Faits divers: Il tue sauvagement sa copine enceinte
Yaoundé, 10 Décembre 2012
© Rita DIBA | Cameroon Tribune
Le meurtrier présumé n'a pas échappé à la fureur des populations de Bilongué samedi soir.
Un crime passionnel, d'une férocité extrême. Pour les habitants de Bilonguè, au lieu-dit Sous-Manguiers, Eric Djomo, 32 ans, auteur de ce sauvage assassinat, ne pouvait pas sortir vivant du quartier. Sa victime, Fanny Metafeu, 20 ans, git dans une rivière de sang, le corps déchiré par de nombreux coups de poignard. A la place des yeux, deux trous béants creusés par la lame. Les seins ont subi le même outrage. Au niveau des organes génitaux, l'horreur est à son paroxysme. Avec ses deux couteaux, Eric Djomo a mis le bas-ventre de sa « dulcinée » en pièces.
Fanny Metafeu mourra dans d'atroces souffrances dans la chambre de sa sœur aînée. Elle s'y était réfugiée pour échapper aux coups de couteau de son bourreau. Ce sera en vain. Ses cris d'agonie retentissent aux oreilles de sa sœur, impuissante. Celle-ci a été mise de force à la porte de chez elle par Eric Djomo, sous la menace de ses armes. Son mari, qui aura tenté de résister, sera contraint de céder devant les poignards, courant rapidement chercher de l'aide dans le voisinage. Tout le monde s'y met pour appeler les secours. Le bailleur donne l'alerte auprès des policiers. Mais personne ne pourra sauver la jeune fille. Il est plus de 19h quand elle rend l'âme. Fanny Metafeu était enceinte de deux mois.
La tragédie commence trois heures plus tôt. Eric Djomo, amoureux éconduit depuis deux mois, continue de harceler la jeune fille. Leur histoire d'amour, d'après des proches, aurait commencé à Bafoussam, d'où la jeune fille a débarqué il y a un an. Mais au fil des semaines, la famille constate qu'à chaque fois que Fanny M. revient d'une rencontre avec son amant, vivant à Deido, son corps est couvert d'hématomes et son visage est tuméfié. Son petit ami est du genre très violent. Inquiets pour elle, ils lui demandent de rompre cette relation. Ce qu'elle finit par accepter non sans mal, encore très amoureuse.
Une rupture dont a fini par se venger l'ex-petit ami. Il essaiera même de mettre le feu à la maison à la suite de son crime. Mais l'unique bûchette d'allumette qu'il fera craquer après avoir ouvert la bouteille de gaz ne s'embrasera pas. Et devant la sauvagerie de son meurtre, prémédité, les populations ne peuvent contenir leur colère. Des gaillards se jettent sur Eric Djomo pour le maîtriser. Dans la mêlée, le forcené blesse quatre personnes, mais la loi du nombre finit par triompher. On le roue de coups, on lui rend volontiers ses coups de poignard et à 21h, il emprunte le même chemin de non retour que Fanny Metafeu.
Et pour clore cette journée d'une rare violence, le fou furieux désormais mort est transporté dans sa voiture. Transformée quelques instants plus tard en brasier. Les forces de l'ordre, bien que descendues sur les lieux pendant les évènements, ne pourront rien face au déchaînement de la foule.
© Rita DIBA | Cameroon Tribune
Le meurtrier présumé n'a pas échappé à la fureur des populations de Bilongué samedi soir.
Un crime passionnel, d'une férocité extrême. Pour les habitants de Bilonguè, au lieu-dit Sous-Manguiers, Eric Djomo, 32 ans, auteur de ce sauvage assassinat, ne pouvait pas sortir vivant du quartier. Sa victime, Fanny Metafeu, 20 ans, git dans une rivière de sang, le corps déchiré par de nombreux coups de poignard. A la place des yeux, deux trous béants creusés par la lame. Les seins ont subi le même outrage. Au niveau des organes génitaux, l'horreur est à son paroxysme. Avec ses deux couteaux, Eric Djomo a mis le bas-ventre de sa « dulcinée » en pièces.
Fanny Metafeu mourra dans d'atroces souffrances dans la chambre de sa sœur aînée. Elle s'y était réfugiée pour échapper aux coups de couteau de son bourreau. Ce sera en vain. Ses cris d'agonie retentissent aux oreilles de sa sœur, impuissante. Celle-ci a été mise de force à la porte de chez elle par Eric Djomo, sous la menace de ses armes. Son mari, qui aura tenté de résister, sera contraint de céder devant les poignards, courant rapidement chercher de l'aide dans le voisinage. Tout le monde s'y met pour appeler les secours. Le bailleur donne l'alerte auprès des policiers. Mais personne ne pourra sauver la jeune fille. Il est plus de 19h quand elle rend l'âme. Fanny Metafeu était enceinte de deux mois.
La tragédie commence trois heures plus tôt. Eric Djomo, amoureux éconduit depuis deux mois, continue de harceler la jeune fille. Leur histoire d'amour, d'après des proches, aurait commencé à Bafoussam, d'où la jeune fille a débarqué il y a un an. Mais au fil des semaines, la famille constate qu'à chaque fois que Fanny M. revient d'une rencontre avec son amant, vivant à Deido, son corps est couvert d'hématomes et son visage est tuméfié. Son petit ami est du genre très violent. Inquiets pour elle, ils lui demandent de rompre cette relation. Ce qu'elle finit par accepter non sans mal, encore très amoureuse.
Une rupture dont a fini par se venger l'ex-petit ami. Il essaiera même de mettre le feu à la maison à la suite de son crime. Mais l'unique bûchette d'allumette qu'il fera craquer après avoir ouvert la bouteille de gaz ne s'embrasera pas. Et devant la sauvagerie de son meurtre, prémédité, les populations ne peuvent contenir leur colère. Des gaillards se jettent sur Eric Djomo pour le maîtriser. Dans la mêlée, le forcené blesse quatre personnes, mais la loi du nombre finit par triompher. On le roue de coups, on lui rend volontiers ses coups de poignard et à 21h, il emprunte le même chemin de non retour que Fanny Metafeu.
Et pour clore cette journée d'une rare violence, le fou furieux désormais mort est transporté dans sa voiture. Transformée quelques instants plus tard en brasier. Les forces de l'ordre, bien que descendues sur les lieux pendant les évènements, ne pourront rien face au déchaînement de la foule.