Emergence du Cameroun en 2035: Une contribution citoyenne de 1000 Fcfa par mois pour tenir le pari - Comprendre la vision du Dr Tsala Essomba en 4 questions
YAOUNDE - 26 MAI 2012
© Intégration
D’où vient l’idée de lancer un tel concept ?
Cette « vision » tire son inspiration du livre de genèse 41, 1-57. Le texte relate comment Dieu est intervenu à travers Joseph pour épargner l’Egypte de sept ans de crise alimentaire. C’est par ce même chemin que le Seigneur a fait une révélation au Dr Tsala Essomba. « Le Seigneur m’a dit que, pharaon en Egypte avait fait face à une situation qui s’assimile au temps actuel. En effet, alors qu’il y avait encore de la nourriture dans son pays, Dieu lui a parlé dans un rêve où il voyait les vaches maigres et laides dévorer celles qui étaient belles et grasses ; en effet il s’agissait des menaces de sècheresse, de famine et de pauvreté qui pesaient sur l’Egypte ; je tiens à rappeler que l’Egypte était un pays agro-pastoral ». Afin d’éviter cette situation au Cameroun, le prophète a décidé d’accomplir la volonté divine en lançant le concept original intitulé : « Voici comment développer le Cameroun par nous-mêmes ». Une occasion de dérouler le plan de l’Eternel en terre camerounaise. Dans Genèse 41, 34-36, Dieu révèle à son serviteur Joseph d’instruire les égyptiens des méthodes de l’épargne collective. C’est dans cette perspective que Dieu aimerait voir le peuple camerounais apporter son savoir-faire dans la résolution des problèmes de développement du pays grâce à un comité placé sous l’autorité directe du Chef de l’Etat. C’est pourquoi le Dr Tsala Essomba exhorte tous les Camerounais à mobiliser leurs efforts pour le développement national. Concrètement, il est question pour chaque Camerounais de contribuer volontairement chaque mois pour une somme minimale de 1000 Fcfa à verser dans un compte commun. Sur la base de 20 millions d’habitants, le montant cumulé par mois serait de 240 milliards FCFA en un an. Ce montant pourrait être affecté à la réalisation d’un ou de plusieurs projets par région. Il est à noter que les Camerounais plus nantis peuvent contribuer en fonction de leur capacité financière réelle, à hauteur de 5000 Fcfa ou de 10 000 Fcfa.
Qu’est ce que ça rapporte à long terme?
A partir de l’hypothèse de 5000 francs/mois
Par mois, 5000 000 X 5000 = 25 000 000 000 (Vingt cinq milliards par mois)
Par an, 25 000 000 000 X 12 = 300 000 000 000 (Trois cent milliards par an)
A partir de l’hypothèse de 10 000 francs/mois
Par mois, 5000 000 X 10 000 = 50 000 000 000 (cinquante milliards par mois)
Par an, 50 000 000 000 x 12 = 600 000 000 000 (six cent milliards par an)
Estimation des fonds disponibles en caisse pour les deux montants en un an:
300 000 000 000 + 600 000 000 000 = 900 000 000 000 FCFA
Donc nous aurons au total la somme de neuf cent milliards de Fcfa par an.
Comment cet argent sera t-il utilisé ?
Ces fonds pourront contribuer à la réalisation d’une autoroute moderne reliant par exemple Yaoundé - Douala, ou financer la construction des usines. Ils seront aussi affectés à des réalisations sociales telles que la construction des hôpitaux, écoles et lycées, l’approvisionnement en eau potable, etc. D’autre part, ils pourront contribuer à financer les grandes réalisations annoncées par le chef de l’Etat.
En effet, il ne s’agit pas d’un emprunt obligataire fait à l’Etat. Mais les contributions évoquées plus haut constituent un sacrifice que chaque Camerounais s’engagerait à consentir pour la prospérité et l’avenir de son pays.
Qui pourra gérer cet argent ?
