Est: Paul Biya en colère contre le délégué du gouvernement et le Pca de l'hôpital gynéco-obstétrique de Ngousso.
YAOUNDÉ - 10 Septembre 2012
© Ernest ATEBA ATSINA | L'Anecdote
© Ernest ATEBA ATSINA | L'Anecdote
Au cours des audiences accordées aux
élites de l'Est au lendemain de la cérémonie de la pose de la première
pierre du barrage Lom- Pangar, le chef de l'Etat a exprimé son refus de
recevoir particulièrement Dieudonné Samba délégué du gouvernement auprès
de la communauté urbaine de Bertoua et le ministre Charles Salé,
président du conseil d'administration de l'hôpital gynéco-obstétrique de
Ngousso.
Il est de parfaite constante dans la tradition africaine qu'un chef moins attentionné qu’il soit ne peut guère se mettre en colère contre ses sujets ou de ses proches sans motifs. Il se trompe d'ailleurs difficilement. Le chef de l'Etat Paul Biya est celui là que plusieurs compatriotes incrédules, moins ou mal informés disent qu'il ne sait rien de ce qui se passe au Cameroun. Mais le combat mené contre les pilleurs de la fortune publique, la mise en œuvre des projets structurants et des appuis multiformes accordés au peuple camerounais semblent fort opportunément étayer que le chef de l'Etat sait tout, il connait tout. Cependant, sa lenteur à réagir semble être la meilleure façon pour un chef de se prononcer sur un sujet aussi important ou délicat qu'il soit. Le temps pour lui de réfléchir, de réunir des éléments ou encore de donner une seconde chance à l'intéressé. Mais beaucoup l'on abusé d'où sa colère envers ceux là. Même Dieu le père n'a jamais condamné pour un seul péché. Le courroux du chef de l'Etat contre le délégué lors de sa dernière visite à l'Est démontre à suffire que pendant que l'on continue de penser qu'il ne peut pas être au courant lui même des comportements indigestes des uns et des autres, qu'il sait même déjà mais feint de ne pas le savoir. Le délégué du gouvernement qui a pensé que sortir des ouvrages tirés sur papiers glacés qui aura couté une fortune à la communauté pour tromper l'opinion que Bertoua est une ville propre s'est lui même foutu les doigts dans les yeux. Car il se dit que le mensonge n'a pas des longues jambes et que la verité finit par le rattraper.
Motifs.
Bertoua ville propre est un simple slogan. Un tour dans cette ville vous amène à le comprendre. Le chef de l'Etat lui même est allé à une heure inattendue pour s'abreuver à la source c'est-à-dire a entrepris une virée nocturne pour vérifier toutes les informations qui lui parviennent. De Mandjou où des émeutes entre Bororos et Gbaya ont fait couler des litres d'encre et de salive, à Doumé en passant par le centre ville et le marché central de Bertoua. Mais grande est sa déception de voir une ville plongée dans l'insalubrité. Pourtant quelques mois avant son arrivée à Bertoua 300 millions avaient été débloqués par la présidence de la République pour amener la communauté urbaine à donner à la ville de Bertoua un visage avenant. Or, avant le déblocage de ces fonds, le délégué du gouvernement, conscient du fait que Bertoua «ville sale» devait recevoir le chef de l'Etat, avait intérêt à se mettre en devoir pour entreprendre des actions dans la ville pour mériter la confiance de celui-ci. Il est important de souligner que ces 300 millions décaissés pour l'aménagement de la ville de Bertoua ne sont pas arrivés à temps parce qu'ayant transité par le ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat pour des raisons de sécurité. Et même si cet argent avait accusé un retard, la communauté urbaine avec l'arrivée du nouveau receveur municipal Akoléa Jeannot, fait des entrées mensuelles de plus de 90 millions de FCFA. Des entrées qui pouvaient permettre une bonne organisation. Mais seuls 40 millions avaient été décaissés pour réaliser certains travaux d'aménagement. Des journalistes avaient même été invités au cours d'un point de presse pour en faire écho. Mais au finish, rien mais alors rien n’a été fait. On espère que les 300 millions qui sont en cours et déjà dans les comptes de la communauté permettront à Dieudonné Samba de réparer le préjudice.
