Evasion spectaculaire : Comment Paul et Chantal (Vigouroux) ont déjoué leurs geôliers pour quitter la prison Cameroun (Indiscrétions)
Source: Cameroonvoice 24 06 2019
Aux dernières nouvelles, le président apparent du Cameroun aurait déjoué la vigilance de ses geôliers de tous bords, et se trouverait sur le vieux continent, probablement en Suisse, pays spécialisé avec la France dans le recel des dictateurs africains aux abois.
Emprisonné depuis environ 9 mois dans la cellule châtelaine de sa retraite villageoise (de Mvomeka'a par Meyomessala) d'où il ne sortait ces derniers temps que pour des inaugurations de chrysanthèmes, méchamment assigné à résidence au Cameroun par la Brigade-Anti-Sardinard qui n'a eu de cesse de lui promettre bains d'œufs et de tomates pourris, s'il mettait les pieds en Europe, le vieux président camerounais se trouve depuis dimanche soir dans un pays appelé Europe.
Comment cela a-t-il pu être possible alors que ses « proches » collaborateurs qui cherchent à étouffer le nonagénaire grabataire sur place au Cameroun jusqu'à ce que m**t s'en suive, ont juré sa perte, en communiquant en tant que de besoin à la BAS le calendrier des "sorties prochaines" ?
Selon des indiscrétions, c'est pour des raisons humanitaires que le président issu du hold-up électoral (perpétré par ses collaborateurs avec la complicité du Conseil Constitutionnel dans le but de se donner le temps de se mettre d'accord sur le nom de son successeur) aurait bénéficié de la complaisance de, Sa Sérénissime Ferdinand Ngoh Ngoh, président réel -par délégation arrachée de signature-, cumulativement avec ses fonctions de ministre d'Etat Secrétaire Général de la Présidence. Plus exactement, la jeune épouse Chantal du vieux président malade ayant des accointances très serrés avec le gardien chef de prison ou kidnappeur en chef, Ferdinand Ngoh Ngoh, celui-là même qui détient aussi le président de la République élu Maurice Kamto dans d'autres cellules, moins confortables celles-là de cette vaste prison de 475.452 Km qu'est le Cameroun.
Le deal entre le président réel en attente d'adoubement ou de proclamation et la régente Chantal aurait été que le premier veille à ce que la BAS ne soit au courant du déplacement du vieux pour un séjour médical au pays dénommé Europe que lorsque le voyage aura été déjà effectué. En revanche, celle-ci qui met le haut de chausse à la maison depuis que le vieux n'est plus en possession de tous ses moyens, s'engageait sous serment à ramener dans les brefs délais l'illustre otage du clan Nanga après avoir veillé à ce qu'il lui soit administré toutes les potions nécessaires à son rôle de marionnette, compte tenu des défaillances physiques et physiologiques récentes.
Par exemple, le 20 mai dernier lors du banquet traditionnel des grands de ce pays au palais de l'Unité, le nonagénaire président apparent, visiblement sorti de sa léthargie plus tôt dans la journée à coups de Tramadol, a donné du fil à retordre à la régente Chantal, obligée, en mondovision, de lui soulever bras et jambes, de lui redresser tête, menton et épaules pour le tirer de son hébètement.
Même si pour d'autres il feignait juste un état de trouble bipolaire pour que ceux qui le tiennent captif lui lâchent un peu la grappe et le laissent un peu renouer avec Genève, son fameux "Intercontinental" et son célèbre lac, le Léman.
C'est à cela qu'aurait, semble-t-il, servi le coup de la langue de Chantou sortie en mode langue de serpent (regarder la vidéo ci-dessus, juste après que Chantal a tenté pour la 2ème fois d'élever les bras de Paupol 1er), pour convaincre ceux qui veulent la tête de son présidentiel mari qu'il n'est plus qu'un pantin manipulable entre les mains de la marionnettiste, qui répond de lui.
Auquel cas il y serait parvenu.
Et pour le cas d'espèce, la BAS n'y a vu que rouge, trop préoccupée le week-end dernier à préparer l'Opération "Game Over" que beaucoup disent avoir été une réussite. Un revers stratégique que le peuple du Changement paiera sans doute lourdement, le dictateur et son épouse se frottant les mains et narguant les Camerounais d'avoir réussi à échapper aux hôpitaux mouroirs qu'ils ont érigés au Cameroun, pour aller se soigner dans le confort européen. Mais les résultats de l'opération Game Over et les résolutions dont elle a accouché ne valaient-ils pas cette petite faille qui a permis au couple dirigé par la franco-camerounaise Chantal Pulchérie Vigouroux (encore appelé Biya) de réaliser son évasion ? Puisque, de toute façon, les carottes sont cuites pour le régime !.