La gestion de cette opération de collecte de fonds nécessitera la mise sur pied d’un comité de pilotage sous l’autorité du chef de l’Etat. Pour une garantie dans la transparence et la gestion de ces fonds, les décaissements seront conditionnés par la signature du chef de l’Etat et de celles de quatre autres signataires issus des rangs des dirigeants des mouvements confessionnels, musulmans, catholiques, protestants, pentecôtistes, et adventistes.
Le dit comité de pilotage sera composé des sous commissions suivantes :
Commission des sages, composée des dirigeants de tous les mouvements confessionnels reconnus au Cameroun, choisis par le chef de l’Etat pour l’assister dans l’autorité morale dudit comité ;
Commission technique, composée des gouverneurs, préfets, sous-préfets, chefs de districts, chefs de quartiers, chefs de villages, et chefs traditionnels. Elle sera chargée de la planification et de la programmation de l’exécution des dépenses ;
Commission de contrôle, composée des représentants des ministères techniques en vue du respect des normes techniques. Ce comité veillera à la qualité des prestations fournies ;
Commission chargée de l’évaluation des projets, composée des représentants des dix régions. Elle sera chargée de gérer les fonds, de sélectionner les projets à financer en priorité.
Commission de sensibilisation, composée des chefs traditionnels, des membres du gouvernement, chefs d’entreprise et autres opérateurs économiques, des hommes de média et des représentations diplomatiques à l’étranger. Elle sera chargée de la sensibilisation au plan national et international afin d’informer les Camerounais sur les orientations qui seront données quant à la gestion des fonds.
En définitive, le choix des projets à financer incombe au comité de pilotage, mais l’ordonnateur des dépenses demeure le chef de l’Etat.
Sortir le Cameroun du sous-développement: Dr Tsala Essomba enthousiasme Yaoundé
Le concept « voici comment développer le Cameroun par nous- mêmes » a été présenté le 4 mai 2012 au palais des sports de Yaoundé.
Du grand monde et un parterre d’invités de marque à la présentation inaugurale du concept « Voici comment développer le Cameroun par nous- mêmes ». Parmi les personnalités présentes en ce 4 mai 2012 au palais des sports, on peut notamment citer quelques autorités administratives municipales et religieuses de la ville de Yaoundé, aux côtés du Représentant Personnel du Chef de l’Etat, le Ministre Philippe Mbarga Mboa.
Après un bref échange avec ces personnalités dans le salon d’honneur, le Représentant du Chef de l’Etat et sa délégation font leur entrée dans la salle du palais des Sports de Yaoundé, sous les clameurs des milliers de personnes qui avaient envahi les lieux depuis les premières heures de la journée. La cérémonie connait un coup d’accélérateur avec l’exécution de l’hymne national suivie d’une prière pour les autorités dirigée par le Pasteur Henry Epongo du Ministère Va et Raconte International selon qu’il est recommandé dans les Saintes Ecritures : « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». 1 Timothée 2:1 - 4. L’honneur revient ensuite au Surintendant de l’Eglise Pentecôtiste Chrétienne du Cameroun de prononcer le mot de bienvenue à l’endroit de l’assistance. Occasion pour l’Apôtre Achille Mendogo d’appeler à l’unité de ce mouvement confessionnel et de l’Eglise au Cameroun autour des idéaux de développement qui sont chers au Chef de l’Etat, le Président Paul Biya.
Le principal orateur du jour quant à lui présente officiellement le concept que Dieu lui a révélé : «…concrètement, il s’agit pour chaque camerounais de prendre l’engagement d’une contribution volontaire minimale à hauteur de 1000 (mille) francs CFA chaque mois qu’il lui faudra verser à un compte commun spécial ouvert pour la cause», explique Dr Tsala Essomba, acclamé plus d’une fois par la foule. Le Fondateur du Ministère Va et Raconte International illustre davantage son propos par quelques hypothèses chiffrées qui attestent de ce que le développement du Cameroun est possible avec ce concept : « Sur la base des données statistiques du dernier recensement, la population du Cameroun se situe aux alentours des 21 millions d’habitants.