Sinon…
Pour ce qui est de l'actuel Président au conseil d'administration de l'hôpital Gynéco- obstétrique et pédiatrique de Ngousso, Charles Salé ancien ministre, le courroux manifeste du chef de l’Etat envers lui semble être sur le plan politique. Car après son départ du gouvernement Charles Salé s'est opposé contre son propre parti le RDPC. Pour lui, toute action menée en faveur du RDPC dans le Lom et Djerem, était mal perçue par lui. On dirait que pour lui, Rdpc égale Charles Salé dans ce département. Le dernier comportement indigeste en date a été enregistré lors de l'opération d'intensification des inscriptions sur les listes électorales. Le président départemental Badel Ndanga Ndinga en mission en Chine s'était excusé auprès de ses camarades. Il revenait donc au vice président Charles Salé qui était dans la ville de faire le rapport de cette commission. Son absence à cette rencontre a étayé sa détermination à vouloir faire échec au RDPC. Car même si entre frères on ne s'entend pas pour des intérêts égoïstes, mais parce que militants d'une même chapelle politique on peut s'asseoir ne fusse que pour quelques heures, se mettre ensemble pour défendre les intérêts du parti. L'on comprend que le sevrage brutal aux juteux postes ministériels dans laquelle vit actuellement le Lom et Djerem est l'une des raisons qui ont poussé le chef de l'Etat à agir de la sorte.
Par ailleurs le poste de PCA de l'hôpital gynéco Obstétrique et pédiatrique de Ngousso qui n'a pas du tout intéressé l'ancien ministre est une façon pour le chef de l'Etat d'écarter Charles Salé de la Politique. Car des postes du genre sont réservés aux retraités qui se sont investit pour le parti et qui n'ont plus rien à donner. Depuis sa nomination c'est à Badel Ndanga Ndinga que revient désormais la charge de mener les troupes pour les prochaines élections législatives et municipales dans le Lom et Djerem, sa récente tournée dans ce département pour expliquer aux militants les grandes mutations du parti, en est un exemple patent. Charles Salé gagnerait à faire la paix autour de lui pour espérer encore mériter la haute confiance du chef de l'Etat.
Il est de parfaite constante dans la tradition africaine qu'un chef moins attentionné qu’il soit ne peut guère se mettre en colère contre ses sujets ou de ses proches sans motifs. Il se trompe d'ailleurs difficilement. Le chef de l'Etat Paul Biya est celui là que plusieurs compatriotes incrédules, moins ou mal informés disent qu'il ne sait rien de ce qui se passe au Cameroun. Mais le combat mené contre les pilleurs de la fortune publique, la mise en œuvre des projets structurants et des appuis multiformes accordés au peuple camerounais semblent fort opportunément étayer que le chef de l'Etat sait tout, il connait tout. Cependant, sa lenteur à réagir semble être la meilleure façon pour un chef de se prononcer sur un sujet aussi important ou délicat qu'il soit. Le temps pour lui de réfléchir, de réunir des éléments ou encore de donner une seconde chance à l'intéressé. Mais beaucoup l'on abusé d'où sa colère envers ceux là. Même Dieu le père n'a jamais condamné pour un seul péché. Le courroux du chef de l'Etat contre le délégué lors de sa dernière visite à l'Est démontre à suffire que pendant que l'on continue de penser qu'il ne peut pas être au courant lui même des comportements indigestes des uns et des autres, qu'il sait même déjà mais feint de ne pas le savoir. Le délégué du gouvernement qui a pensé que sortir des ouvrages tirés sur papiers glacés qui aura couté une fortune à la communauté pour tromper l'opinion que Bertoua est une ville propre s'est lui même foutu les doigts dans les yeux. Car il se dit que le mensonge n'a pas des longues jambes et que la verité finit par le rattraper.
