Escroquerie foncière: Comment Tonyè Bakot s'accapare la société d'autrui
Yaoundé, 29 Juillet 2013
© Darline Datchoua | La Nouvelle
© Darline Datchoua | La Nouvelle
Après
avoir dit et écrit à plusieurs reprises que l'archidiocèse de Yaoundé
n'était pas associée à la gestion de la Société d'ingénierie foncière et
immobilière à responsabilité limitée La Foncière, le Prélat profite de
l'emprisonnement des fondateurs pour faire main basse sur ce qui reste
de cette entreprise. Mais mal lui en a pris, car une certaine Mme veuve Amougou, mère d'un
des fondateurs, connaît ses droits et constitue aujourd'hui un obstacle
contre la perfection du crime organisé. Décryptage.
Après la condamnation à 25 ans d'emprisonnement ferme d'Albert Roland Amougou et celle de son épouse, Yvette Amougou (44 et 41 ans), comme nous l'avons signalé dans nos éditions précédentes, Simon Victor Tonyè Bakot entreprend de renouer avec la société La Foncière. Mais sachant pertinemment qu'il aura tout le mal du monde à prouver que l'Institut diocésain des œuvres (Iod) n'est pas qu'un simple associé mais plutôt un actionnaire majoritaire, et que quand bien même il le serait, le patron de l'archidiocèse n'aurait aucun mandat pour agir au nom de cette structure, l'homme en soutane va mettre ses réseaux en marche. Un stratagème où passent confusion, contradictions, excuses, pardon, menace et ruse pour un hold-up digne d'un «bandit». Dans une série de correspondances qu'il initie avec l'aide de son conseil Me Sarah Ngo Bihégué Matam, Victor Simon Tonyè Bakot commence par servir aux gardiens laissés par la famille Amougou une sommation de libérer les locaux qu'il considère dans la correspondance comme une propriété de l'archevêque déjà vendue à un client. Loin d'être un bluff, cette sommation sera rapidement suivie par des citations directes interpellant les personnes suivantes: Georgette Azoa Enyengue, Michel Enyegue Ngong, Jean Marie Obama, Zambo Alias Jésus, Jacques Ondoa Ondoa, Jean Marie Ngbwa, Valérie Zambo Etoundi, Cécile Messama, François Amara, Joseph Ayama, Daniel Mballa, Anicet Mbarga, Pierre Mvelle Mvelle, Eyenga, Justin Owona Mbarga, Emma Amougou, Joséphine Atangana, Abel Bagana, Mballa et Amballa, convoquées au tribunal de première instance de Mfou, dans la cadre de l'affaire la Foncière SA contre les occupants cités plus haut. Nous découvrons la première technique d'approche de l'Archevêque qui consiste à menacer les occupants des maisons de La Foncière d'expulsion sans aucune forme de négociation. Le plus curieux et le plus bête à la fin c'est que le prélat compte ici sur l'éventuelle ignorance des occupants des lieux pour leur imposer une décision de justice qu'il compte également emballer dans un flou indescriptible.
Par ailleurs il a déjà considéré qu'il représente La Foncière et qu'il est mandaté pour agir en toute liberté, ce qui est selon les juristes de l'imposture pure et simple. Car en aucun moment, il n'y a eu une autre Assemblée générale élective remplaçant les membres du bureau, étant donné qu'ils avaient été élus pour 6 ans et que même en cas de convocation d'une nouvelle Assemblée générale, cette responsabilité revient au Pca qui est Yvette Amougou (condamnée). Mais Simon Victor Tonyè Bakot a mis à contribution alchimie et mauvaise foi pour passer pour celui qui préside désormais aux destinées de La Foncière. Comment? En s'autoproclamant sûrement, car rien ne lui donne ce droit, n'étant ni fondateur, ni actionnaire majoritaire, ni membre constitutif. Sa position de Président l'Iod, petit associé de La Foncière, est très loin de constituer ce qui peut lui donner le sésame pour agir. Il ne reste qu'à conclure qu'il agit comme un vulgaire bandit qui vient voler en plein jour quand tout le monde a encore, malheureusement pour lui, les yeux ouverts.
La deuxième technique d'approche de Tonyè Bakot est celle de l'association de Mme veuve Amougou à la gestion de La Foncière, comme elle attendait cela comme une faveur de l'Archevêque ainsi qu'il suit: «Madame, Monseigneur l'Archevêque de Yaoundé voudrait vous rencontrer au jour et à l'heure qui vous convient. Vous voudrez bien vous annoncer au moins 2 jours avant votre arrivée. Sur ce, il est bon à savoir que Monseigneur reçoit les laïques tous les lundis.