Un pourcentage important de cette population, sur des critères de classification comme « travailleurs», « en activité», « ayant un revenu », il est possible de récolter entre 100 et 200 milliards de frs CFA, voire plus et par an qui pourraient être affectés à la réalisation d’un ou plusieurs projets sélectionnés. A partir de l’hypothèse de 5000 francs CFA/ mois et sur une base de cinq millions de cotisants, les caisses de l’Etat pourraient être renflouées à hauteur de Vingt-cinq milliards de francs CFA par mois. Ce qui donnera au bout d’un an la somme de Trois cents milliards de francs CFA (300.000.000. 000). Les projections financières deviennent plus intéressantes encore à partir de l’hypothèse d’une contribution volontaire de cinq millions de camerounais à hauteur de 10.000 frs CFA par mois. Dans ce cas de figure, notre épargne commune annuelle s’élèvera à Six cent milliards (600.000.000.000) de frs CFA. En cumulant par exemple les deux taux de contribution qui concernent seulement dix millions de camerounais, Neuf cents milliards de frs CFA par an sont susceptibles d’être récoltés au bout d’un sursaut d’orgueil patriotique sans oublier les 11 autres millions de camerounais qui cotiseraient 1 000 frs CFA seulement chacun par mois. Au bout d’un an leur épargne pourrait être de Cent trente-deux milliards (132. 000.000.000) de frs CFA». Il présente par ailleurs comment les fonds collectés devraient être mis en valeur. Sans omettre la manière dont le concept va se décliner. L’on apprendra alors qu’une commission des sages chapeaute ce concept. Elle est composée ainsi qu’il suit : « …. des dirigeants de tous les mouvements confessionnels existants et reconnus au Cameroun choisis par le chef de l’Etat lui-même, assistant le président de la République au niveau de l’autorité morale dudit comité ».
Des économistes dans le bain
Un économiste de renom emboite le pas au Fondateur du Ministère Va et Raconte International. Le Professeur Pius Ottou démontre dans son exposé qu’il existe l’exception camerounaise. C'est-à-dire, cette capacité qu’ont les camerounais à énoncer les grandes idées qui impactent plus tard le devenir de l’Afrique. Les aspirations des africains à l’indépendance n’ont elles pas été mieux exprimées par le camerounais Ruben Um Nyobe s-est-il interrogé ? Plus proche de nous, le modèle de résolution des conflits frontaliers par la négociation n’est– il pas à mettre à l’actif du Président camerounais Paul Biya qui : « dans l’affaire BAKASSI, malgré le verdict en notre faveur de la Cour Internationale de Justice, avait préféré la négociation, cela est devenu un cas d’école pour la recherche des solutions aux nombreux conflits qui opposent les Nations du monde » conclut-il. Au vu de ces éléments historiques, il déclare que le concept révélé par Dieu au Dr Tsala Essomba est : « pertinent et peut permettre de résoudre plusieurs problèmes de pauvreté qui se posent au Cameroun ». Malheureusement, regrette-t-il, la méfiance des camerounais et la méconnaissance de leur propre identité qu’il a appelée : « notre situation existentielle», font que le Cameroun sorte parfois du chemin royal tracé devant lui. C’est pourquoi, l’économiste rappelle l’interpellation du grand savant CHEICK ANTA DIOP à partir de la Tribune du Palais des Congrès de Yaoundé, un mois avant son décès. Voici ce que le savant pluridimensionnel était venu dire : « le jour où vous camerounais comprendriez ce que être camerounais signifie, l’Afrique décolérait à jamais, car, toutes les cultures africaines se sont croisées dans votre pays ».
L’histoire retiendra aussi de la cérémonie de présentation officielle du concept : « voici, comment développer le Cameroun par nous- mêmes », la photo de famille entre le Représentant Personnel du Chef de l’Etat et quelques invités de marque, l’intermède culturel du groupe Keguegue International, sans oublier le long aparté entre le Ministre Philippe Mbarga et Dr Tsala Essomba et leur chaleureux au revoir peu après 22 heures.
