Encadrement des Lions: Le Cameroun à la recherche d’un nouveau coach
Yaoundé, 01 Mars 2013
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
Accueilli comme un messie après le limogeage de Denis Lavagne, Akono ne fait plus l’unanimité au sein des Lions Indomptables. Pierre Lechantre et Luis Fernandez sont pressentis pour prendre les rennes de l’équipe. Le plus important pour les dirigeants du football camerounais étant de faire les résultats, à chaque occasion on trouve que c’est l’entraîneur qui pose problème. Nul ne veut reconnaître que toute la structure de notre football est en ruines. Comment peut-on continuer à croire que le Cameroun peut revenir au hit parade des grandes nations de football, si un accent particulier n’est pas mis sur la formation et le développement des infrastructures?
L’époque où on engrangeait des lauriers sans toutefois s’échiner est révolue. Pour que la France remporte la Coupe du Monde de football 1998, il a fallu mettre sur pied un programme de formation exceptionnel dès les années 70. C’est ce programme qui a permis d’obtenir de brillants footballeurs comme Michel Platini, Jean Amadou Tigana, Zinedine Zidane, Fabien Barthez etc. Trois techniciens yougoslaves à savoir Ridanovic, Ognanovic et Zutic Branco se sont particulièrement illustrés au Cameroun par la qualité de leur travail. Grâce à eux des talents comme Théophile Abega, Grégoire Mbida alias Arantès et autres ont explosé. Durant des années, on les a vus à l’œuvre.
A ce peloton il faut ajouter Peter Schnitger et Karl Heinz Wegan. Les deux encadreurs allemands étaient réputés pour leur rigueur. Des témoins indiquent que Wegan réprimandait tout joueur qui ne respectait pas les règles d’hygiène. Il fallait cirer les godasses, laver les maillots, shorts, bas et survêtements avant de se présenter à un regroupement. Notre pays ne compte pas d’enceinte obéissant aux normes internationales. Depuis des lustres, la formation des jeunes footballeurs n’est plus à l’ordre du jour au pays de Roger Milla. Signalons que la bonne prestation des équipes d’Afrique de l’Ouest à la dernière CAN, est liée à une excellente politique d’encadrement des jeunes footballeurs. Tant que les responsables de notre football ne s’arriment pas à la modernité, on ne pourra pas sortir de l’ornière en dépit du bal des entraîneurs.
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
L’actuel
sélectionneur, Jean Paul Akono, est sur les charbons ardents, en raison
des problèmes qui déchirent l’équipe fanion en ce moment.
Accueilli comme un messie après le limogeage de Denis Lavagne, Akono ne fait plus l’unanimité au sein des Lions Indomptables. Pierre Lechantre et Luis Fernandez sont pressentis pour prendre les rennes de l’équipe. Le plus important pour les dirigeants du football camerounais étant de faire les résultats, à chaque occasion on trouve que c’est l’entraîneur qui pose problème. Nul ne veut reconnaître que toute la structure de notre football est en ruines. Comment peut-on continuer à croire que le Cameroun peut revenir au hit parade des grandes nations de football, si un accent particulier n’est pas mis sur la formation et le développement des infrastructures?
L’époque où on engrangeait des lauriers sans toutefois s’échiner est révolue. Pour que la France remporte la Coupe du Monde de football 1998, il a fallu mettre sur pied un programme de formation exceptionnel dès les années 70. C’est ce programme qui a permis d’obtenir de brillants footballeurs comme Michel Platini, Jean Amadou Tigana, Zinedine Zidane, Fabien Barthez etc. Trois techniciens yougoslaves à savoir Ridanovic, Ognanovic et Zutic Branco se sont particulièrement illustrés au Cameroun par la qualité de leur travail. Grâce à eux des talents comme Théophile Abega, Grégoire Mbida alias Arantès et autres ont explosé. Durant des années, on les a vus à l’œuvre.
A ce peloton il faut ajouter Peter Schnitger et Karl Heinz Wegan. Les deux encadreurs allemands étaient réputés pour leur rigueur. Des témoins indiquent que Wegan réprimandait tout joueur qui ne respectait pas les règles d’hygiène. Il fallait cirer les godasses, laver les maillots, shorts, bas et survêtements avant de se présenter à un regroupement. Notre pays ne compte pas d’enceinte obéissant aux normes internationales. Depuis des lustres, la formation des jeunes footballeurs n’est plus à l’ordre du jour au pays de Roger Milla. Signalons que la bonne prestation des équipes d’Afrique de l’Ouest à la dernière CAN, est liée à une excellente politique d’encadrement des jeunes footballeurs. Tant que les responsables de notre football ne s’arriment pas à la modernité, on ne pourra pas sortir de l’ornière en dépit du bal des entraîneurs.