Emmanuel Gérard Ondo Ndong: Au commencement, le Feicom
Yaoundé, 26 Novembre 2013
© Eitel Elessa Mbassi | Le Jour
La Cour suprême devrait rendre sa décision ce jour suite à la requête introduite par l'ancien Dg.
© Eitel Elessa Mbassi | Le Jour
La Cour suprême devrait rendre sa décision ce jour suite à la requête introduite par l'ancien Dg.
Le conseiller rapporteur de la Cour
suprême devait revoir son rapport prise en compte des accusés d'Ondo
Ndong qui sont décédés en prison et dont la mort n'a été signalée à la
haute juridiction, qu'à la dernière audience. Après avoir tenu compte
de cet argument, la Chambre criminelle de la Cour suprême devrait
pouvoir rendre son verdict ce jour sur l'affaire Feicom. C'est en effet
l'une des premières affaires de l'Opération Epervier. Lorsque le nouveau
code de procédure pénale entre vigueur en 2007, l'affaire Feicom est
l'un des premiers dossiers. Mme Noah, la magistrate désignée pour
conduire cette affaire avait au préalable pris part, aux simulations de
ce code quelques jours avant sa mise en application.
A l'entame du procès en instance le 14 novembre 2006, Ondo Ndong et ses coaccusés doivent répondre du détournement de deniers publics, de la coaction et de la complicité, de détournement de deniers publics de plus de 36 milliards de FCFA. Il leur est reproché des détournements au travers des primes et autres aides indues, les missions fictives, les pratiques de faux et usage de faux. D'autres détournements seront enregistrés à travers les centimes additionnels communaux. Lors des débats, le nom de la Première Dame, Chantal Biya est longuement cité. C'est finalement pour un montant de 13,5 milliards de FCFA que l'x-Dg et ses coaccusés seront condamnés au Tgi du Mfoundi. Le 28 juin 2008, Ondo Ndong écope de 50 ans de prison ferme. Une peine qui sera ramenée à 20 ans quelques mois plus tard par la Cour d'appel du Centre.
Tout commence en 1999 lorsqu'un décret présidentiel le désigne comme Dg du Féicom. Très rapidement, sa gestion est décriée dans de nombreux rapports des structures chargées du contrôle des sociétés d'Etat. En 2003, un rapport d'une mission du contrôle supérieur de l'Etat que conduit l'ex-Dg de l'Enam, Benoît Ndong Soumhet, relève de graves irrégularités dans la gestion du Féicom. Le 21 juillet 2005, le Conseil d'administration refuse de donner quitus au Dg pour sa bonne gestion.
Le 11 novembre 2005, Ondo Ndong est limogé de son poste de Dg du Feicom par le Chef de l'Etat. Trois mois plus tard, il est interpellé à son domicile à Yaoundé par des éléments du Groupement spécial d'opérations. Il est placé le même jour sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui puis transféré dans une cellule du service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale où il continue de purger sa peine. A l'époque, le Sed n'était pas encore une prison secondaire.
A l'entame du procès en instance le 14 novembre 2006, Ondo Ndong et ses coaccusés doivent répondre du détournement de deniers publics, de la coaction et de la complicité, de détournement de deniers publics de plus de 36 milliards de FCFA. Il leur est reproché des détournements au travers des primes et autres aides indues, les missions fictives, les pratiques de faux et usage de faux. D'autres détournements seront enregistrés à travers les centimes additionnels communaux. Lors des débats, le nom de la Première Dame, Chantal Biya est longuement cité. C'est finalement pour un montant de 13,5 milliards de FCFA que l'x-Dg et ses coaccusés seront condamnés au Tgi du Mfoundi. Le 28 juin 2008, Ondo Ndong écope de 50 ans de prison ferme. Une peine qui sera ramenée à 20 ans quelques mois plus tard par la Cour d'appel du Centre.
Tout commence en 1999 lorsqu'un décret présidentiel le désigne comme Dg du Féicom. Très rapidement, sa gestion est décriée dans de nombreux rapports des structures chargées du contrôle des sociétés d'Etat. En 2003, un rapport d'une mission du contrôle supérieur de l'Etat que conduit l'ex-Dg de l'Enam, Benoît Ndong Soumhet, relève de graves irrégularités dans la gestion du Féicom. Le 21 juillet 2005, le Conseil d'administration refuse de donner quitus au Dg pour sa bonne gestion.
Le 11 novembre 2005, Ondo Ndong est limogé de son poste de Dg du Feicom par le Chef de l'Etat. Trois mois plus tard, il est interpellé à son domicile à Yaoundé par des éléments du Groupement spécial d'opérations. Il est placé le même jour sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui puis transféré dans une cellule du service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale où il continue de purger sa peine. A l'époque, le Sed n'était pas encore une prison secondaire.