© Intégration
Cette
« vision » tire son inspiration du livre de genèse 41, 1-57. Le texte
relate comment Dieu est intervenu à travers Joseph pour épargner
l’Egypte de sept ans de crise alimentaire. C’est par ce même chemin que
le Seigneur a fait une révélation au Dr Tsala Essomba...
D’où vient l’idée de lancer un tel concept ?
Cette « vision » tire son inspiration du livre de genèse 41, 1-57. Le texte relate comment Dieu est intervenu à travers Joseph pour épargner l’Egypte de sept ans de crise alimentaire. C’est par ce même chemin que le Seigneur a fait une révélation au Dr Tsala Essomba. « Le Seigneur m’a dit que, pharaon en Egypte avait fait face à une situation qui s’assimile au temps actuel. En effet, alors qu’il y avait encore de la nourriture dans son pays, Dieu lui a parlé dans un rêve où il voyait les vaches maigres et laides dévorer celles qui étaient belles et grasses ; en effet il s’agissait des menaces de sècheresse, de famine et de pauvreté qui pesaient sur l’Egypte ; je tiens à rappeler que l’Egypte était un pays agro-pastoral ». Afin d’éviter cette situation au Cameroun, le prophète a décidé d’accomplir la volonté divine en lançant le concept original intitulé : « Voici comment développer le Cameroun par nous-mêmes ». Une occasion de dérouler le plan de l’Eternel en terre camerounaise. Dans Genèse 41, 34-36, Dieu révèle à son serviteur Joseph d’instruire les égyptiens des méthodes de l’épargne collective. C’est dans cette perspective que Dieu aimerait voir le peuple camerounais apporter son savoir-faire dans la résolution des problèmes de développement du pays grâce à un comité placé sous l’autorité directe du Chef de l’Etat. C’est pourquoi le Dr Tsala Essomba exhorte tous les Camerounais à mobiliser leurs efforts pour le développement national. Concrètement, il est question pour chaque Camerounais de contribuer volontairement chaque mois pour une somme minimale de 1000 Fcfa à verser dans un compte commun. Sur la base de 20 millions d’habitants, le montant cumulé par mois serait de 240 milliards FCFA en un an. Ce montant pourrait être affecté à la réalisation d’un ou de plusieurs projets par région. Il est à noter que les Camerounais plus nantis peuvent contribuer en fonction de leur capacité financière réelle, à hauteur de 5000 Fcfa ou de 10 000 Fcfa.
Qu’est ce que ça rapporte à long terme?
A partir de l’hypothèse de 5000 francs/mois
Par mois, 5000 000 X 5000 = 25 000 000 000 (Vingt cinq milliards par mois)
Par an, 25 000 000 000 X 12 = 300 000 000 000 (Trois cent milliards par an)
A partir de l’hypothèse de 10 000 francs/mois
Par mois, 5000 000 X 10 000 = 50 000 000 000 (cinquante milliards par mois)
Par an, 50 000 000 000 x 12 = 600 000 000 000 (six cent milliards par an)
Estimation des fonds disponibles en caisse pour les deux montants en un an:
300 000 000 000 + 600 000 000 000 = 900 000 000 000 FCFA
Donc nous aurons au total la somme de neuf cent milliards de Fcfa par an.
Comment cet argent sera t-il utilisé ?
Ces fonds pourront contribuer à la réalisation d’une autoroute moderne reliant par exemple Yaoundé - Douala, ou financer la construction des usines. Ils seront aussi affectés à des réalisations sociales telles que la construction des hôpitaux, écoles et lycées, l’approvisionnement en eau potable, etc. D’autre part, ils pourront contribuer à financer les grandes réalisations annoncées par le chef de l’Etat.
En effet, il ne s’agit pas d’un emprunt obligataire fait à l’Etat. Mais les contributions évoquées plus haut constituent un sacrifice que chaque Camerounais s’engagerait à consentir pour la prospérité et l’avenir de son pays.
Qui pourra gérer cet argent ?