Motifs.
Bertoua ville propre est un simple slogan. Un tour dans cette ville vous amène à le comprendre. Le chef de l'Etat lui même est allé à une heure inattendue pour s'abreuver à la source c'est-à-dire a entrepris une virée nocturne pour vérifier toutes les informations qui lui parviennent. De Mandjou où des émeutes entre Bororos et Gbaya ont fait couler des litres d'encre et de salive, à Doumé en passant par le centre ville et le marché central de Bertoua. Mais grande est sa déception de voir une ville plongée dans l'insalubrité. Pourtant quelques mois avant son arrivée à Bertoua 300 millions avaient été débloqués par la présidence de la République pour amener la communauté urbaine à donner à la ville de Bertoua un visage avenant. Or, avant le déblocage de ces fonds, le délégué du gouvernement, conscient du fait que Bertoua «ville sale» devait recevoir le chef de l'Etat, avait intérêt à se mettre en devoir pour entreprendre des actions dans la ville pour mériter la confiance de celui-ci. Il est important de souligner que ces 300 millions décaissés pour l'aménagement de la ville de Bertoua ne sont pas arrivés à temps parce qu'ayant transité par le ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat pour des raisons de sécurité. Et même si cet argent avait accusé un retard, la communauté urbaine avec l'arrivée du nouveau receveur municipal Akoléa Jeannot, fait des entrées mensuelles de plus de 90 millions de FCFA. Des entrées qui pouvaient permettre une bonne organisation. Mais seuls 40 millions avaient été décaissés pour réaliser certains travaux d'aménagement. Des journalistes avaient même été invités au cours d'un point de presse pour en faire écho. Mais au finish, rien mais alors rien n’a été fait. On espère que les 300 millions qui sont en cours et déjà dans les comptes de la communauté permettront à Dieudonné Samba de réparer le préjudice.
Sinon…
Pour ce qui est de l'actuel Président au conseil d'administration de l'hôpital Gynéco- obstétrique et pédiatrique de Ngousso, Charles Salé ancien ministre, le courroux manifeste du chef de l’Etat envers lui semble être sur le plan politique. Car après son départ du gouvernement Charles Salé s'est opposé contre son propre parti le RDPC. Pour lui, toute action menée en faveur du RDPC dans le Lom et Djerem, était mal perçue par lui. On dirait que pour lui, Rdpc égale Charles Salé dans ce département. Le dernier comportement indigeste en date a été enregistré lors de l'opération d'intensification des inscriptions sur les listes électorales. Le président départemental Badel Ndanga Ndinga en mission en Chine s'était excusé auprès de ses camarades. Il revenait donc au vice président Charles Salé qui était dans la ville de faire le rapport de cette commission. Son absence à cette rencontre a étayé sa détermination à vouloir faire échec au RDPC. Car même si entre frères on ne s'entend pas pour des intérêts égoïstes, mais parce que militants d'une même chapelle politique on peut s'asseoir ne fusse que pour quelques heures, se mettre ensemble pour défendre les intérêts du parti. L'on comprend que le sevrage brutal aux juteux postes ministériels dans laquelle vit actuellement le Lom et Djerem est l'une des raisons qui ont poussé le chef de l'Etat à agir de la sorte.
Par ailleurs le poste de PCA de l'hôpital gynéco Obstétrique et pédiatrique de Ngousso qui n'a pas du tout intéressé l'ancien ministre est une façon pour le chef de l'Etat d'écarter Charles Salé de la Politique. Car des postes du genre sont réservés aux retraités qui se sont investit pour le parti et qui n'ont plus rien à donner. Depuis sa nomination c'est à Badel Ndanga Ndinga que revient désormais la charge de mener les troupes pour les prochaines élections législatives et municipales dans le Lom et Djerem, sa récente tournée dans ce département pour expliquer aux militants les grandes mutations du parti, en est un exemple patent. Charles Salé gagnerait à faire la paix autour de lui pour espérer encore mériter la haute confiance du chef de l'Etat.