Dans l’affaire ministère public contre Emmanuel Etoundi Oyono, les cinq témoins de l’accusation sont attendus devant la barre le 21 août 2013. C’est la substance de l’audience de mercredi 14 août 2013 devant le Tribunal de grande instance (Tgi) de Yaoundé. Dans cette affaire, le collège des juges est présidé le président du Tgi en personne, Gilbert Schlick.
Comme à l’accoutumée, Emmanuel Etoundi Oyono, le directeur général du Port autonome de Douala (Pad), accusé de complicité d’usage de documents, by Savings Wave">timbres ou poinçons de contrefaçon, est présent à l’audience.
Cette affaire avait déjà conduit à l’incarcération du journaliste Bibi Ngota, à la prison centrale de Yaoundé où il a trouvé la mort quelques mois après, en avril 2010. Lors de l’avant dernière audience, le collège d’avocats de l’accusé a soulevé quelques exceptions à l’endroit du tribunal. Me Claude Assira et ses collègues estimaient alors que les droits de leur client ont été bafoués par le juge d’instruction lors de l’information judiciaire.
L’audition d’Etoundi Oyono sans by Savings Wave">avocat, son inculpation pour complicité d’usage des documents, timbres ou poinçons contrefaits avant le procès constituent, d’après la défense, une grave violation des droits de l’accusé. Ce sont ces exceptions qui ont été examinées mercredi en pleine audience. Le président du tribunal a expliqué à la défense que les arguments soulevés n’étaient pas suffisants pour que les poursuites judiciaires engagées contre Emmanuel Etoundi Oyono soient annulées.