Extrait du projet de société du MRC: Moderniser les Institutions de la République
YAOUNDÉ - 01 Octobre 2012
© Daniel Kameni | Correspondance
2.- Moderniser les Institutions de la République
2.1. La Constitution
La modernisation des institutions publiques passe par une reforme de la Constitution. Il s'agit d'une reforme prioritaire qu'il faudra engager sans retard, d'une part, pour donner une traduction constitutionnelle au nouveau Pacte politique républicain, d'autre part pour élever le niveau de la gouvernance démocratique a hauteur des standards modernes observables dans des pays de niveau comparable a celui du Cameroun.
Concrètement, il s'agira de Reformer la Constitution notamment pour rechercher un équilibre des pouvoirs, régler les aspects des questions électorales de nature constitutionnelle telles que l'élection présidentielle a deux tours, la fixation de l'âge électoral a 18 ans et consacrer ceux des résultats des assises nationales de la fraternité devant être inscrits dans la Constitution.
La reforme politique et institutionnelle portera en outre sur les secteurs de la Justice, de la sécurité et de la défense, la politique linguistique, la politique foncière.
2.2. L’Etat de droit et la justice
Toute justice performante répondant aux attentes des justiciable et respectueux du peuple au nom duquel elle est rendue repose sur un Etat de droit. La loi doit être juste et largement diffusée et appliquée sans discrimination aucune à tous, Etat et citoyens quels qu’ils soient. Le respect scrupuleux de l’égalité devant la loi est une condition de l’acceptation de celle-ci autant que de la sécurité juridique. Tout citoyen camerounais, tout investisseur national ou étranger doit avoir l’assurance que la même loi sera appliquée à tous, et que ses biens ne seront pas spoliés par une justice à géométrie variable.
Dans le secteur de la Justice plus particulièrement, il s'agira de parachever la reforme du système judiciaire notamment en réglant la question des juridictions traditionnelles, l'indépendance de la justice notamment a travers le système de nomination des magistrats, la création et la mise en place des juridictions manquantes.
2.3. La gouvernance publique et la lutte contre la corruption.
2.3.1. La gouvernance publique
- La transparence sera au cœur de la gestion publique. A cet égard, il faudra mettre fin a l'opacité qui entoure notamment la gestion des ressources du pays. Les Camerounais seront informes directement ou par le biais de la représentation nationale, notamment des conditions d'attribution des permis d'exploitation des ressources naturelles.
2.3.2. La lutte contre la corruption
Le MRC est convaincu que l'efficacité de la lutte contre la corruption exige une stratégie orientée de haut en bas. L'exemplarité des responsables du niveau supérieur est la condition de leur autorité vis-à- vis de leurs collaborateurs. C'est du reste au niveau des strates supérieures des administrations et autres structures publiques qu'il est possible d'atteindre l'objectif de la tolérance zéro. Le MRC devra donc veiller à l'exemplarité à commencer dans ses propres rangs.
L'efficacité de la lutte contre la corruption passe ensuite par une restructuration des institutions créées a cet effet. Il faudra en diminuer le nombre dans le cadre d'une refonte institutionnelle, mieux définir leurs missions et rationaliser leur fonctionnement.
© Daniel Kameni | Correspondance
La
modernisation des institutions publiques passe par une reforme de la
Constitution. Il s'agit d'une reforme prioritaire qu'il faudra engager
sans retard
2.- Moderniser les Institutions de la République
2.1. La Constitution
La modernisation des institutions publiques passe par une reforme de la Constitution. Il s'agit d'une reforme prioritaire qu'il faudra engager sans retard, d'une part, pour donner une traduction constitutionnelle au nouveau Pacte politique républicain, d'autre part pour élever le niveau de la gouvernance démocratique a hauteur des standards modernes observables dans des pays de niveau comparable a celui du Cameroun.
Concrètement, il s'agira de Reformer la Constitution notamment pour rechercher un équilibre des pouvoirs, régler les aspects des questions électorales de nature constitutionnelle telles que l'élection présidentielle a deux tours, la fixation de l'âge électoral a 18 ans et consacrer ceux des résultats des assises nationales de la fraternité devant être inscrits dans la Constitution.
La reforme politique et institutionnelle portera en outre sur les secteurs de la Justice, de la sécurité et de la défense, la politique linguistique, la politique foncière.
2.2. L’Etat de droit et la justice
Toute justice performante répondant aux attentes des justiciable et respectueux du peuple au nom duquel elle est rendue repose sur un Etat de droit. La loi doit être juste et largement diffusée et appliquée sans discrimination aucune à tous, Etat et citoyens quels qu’ils soient. Le respect scrupuleux de l’égalité devant la loi est une condition de l’acceptation de celle-ci autant que de la sécurité juridique. Tout citoyen camerounais, tout investisseur national ou étranger doit avoir l’assurance que la même loi sera appliquée à tous, et que ses biens ne seront pas spoliés par une justice à géométrie variable.
Dans le secteur de la Justice plus particulièrement, il s'agira de parachever la reforme du système judiciaire notamment en réglant la question des juridictions traditionnelles, l'indépendance de la justice notamment a travers le système de nomination des magistrats, la création et la mise en place des juridictions manquantes.
2.3. La gouvernance publique et la lutte contre la corruption.
2.3.1. La gouvernance publique
- La transparence sera au cœur de la gestion publique. A cet égard, il faudra mettre fin a l'opacité qui entoure notamment la gestion des ressources du pays. Les Camerounais seront informes directement ou par le biais de la représentation nationale, notamment des conditions d'attribution des permis d'exploitation des ressources naturelles.
2.3.2. La lutte contre la corruption
Le MRC est convaincu que l'efficacité de la lutte contre la corruption exige une stratégie orientée de haut en bas. L'exemplarité des responsables du niveau supérieur est la condition de leur autorité vis-à- vis de leurs collaborateurs. C'est du reste au niveau des strates supérieures des administrations et autres structures publiques qu'il est possible d'atteindre l'objectif de la tolérance zéro. Le MRC devra donc veiller à l'exemplarité à commencer dans ses propres rangs.
L'efficacité de la lutte contre la corruption passe ensuite par une restructuration des institutions créées a cet effet. Il faudra en diminuer le nombre dans le cadre d'une refonte institutionnelle, mieux définir leurs missions et rationaliser leur fonctionnement.