La gestion de cette opération de collecte de fonds nécessitera la mise sur pied d’un comité de pilotage sous l’autorité du chef de l’Etat. Pour une garantie dans la transparence et la gestion de ces fonds, les décaissements seront conditionnés par la signature du chef de l’Etat et de celles de quatre autres signataires issus des rangs des dirigeants des mouvements confessionnels, musulmans, catholiques, protestants, pentecôtistes, et adventistes.
Le dit comité de pilotage sera composé des sous commissions suivantes :
Commission des sages, composée des dirigeants de tous les mouvements confessionnels reconnus au Cameroun, choisis par le chef de l’Etat pour l’assister dans l’autorité morale dudit comité ;
Commission technique, composée des gouverneurs, préfets, sous-préfets, chefs de districts, chefs de quartiers, chefs de villages, et chefs traditionnels. Elle sera chargée de la planification et de la programmation de l’exécution des dépenses ;
Commission de contrôle, composée des représentants des ministères techniques en vue du respect des normes techniques. Ce comité veillera à la qualité des prestations fournies ;
Commission chargée de l’évaluation des projets, composée des représentants des dix régions. Elle sera chargée de gérer les fonds, de sélectionner les projets à financer en priorité.
Commission de sensibilisation, composée des chefs traditionnels, des membres du gouvernement, chefs d’entreprise et autres opérateurs économiques, des hommes de média et des représentations diplomatiques à l’étranger. Elle sera chargée de la sensibilisation au plan national et international afin d’informer les Camerounais sur les orientations qui seront données quant à la gestion des fonds.
En définitive, le choix des projets à financer incombe au comité de pilotage, mais l’ordonnateur des dépenses demeure le chef de l’Etat.
Sortir le Cameroun du sous-développement: Dr Tsala Essomba enthousiasme Yaoundé
Le concept « voici comment développer le Cameroun par nous- mêmes » a été présenté le 4 mai 2012 au palais des sports de Yaoundé.
Du grand monde et un parterre d’invités de marque à la présentation inaugurale du concept « Voici comment développer le Cameroun par nous- mêmes ». Parmi les personnalités présentes en ce 4 mai 2012 au palais des sports, on peut notamment citer quelques autorités administratives municipales et religieuses de la ville de Yaoundé, aux côtés du Représentant Personnel du Chef de l’Etat, le Ministre Philippe Mbarga Mboa.
Après un bref échange avec ces personnalités dans le salon d’honneur, le Représentant du Chef de l’Etat et sa délégation font leur entrée dans la salle du palais des Sports de Yaoundé, sous les clameurs des milliers de personnes qui avaient envahi les lieux depuis les premières heures de la journée. La cérémonie connait un coup d’accélérateur avec l’exécution de l’hymne national suivie d’une prière pour les autorités dirigée par le Pasteur Henry Epongo du Ministère Va et Raconte International selon qu’il est recommandé dans les Saintes Ecritures : « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». 1 Timothée 2:1 - 4. L’honneur revient ensuite au Surintendant de l’Eglise Pentecôtiste Chrétienne du Cameroun de prononcer le mot de bienvenue à l’endroit de l’assistance. Occasion pour l’Apôtre Achille Mendogo d’appeler à l’unité de ce mouvement confessionnel et de l’Eglise au Cameroun autour des idéaux de développement qui sont chers au Chef de l’Etat, le Président Paul Biya.
Le principal orateur du jour quant à lui présente officiellement le concept que Dieu lui a révélé : «…concrètement, il s’agit pour chaque camerounais de prendre l’engagement d’une contribution volontaire minimale à hauteur de 1000 (mille) francs CFA chaque mois qu’il lui faudra verser à un compte commun spécial ouvert pour la cause», explique Dr Tsala Essomba, acclamé plus d’une fois par la foule. Le Fondateur du Ministère Va et Raconte International illustre davantage son propos par quelques hypothèses chiffrées qui attestent de ce que le développement du Cameroun est possible avec ce concept : « Sur la base des données statistiques du dernier recensement, la population du Cameroun se situe aux alentours des 21 millions d’habitants.