Cette rencontre a pour but de vouloir vous associer dans la gestion de La Foncière, si vous le désirez». La correspondance envoyée par Thomas Ngwé, proche et frère Bassa placé nouvellement par Tonyè Bakot loin de toute légalité, à la tête de la société comme administrateur provisoire. Mais Mme veuve Amougou est tout sauf une ignorante de La Foncière qu'on croit lui servir sur un plateau en or. Sa réaction bien mitonnée ne se fait pas attendre: «Je pense que La Foncière est une Société anonyme de droit privé, créée par mon fils Amougou Albert Roland, son épouse Yvette et Monsieur Evina, laquelle s'est associé l'Iod. La nomination de ce dernier, pratiquement à l'arrachée contre l'un des actionnaires légitimes nommé Hyacinthe Founsié, est donc une association privée où les laïcs sont majoritaires, régie par la loi n° 90/53 du 19 décembre 1990, portant sur la liberté d'association, et qui n'est donc nullement «une personne morale de droit diocésain» au sens canonique du terme, conformément aux statuts des deux sociétés. Afin de me permettre d'avoir un entretien fructueux avec son Excellence, je vous sauré infiniment gré de bien vouloir me faire tenir, dès que possible, l'audit de la cessation des activités de La Foncière ainsi que le pro¬gramme de reprise par l'archevêché. Ceci me permettra, vous vous en doutez, de progresser rapidement dans l'association à la gestion de La Foncière».
Une réponse dans laquelle l'esprit et l'ironie sont au rendez-vous sachant mieux que dans le camp des usurpateurs, il n'y a jamais eu d'audit ni d'acte parlant de la reprise par l'archevêché. Jusqu'à ce jour selon une source digne de foi, l'archevêque continue à épuiser son latin et son baratin pour obtenir de Mme veuve Amougou l'adhésion à sa nouvelle initiative. Il faut souligner qu'un troisième mode opératoire passe ici sans crier gare. Un nouveau nom entre en scène Thomas Ngwé à la tête de «La Foncière de Tonyè Bakot», usurpatrice de tous les droits des fondateurs, un tant soit peu invisibles, pour gérer les affaires courantes et montrer que c'est encore une société en bonne et due forme, régulièrement en activité.
Fondateurs
Or, quand on fait un flash-back sur les courriers passés envoyés en décembre 2006 par Monseigneur Victor Tonyè Bakot à La Foncière comme une entité qui lui est totalement étrangère, grand devient notre étonnement. «Après mûre réflexion et compte tenu du rebondissement de l'affaire La Foncière, je vous confirme pour la deuxième fois ma décision de ne pas voir l'archidiocèse de Yaoundé s'impliquer comme actionnaire dans La Foncière. Veuillez donc considérer que l'archidiocèse n'est plus actionnaire dans ce projet, et vous prie de lui retourner la participation qu'elle lui avait apportée. Il me semble en effet prudent pour l'archidiocèse de ne pas trop s'engager en ce moment, et de recentrer ses activités, en ciblant les secteurs effectivement rentables», écrit-il pour matérialiser sa prise de distance vis-à-vis de La Foncière. Mais comme nous l'avons démontré dans nos éditions passées, l'Archevêque métropolitain s'éloigne de La Foncière à cause de l'opération Epervier qui lamine sans pitié de nombreux Camerounais parmi lesquels ses associés qu'on a injustement incriminés dans l'affaire Joseph Edou.
L'analyse devient donc simple. Les Fondateurs de la Foncière, associés de Victor Tonyè Bakot, sont dans des sales draps; alors le Prélat prend ses distances et se comporte comme un homme qui ne les a jamais rencontrés. Le bilan des recherches de l'information à ce propos aboutit sur une bonne découverte: Tonyè Bakot en personne pèsera de son poids de, façon invisible pour précipiter ses associés dans le gouffre en les qualifiant de mauvais gestionnaires, et en leur demandant de démissionner pour cause de faillite. 2 buts principaux sont visés. En prime, il faut devenir maitre et possesseur de la Foncière en profitant de la condamnation de ses fondateurs. Dans un deuxième temps, il faut convaincre les Autrichiens d'apporter une subvention de 5 milliards pour continuer le mélange de genres entre la caisse de la procure des missions et celle de La Foncière. C'est cela qui constitue ce qu'il faut désigner la main basse de Tonyè Bakot sur La Foncière, comme il l'avait déjà fait avec la librairie St Paul, la Cexa et d'autres biens appartenant à certains fidèles. Voilà exactement l'image qu'il véhicule en dehors de la soutane. La dernière décision de justice, Tribunal de première instance de Mfou, est la déclaration, de l'incompétence du Tribunal au vu des réserves apportées par les avocats Me Ayissi et Tamekue.
