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25 enseignants et 43 candidats aux examens Decc sont concernés par ces décisions du Minesec.

Certains intervenants convaincus de comportements délictueux aux examens officiels de la session 2012 sont désormais fixés sur leur sort. Deux décisions du ministre des Enseignements secondaires, Louis Bapes Bapes, datées du 17 janvier 2013, infligent des sanctions aux candidats, enseignants et divers autres acteurs du processus de collation des diplômes, pour les examens relevant de la Direction des examens, des concours et de la certification (Decc). Au total, il s'agit de 25 enseignants exerçant des fonctions de responsabilité ou non, de 43 candidats et agents recrutés pour les aider à frauder, à divers niveaux de la chaîne.

Pour l'essentiel, il est reproché à la plupart des chefs d'établissements le dépôt tardif des dossiers, le détournement des frais d'inscription, le faux, la sous-traitance des candidats et les inscriptions frauduleuses. En effet, l'un d'entre eux a fabriqué deux cartes d'identité au même candidat, avec des actes différents tandis que David Koeke, le directeur du Ces de Gadji, à Batouri, a inscrit à lui tout seul 26 candidats libres comme réguliers et a fabriqué de fausses cartes aux mercenaires, pour remplacer les vrais candidats. Ceux de leurs collaborateurs qui ont assumé les fonctions de chef ou membre de secrétariat, chargé de mission, surveillant de salle ou correcteur, sont punis pour avoir fait preuve de négligence ou de légèreté dans la conduite de leurs missions, la substitution des copies, le rançonnement des candidats, la correction fantaisiste ou la falsification des notes.

Selon la gravité des fautes et la nomenclature des sanctions prévues, sept d'entre eux ont reçu des lettres d'observations, tandis que les autres reçoivent un retrait de confiance de un à trois ans. Le directeur de l'Enieg de Bamenda, Emmanuel Galega, reçoit en même temps que ses collègues Felix Forti et Gohla Ndjodzeka, 4 mois de suspension de fonction et un an de retrait de confiance pour correction fantaisiste et falsification des notes de mathématiques au concours d'entrée dans les écoles normales d'instituteurs,.

La plupart des élèves sanctionnés le sont pour « substitution de candidat », c'est-à-dire la tentative de faire composer quelqu'un d'autre à la place du vrai candidat. Le phénomène est associé à un autre, « le faux et l'usage de faux ». Selon le document, plusieurs candidats ont falsifié leur âge pour tenter de le réduire, pour tenter leurs chances aux examens et plus tard dans les concours administratifs. Quelques uns ont triché, tandis que la dernière catégorie concerne les candidats qui se sont retrouvés dans les centres d'examen avec des téléphones portables. Dans certains cas, ces objets interdits ont même sonné pendant les épreuves. En dehors de l'annulation de la session 2012, les fraudeurs reçoivent des suspensions allant de un à trois ans.