Au cours de la visite des familles des personnes tuées en février 2008, le parlementaire a promis d’oeuvrer pour que ces familles soient dédommagées.
Clotilde Mungang ne s’est pas encore remise du décès de son fils abattu lors des émeutes de février 2008. C’était le 27 février au quartier Ndogpassi III. Le jeune Timothé Ngantchou, 19 ans, élève en classe de Première F4 au lycée technique de Douala Koumassi avait été atteint par deux balles tirées par les forces de l’ordre. Cependant, cinq ans plus tard, la douleur est toujours aussi vive pour ses parents. «Depuis cinq ans, je vis toujours dans la douleur du décès de mon fils. Je pense sans cesse à lui. Son décès a été un choc pour la famille et a entraîné celui de sa grande mère. Je ne m’en suis pas encore remise», raconte en larme, la maman du défunt.
Il a tenu à rassurer les familles de sa présence continuelle à leur coté. «Nous allons continuer à nous battre pour que vos enfants ne soient pas oubliés ; nous allons nous battre afin que justice soit rendue», a-t-il déclaré avant de poursuivre. «Ça prendra le temps que ça prendra. Mais, tant que je vis, je me battrais pour ça. Il faut que vous obteniez réparation», a-t-il poursuivi.
Le président régional du Sdf a également promis d’étendre cette commémoration de la semaine des martyrs dans toutes les autres régions du pays. Du moins, dans les villes où il y a eu des pertes en vies humanes dues à ces émeutes. Notamment à Mbanga, Njombé Penja et Nkongsamba. Des endroits où plus d’une dizaine de jeunes ont été interpellés et emprisonnés à la prison centrale de Douala. Parmi les mis en cause, Paul Eric Kinguè ex maire de Njombé Penja et Lapiro de Mbanga artiste musicien qui ont écopé respectivement de 6 ans et 3 ans de prison ferme.