Exaction Administrative: Un adjoint au préfet tabasse un maire à Mfou
YAOUNDÉ - 28 Mai 2012
© Alain Bertrand Nkongo | L'Anecdote
Au centre de l'affrontement, dans la soirée de vendredi 18 mai à Mfou, l'autorité administrative en second du département de la Mefou et Afamba n'a pas pu supporter les yeux doux qu'il lisait dans le comportement du chef en 2e de l'exécutif communal.
© Alain Bertrand Nkongo | L'Anecdote
Au centre de l'affrontement, dans la soirée de vendredi 18 mai à Mfou, l'autorité administrative en second du département de la Mefou et Afamba n'a pas pu supporter les yeux doux qu'il lisait dans le comportement du chef en 2e de l'exécutif communal.
L'affaire berce désormais les
conversations dans la plupart des milieux de la ville de Mfou. La
dulcinée à l'origine de l'affrontement entre les deux autorités
administrative et politique du département de la Mefou et Afamba et de
l'arrondissement de Mfou est elle aussi depuis lors quand elle n'est pas
regardée longuement avec des commentaires appuyés, est pointée d'un
doigt… à tout coin de rue. Et pour cause, sieur Mabaya Essomba, 1er
adjoint préfectoral qui d'ordinaire ne manque pas de venir prendre les
nouvelles de son autre «cœur» (l'homme est marié officiellement), une
jeune fille à la poitrine bien ferme, au «derrière» considérablement
rebondit à une paire de lèvres pulpeuses et à un teint et une chevelure
brésiliennes, dans la vingtaine n'a pas supporté les yeux doux qu'il
aurait détecté dans le regard du 1er adjoint du maire de la commune de
Mfou. On aurait dit la guerre des adjoints! Dans cette vente emportée où
sert la jeune camerounaise qui fait battre le cœur de l'autorité
départementale, le 1er adjoint au maire et son patron Roger Belinga
ainsi que d'autres collaborateurs prenaient un dernier pot, après une
journée de travail intense marquée par les activités de la fête du 20
mai.
Quand arrive Mabaya Essomba que l'on dit véritable patron de la Mefou et Afamba, son chef Sibama Bichock ayant une santé approximative, autour de minuit ce jour, l'ambiance change subitement au constat des allers et retours de sa chérie sur la table des Vip, particulièrement auteur de l'adjoint communal. «Fermez-moi ce bar, il se fait tard» tonne-t-il. «M. le préfet, nous sommes encore entrain de prendre un, pot». Répond avec considération Roger Belinga le maire de Mfou. Niet! Mabaya Essomba va appeler au secours le commandant de compagnie de la ville, Voundi Emane. Ce dernier qui lâche difficilement son ami ne daigne pas venir à la rescousse de M. le Préfet. C'est ainsi que Mabaya Essomba va décider de résoudre le problème à sa manière en rudoyant violemment l'adjoint au maire. Des sources, n'eût été l'intervention de Roger Belinga et ses autres collaborateurs, le 1er adjoint au préfet aurait crée un incident de grande envergure... De fait, dans la ville chef-lieu du département de la Mefou et Afamba, les populations disent Mabaya Essomba coutumier des actes de déshonneur lié à son rang dans l'administration départementale. Il est du litige foncier qui oppose les familles Mbassegue et Essomba Zang à Nkoulou. En effet, M.Essomba Zang, en complicité patente avec Wong Ondoua, conseiller technique au Mincommerce qui dit avoir le soutien inconditionnel du ministre Mbarga Atangana dans cette sale besogne et le 1er adjoint préfectoral est entrain d'outrepasser la limite naturelle, la rivière Melo'o pour enjamber dans la parcelle de terrain bicentenaire de la famille Mbassegue. Malgré les témoignages des anciens et des documents prouvant le droit de la famille Mbassegue sur l'espace, rien ne décourage la bande chapeauté M. Sibama Bichock qu'accompagne la plupart des autorités départementales, notamment celles du cadastre et la Gendarmerie. Le commandant de compagnie en fait désormais son fond de commerce. Il enverrait régulièrement ses éléments sur la parcelle querellée afin d'arrêter les membres de la famille Mbassegue que ces derniers peuvent rencontrer. Il faut débourser entre 25 000 et 30 000 fcfa au commandant pour retrouver sa liberté. Les négociations s'effectueraient la plupart de temps dans les ventes-emportées. Pour un ci ou ça qui mêle la gendarmerie à Mfou, le commandant exige ses 25 000 fcfa. Sentant l'étau se refermer sur lui de plus en plus, avec la sollicitation par M. Fernand Guy Bana Mbassegue pour la famille Mbassegue, des hautes instances de la République, notamment-le Minatd, la Conac, les services du gouverneur de la région du centre,..., le préfet Sibama aurait choisi d'impliquer malhonnêtement le chef du village de Nkoulou. Des sources, l'autorité administrative départementale aurait instruit au chef de village de Nkoulou d'intimer l'arrêt des travaux sur le terrain litigieux «suite aux résolutions de la commission de règlement de litige de Mars 2012». Alors qu'en fait, il n’y a jamais eu de résolutions d'une quelconque commission de règlement du litige. Une correspondance qui met en portes à faux le chef de village Nkoulou qui avait signé en juillet 2008 le procès verbal reconnaissant la famille Mbassegue propriétaire des lieux. On y lit «décision: le chef de village et ses notables ont statué et décidé ce qui suit: la rivière reste et demeure leur limite inchangée, la parcelle de terrain litigieuse revient à la famille Mbassegue. Elle doit continuer à exploiter la dite parcelle de terrain jusqu'à la rivière. La famille Zang Etienne n'a aucun droit ni titre sur cette parcelle de terrain». Nous y reviendrons. |
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