Evocation: L’UPC a 64 ans
YAOUNDÉ - 10 Avril 2012
© Jacques Bessala Manga | Le Jour
Le parti célèbre l’anniversaire de sa création alors que la réconciliation peine à se réaliser.
Le 10 avril 1948, naissait l’Union des populations du Cameroun. En très peu de temps, sous la bannière d’Um Nyobé, Osendé Afana, Abel Kingué, Félix Roland Moumié, et d’autres encore, l’Upc a réussi à devenir la principale force politique du Cameroun.
Après une période faste, l’Upc va s’aliéner l’autorité coloniale, en revendiquant ostentatoirement l’indépendance du Cameroun. Obligé d’entrer en clandestinité, Um Nyobé et ses camarades vont subir l’une des répressions les plus sanglantes de l’histoire des luttes d’indépendance en Afrique. La plupart d’entre eux seront assassinés dans la clandestinité.
En 1990, à la faveur de la réinstauration du multipartisme au Cameroun, le parti va renaître de ses cendres, réussissant au passage à briguer 18 postes de députés à l’Assemblée nationale du Cameroun lors de la législature de 1992-1997. Une période faste qui s‘est rapidement détériorée, à cause de querelles de leadership entre ses dirigeants. La querelle perdure et le parti est au bord de l’implosion. Même si de multiples tentatives de réconciliation entre frères ennemis ont actuellement cours, la division a relégué aux oubliettes l’anniversaire du plus ancien parti politique camerounais.
© Jacques Bessala Manga | Le Jour
Le parti célèbre l’anniversaire de sa création alors que la réconciliation peine à se réaliser.
Le 10 avril 1948, naissait l’Union des populations du Cameroun. En très peu de temps, sous la bannière d’Um Nyobé, Osendé Afana, Abel Kingué, Félix Roland Moumié, et d’autres encore, l’Upc a réussi à devenir la principale force politique du Cameroun.
Après une période faste, l’Upc va s’aliéner l’autorité coloniale, en revendiquant ostentatoirement l’indépendance du Cameroun. Obligé d’entrer en clandestinité, Um Nyobé et ses camarades vont subir l’une des répressions les plus sanglantes de l’histoire des luttes d’indépendance en Afrique. La plupart d’entre eux seront assassinés dans la clandestinité.
En 1990, à la faveur de la réinstauration du multipartisme au Cameroun, le parti va renaître de ses cendres, réussissant au passage à briguer 18 postes de députés à l’Assemblée nationale du Cameroun lors de la législature de 1992-1997. Une période faste qui s‘est rapidement détériorée, à cause de querelles de leadership entre ses dirigeants. La querelle perdure et le parti est au bord de l’implosion. Même si de multiples tentatives de réconciliation entre frères ennemis ont actuellement cours, la division a relégué aux oubliettes l’anniversaire du plus ancien parti politique camerounais.