Après la condamnation à 25 ans d'emprisonnement ferme d'Albert Roland Amougou et celle de son épouse, Yvette Amougou (44 et 41 ans), comme nous l'avons signalé dans nos éditions précédentes, Simon Victor Tonyè Bakot entreprend de renouer avec la société La Foncière. Mais sachant pertinemment qu'il aura tout le mal du monde à prouver que l'Institut diocésain des œuvres (Iod) n'est pas qu'un simple associé mais plutôt un actionnaire majoritaire, et que quand bien même il le serait, le patron de l'archidiocèse n'aurait aucun mandat pour agir au nom de cette structure, l'homme en soutane va mettre ses réseaux en marche. Un stratagème où passent confusion, contradictions, excuses, pardon, menace et ruse pour un hold-up digne d'un «bandit». Dans une série de correspondances qu'il initie avec l'aide de son conseil Me Sarah Ngo Bihégué Matam, Victor Simon Tonyè Bakot commence par servir aux gardiens laissés par la famille Amougou une sommation de libérer les locaux qu'il considère dans la correspondance comme une propriété de l'archevêque déjà vendue à un client. Loin d'être un bluff, cette sommation sera rapidement suivie par des citations directes interpellant les personnes suivantes: Georgette Azoa Enyengue, Michel Enyegue Ngong, Jean Marie Obama, Zambo Alias Jésus, Jacques Ondoa Ondoa, Jean Marie Ngbwa, Valérie Zambo Etoundi, Cécile Messama, François Amara, Joseph Ayama, Daniel Mballa, Anicet Mbarga, Pierre Mvelle Mvelle, Eyenga, Justin Owona Mbarga, Emma Amougou, Joséphine Atangana, Abel Bagana, Mballa et Amballa, convoquées au tribunal de première instance de Mfou, dans la cadre de l'affaire la Foncière SA contre les occupants cités plus haut. Nous découvrons la première technique d'approche de l'Archevêque qui consiste à menacer les occupants des maisons de La Foncière d'expulsion sans aucune forme de négociation. Le plus curieux et le plus bête à la fin c'est que le prélat compte ici sur l'éventuelle ignorance des occupants des lieux pour leur imposer une décision de justice qu'il compte également emballer dans un flou indescriptible.
Par ailleurs il a déjà considéré qu'il représente La Foncière et qu'il est mandaté pour agir en toute liberté, ce qui est selon les juristes de l'imposture pure et simple. Car en aucun moment, il n'y a eu une autre Assemblée générale élective remplaçant les membres du bureau, étant donné qu'ils avaient été élus pour 6 ans et que même en cas de convocation d'une nouvelle Assemblée générale, cette responsabilité revient au Pca qui est Yvette Amougou (condamnée). Mais Simon Victor Tonyè Bakot a mis à contribution alchimie et mauvaise foi pour passer pour celui qui préside désormais aux destinées de La Foncière. Comment? En s'autoproclamant sûrement, car rien ne lui donne ce droit, n'étant ni fondateur, ni actionnaire majoritaire, ni membre constitutif. Sa position de Président l'Iod, petit associé de La Foncière, est très loin de constituer ce qui peut lui donner le sésame pour agir. Il ne reste qu'à conclure qu'il agit comme un vulgaire bandit qui vient voler en plein jour quand tout le monde a encore, malheureusement pour lui, les yeux ouverts.
La deuxième technique d'approche de Tonyè Bakot est celle de l'association de Mme veuve Amougou à la gestion de La Foncière, comme elle attendait cela comme une faveur de l'Archevêque ainsi qu'il suit: «Madame, Monseigneur l'Archevêque de Yaoundé voudrait vous rencontrer au jour et à l'heure qui vous convient. Vous voudrez bien vous annoncer au moins 2 jours avant votre arrivée. Sur ce, il est bon à savoir que Monseigneur reçoit les laïques tous les lundis.
