Etablissements touristiques: 167 clandestins sanctionnés Premier bilan de la campagne d'assainissement dans les régions du Centre et du Sud.
YAOUNDE - 05 OCT. 2012
© Michèle FOGANG | Cameroon Tribune
Comment résoudre l'équation de la clandestinité des établissements touristiques au Cameroun ? Le ministère du Tourisme et des Loisirs (Mintourl) semble avoir trouvé une solution.
Depuis le 19 septembre dernier, sa brigade de contrôle effectue des descentes dans les hôtels, les auberges, les restaurants, les snack-bars et autres ventes-à-emporter, afin de s'assurer de leur légalité. Initiée par le ministre d'Etat Bello Bouba Maïgari, cette opération s'inscrit comme la préface d'une campagne d'assainissement total du secteur touristique au Cameroun. Les structures fonctionnant dans l'illégalité sont frappées d'une amende pécuniaire. Pour la journée de mercredi, trois établissements ont reçu des procès verbaux fixant la somme à verser. «Ces amendes peuvent aller au-delà de 30 millions de F parce que selon la réglementation en vigueur, le contrevenant doit payer 1000 F au mètre carré», indique Elise Bomba Atangana, conseiller technique n°1 au Mintourl.
Cette opération qui se déroule dans les grands centres urbains du Cameroun, va durer le temps qu'il faudra pour définitivement mettre de l'ordre dans le secteur. Mais déjà, le bilan à deux semaines est assez éloquent. «Depuis le début, nous avons déjà sanctionnés 67 lieux de tourisme et de loisirs qui fonctionnent sans autorisation pour la seule ville de Yaoundé, contre 100 dans la région du Sud», déclare Marie Badougue, chef d'équipe de contrôle. De source officielle cette initiative du Mintourl vise également la sensibilisation des promoteurs de ces établissements qui, en fonctionnant hors normes, ternissent l'image du tourisme. Ce qui déteint sur la destination Cameroun.
© Michèle FOGANG | Cameroon Tribune
Comment résoudre l'équation de la clandestinité des établissements touristiques au Cameroun ? Le ministère du Tourisme et des Loisirs (Mintourl) semble avoir trouvé une solution.
Depuis le 19 septembre dernier, sa brigade de contrôle effectue des descentes dans les hôtels, les auberges, les restaurants, les snack-bars et autres ventes-à-emporter, afin de s'assurer de leur légalité. Initiée par le ministre d'Etat Bello Bouba Maïgari, cette opération s'inscrit comme la préface d'une campagne d'assainissement total du secteur touristique au Cameroun. Les structures fonctionnant dans l'illégalité sont frappées d'une amende pécuniaire. Pour la journée de mercredi, trois établissements ont reçu des procès verbaux fixant la somme à verser. «Ces amendes peuvent aller au-delà de 30 millions de F parce que selon la réglementation en vigueur, le contrevenant doit payer 1000 F au mètre carré», indique Elise Bomba Atangana, conseiller technique n°1 au Mintourl.
Cette opération qui se déroule dans les grands centres urbains du Cameroun, va durer le temps qu'il faudra pour définitivement mettre de l'ordre dans le secteur. Mais déjà, le bilan à deux semaines est assez éloquent. «Depuis le début, nous avons déjà sanctionnés 67 lieux de tourisme et de loisirs qui fonctionnent sans autorisation pour la seule ville de Yaoundé, contre 100 dans la région du Sud», déclare Marie Badougue, chef d'équipe de contrôle. De source officielle cette initiative du Mintourl vise également la sensibilisation des promoteurs de ces établissements qui, en fonctionnant hors normes, ternissent l'image du tourisme. Ce qui déteint sur la destination Cameroun.