bananières et rejoindre leurs époux en métropole? Après avoir franchi
toutes les embûches et les pièges que vous leur avez sournoisement
tendus à travers les formalités qui conduisent à la transcription du
mariage, il leur arrive d'attendre plus d'un an avant de rejoindre leur
homme. Pourtant, par ailleurs, on remarque un afflux très important de
prostituées africaines! Quand on connaît les critères drastiques pour
obtenir ce visa, c'est à se demander sur quoi se fondent les ronds de
cuir pour laisser passer ces péripatéticiennes exotiques. Parce que vous
êtes vicieux, parce que vous entretenez et remettez à un rythme
contemporain de vieilles pratiques que l'on croyait éteintes, parce que
vous prétendez par-dessus le marché être la norme, la valeur absolue et
la référence morale alors que vous êtes la déchéance faite chair, vous
comprendrez que je ne puis jamais, mais alors jamais vous tendre la
main, je ne vous salue point.
© journalducameroun.com
François Zo Omevele
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Copyright © François Zo Omevele, Yaoundé - Cameroun | 28-06-2013