Cette rencontre a pour but de vouloir vous associer dans la gestion de La Foncière, si vous le désirez». La correspondance envoyée par Thomas Ngwé, proche et frère Bassa placé nouvellement par Tonyè Bakot loin de toute légalité, à la tête de la société comme administrateur provisoire. Mais Mme veuve Amougou est tout sauf une ignorante de La Foncière qu'on croit lui servir sur un plateau en or. Sa réaction bien mitonnée ne se fait pas attendre: «Je pense que La Foncière est une Société anonyme de droit privé, créée par mon fils Amougou Albert Roland, son épouse Yvette et Monsieur Evina, laquelle s'est associé l'Iod. La nomination de ce dernier, pratiquement à l'arrachée contre l'un des actionnaires légitimes nommé Hyacinthe Founsié, est donc une association privée où les laïcs sont majoritaires, régie par la loi n° 90/53 du 19 décembre 1990, portant sur la liberté d'association, et qui n'est donc nullement «une personne morale de droit diocésain» au sens canonique du terme, conformément aux statuts des deux sociétés. Afin de me permettre d'avoir un entretien fructueux avec son Excellence, je vous sauré infiniment gré de bien vouloir me faire tenir, dès que possible, l'audit de la cessation des activités de La Foncière ainsi que le pro¬gramme de reprise par l'archevêché. Ceci me permettra, vous vous en doutez, de progresser rapidement dans l'association à la gestion de La Foncière».
Une réponse dans laquelle l'esprit et l'ironie sont au rendez-vous sachant mieux que dans le camp des usurpateurs, il n'y a jamais eu d'audit ni d'acte parlant de la reprise par l'archevêché. Jusqu'à ce jour selon une source digne de foi, l'archevêque continue à épuiser son latin et son baratin pour obtenir de Mme veuve Amougou l'adhésion à sa nouvelle initiative. Il faut souligner qu'un troisième mode opératoire passe ici sans crier gare. Un nouveau nom entre en scène Thomas Ngwé à la tête de «La Foncière de Tonyè Bakot», usurpatrice de tous les droits des fondateurs, un tant soit peu invisibles, pour gérer les affaires courantes et montrer que c'est encore une société en bonne et due forme, régulièrement en activité.
Fondateurs
Or, quand on fait un flash-back sur les courriers passés envoyés en décembre 2006 par Monseigneur Victor Tonyè Bakot à La Foncière comme une entité qui lui est totalement étrangère, grand devient notre étonnement. «Après mûre réflexion et compte tenu du rebondissement de l'affaire La Foncière, je vous confirme pour la deuxième fois ma décision de ne pas voir l'archidiocèse de Yaoundé s'impliquer comme actionnaire dans La Foncière. Veuillez donc considérer que l'archidiocèse n'est plus actionnaire dans ce projet, et vous prie de lui retourner la participation qu'elle lui avait apportée. Il me semble en effet prudent pour l'archidiocèse de ne pas trop s'engager en ce moment, et de recentrer ses activités, en ciblant les secteurs effectivement rentables», écrit-il pour matérialiser sa prise de distance vis-à-vis de La Foncière. Mais comme nous l'avons démontré dans nos éditions passées, l'Archevêque métropolitain s'éloigne de La Foncière à cause de l'opération Epervier qui lamine sans pitié de nombreux Camerounais parmi lesquels ses associés qu'on a injustement incriminés dans l'affaire Joseph Edou.
L'analyse devient donc simple. Les Fondateurs de la Foncière, associés de Victor Tonyè Bakot, sont dans des sales draps; alors le Prélat prend ses distances et se comporte comme un homme qui ne les a jamais rencontrés. Le bilan des recherches de l'information à ce propos aboutit sur une bonne découverte: Tonyè Bakot en personne pèsera de son poids de, façon invisible pour précipiter ses associés dans le gouffre en les qualifiant de mauvais gestionnaires, et en leur demandant de démissionner pour cause de faillite. 2 buts principaux sont visés. En prime, il faut devenir maitre et possesseur de la Foncière en profitant de la condamnation de ses fondateurs. Dans un deuxième temps, il faut convaincre les Autrichiens d'apporter une subvention de 5 milliards pour continuer le mélange de genres entre la caisse de la procure des missions et celle de La Foncière. C'est cela qui constitue ce qu'il faut désigner la main basse de Tonyè Bakot sur La Foncière, comme il l'avait déjà fait avec la librairie St Paul, la Cexa et d'autres biens appartenant à certains fidèles. Voilà exactement l'image qu'il véhicule en dehors de la soutane. La dernière décision de justice, Tribunal de première instance de Mfou, est la déclaration, de l'incompétence du Tribunal au vu des réserves apportées par les avocats Me Ayissi et Tamekue.