Plan Cameroon révèle que 30 enfants sur 100 n'ont pas ce document
Plan Cameroon a tenu à présenter ses réalisations au cours de l’année 2012, ses défis et ses perspectives pour 2013. Ce 07 mars 2013, l’Ong internationale, présente dans 50 pays en voie de développement dans le monde dans dont 24 en Afrique, a montré son intervention dans les domaines de la santé, eau, assainissement, éducation sécurité économique des ménages et protection et participation de l’enfant.
En 2012, elle est intervenue pour la production de 21447 actes de naissance. Cette activité est l’une des priorités de cette structure dans la mesure où les enquêtes en leur possession révèlent que 30 enfants sur 100 ne sont pas déclarés. Ils n’ont pas d’actes de naissance. Ce qu’il a peut-être oublié c’est que ceci ne se limite pas qu’aux enfants. De nombreux reportages montrent que la gratuité de la délivrance de la carte nationale d’identité qu’a décrétée le chef de l’Etat en vue de faciliter les inscriptions sur le fichier électoral a permis à plusieurs personnes adultes de faire établir un acte de naissance pour la première fois de leur vie.
Le phénomène n’exclut aucune région du Cameroun. Tout comme les autres domaines d’intervention de Plan Cameroon. Même s’il faut dire avec son directeur que les besoins ne se posent pas avec la même ampleur sur tout le triangle national. D’où la présence des bureaux de Plan Cameroon dans six région du pays. L’Adamaoua, le Centre, l’extrême Nord, l’Est, le Nord, et le nord -Ouest.
En 2012, l’Ong a renouvelé 352 salles de classe dans les quatre zones d’éducation prioritaires que sont l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’extrême-Nord. La vaccination, la formation des organisations à base communautaire en technique de communication pour la prévention du paludisme, la construction des forages (58) et des latrines scolaires (163) ne sont pas en reste. Pour 2013, Plan Cameroon envisage de soutenir le gouvernement dans la mise en oeuvre du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce), exécuter sa stratégie nationale pour les quatre prochaines années, mobiliser les ressources au niveau local pour les projets, plaider en faveur de l’éducation de la jeune fille, renforcer les programmes liés à l’enregistrement des naissances entre autre.