Un pourcentage important de cette population, sur des critères de classification comme « travailleurs», « en activité», « ayant un revenu », il est possible de récolter entre 100 et 200 milliards de frs CFA, voire plus et par an qui pourraient être affectés à la réalisation d’un ou plusieurs projets sélectionnés. A partir de l’hypothèse de 5000 francs CFA/ mois et sur une base de cinq millions de cotisants, les caisses de l’Etat pourraient être renflouées à hauteur de Vingt-cinq milliards de francs CFA par mois. Ce qui donnera au bout d’un an la somme de Trois cents milliards de francs CFA (300.000.000. 000). Les projections financières deviennent plus intéressantes encore à partir de l’hypothèse d’une contribution volontaire de cinq millions de camerounais à hauteur de 10.000 frs CFA par mois. Dans ce cas de figure, notre épargne commune annuelle s’élèvera à Six cent milliards (600.000.000.000) de frs CFA. En cumulant par exemple les deux taux de contribution qui concernent seulement dix millions de camerounais, Neuf cents milliards de frs CFA par an sont susceptibles d’être récoltés au bout d’un sursaut d’orgueil patriotique sans oublier les 11 autres millions de camerounais qui cotiseraient 1 000 frs CFA seulement chacun par mois. Au bout d’un an leur épargne pourrait être de Cent trente-deux milliards (132. 000.000.000) de frs CFA». Il présente par ailleurs comment les fonds collectés devraient être mis en valeur. Sans omettre la manière dont le concept va se décliner. L’on apprendra alors qu’une commission des sages chapeaute ce concept. Elle est composée ainsi qu’il suit : « …. des dirigeants de tous les mouvements confessionnels existants et reconnus au Cameroun choisis par le chef de l’Etat lui-même, assistant le président de la République au niveau de l’autorité morale dudit comité ».
Des économistes dans le bain
Un économiste de renom emboite le pas au Fondateur du Ministère Va et Raconte International. Le Professeur Pius Ottou démontre dans son exposé qu’il existe l’exception camerounaise. C'est-à-dire, cette capacité qu’ont les camerounais à énoncer les grandes idées qui impactent plus tard le devenir de l’Afrique. Les aspirations des africains à l’indépendance n’ont elles pas été mieux exprimées par le camerounais Ruben Um Nyobe s-est-il interrogé ? Plus proche de nous, le modèle de résolution des conflits frontaliers par la négociation n’est– il pas à mettre à l’actif du Président camerounais Paul Biya qui : « dans l’affaire BAKASSI, malgré le verdict en notre faveur de la Cour Internationale de Justice, avait préféré la négociation, cela est devenu un cas d’école pour la recherche des solutions aux nombreux conflits qui opposent les Nations du monde » conclut-il. Au vu de ces éléments historiques, il déclare que le concept révélé par Dieu au Dr Tsala Essomba est : « pertinent et peut permettre de résoudre plusieurs problèmes de pauvreté qui se posent au Cameroun ». Malheureusement, regrette-t-il, la méfiance des camerounais et la méconnaissance de leur propre identité qu’il a appelée : « notre situation existentielle», font que le Cameroun sorte parfois du chemin royal tracé devant lui. C’est pourquoi, l’économiste rappelle l’interpellation du grand savant CHEICK ANTA DIOP à partir de la Tribune du Palais des Congrès de Yaoundé, un mois avant son décès. Voici ce que le savant pluridimensionnel était venu dire : « le jour où vous camerounais comprendriez ce que être camerounais signifie, l’Afrique décolérait à jamais, car, toutes les cultures africaines se sont croisées dans votre pays ».
L’histoire retiendra aussi de la cérémonie de présentation officielle du concept : « voici, comment développer le Cameroun par nous- mêmes », la photo de famille entre le Représentant Personnel du Chef de l’Etat et quelques invités de marque, l’intermède culturel du groupe Keguegue International, sans oublier le long aparté entre le Ministre Philippe Mbarga et Dr Tsala Essomba et leur chaleureux au revoir peu après 22 heures.