Embarrassante cargaison
Le Messager
Joseph Olinga
C’est presqu’une reconnaissance du chef de l’Etat camerounais pour Alassane Dramane Ouattara. En acceptant que les conteneurs d’armes de l’Onu embarqués du Cameroun pour la Côte d’Ivoire, nombre d’observateurs y voient le choix de Paul Biya en faveur de l’ambition annoncée des Nations-unies, d’une frange des pays de l’Union européenne et de l’Union africaine qui entendent mener une action d’envergure pour reprendre le pouvoir détenu par Laurent Gbagbo.
Le chef de l’Etat camerounais vient de permettre à la mission des Nations-unies d’embarquer la cargaison d’arme saisis dans la région de L’Est Cameroun pour la Côte d’ivoire. C’est un soulagement pour les forces de sécurité camerounaise et la haute administration locale. Les camions de l’Organisation des nations unies (Onu) stationnés depuis près d’un mois au Groupement mobile d’intervention (Gmi) de Douala ont quitté cet espace pour être embarqués au Port de Douala à destination du Port ivoirien de San Pedro. Selon des sources sécuritaires, cette issue “ est l’aboutissement d’une négociation entre le gouvernement camerounais et une mission des Nations unies qui s’est rendue dans la capitale économique, il y a plus d’une semaine. ”
Les mêmes sources précisent que la mission conduite par la représentation des Nations-unies au Cameroun était appuyée par un haut cadre de cette Organisation. Un cadre qui aurait été dépêché pour persuader le gouvernement camerounais de laisser la mission acheminer sa cargaison vers sa destination initiale. Un cadre administratif proche de la gestion de ce dossier dans la ville de Douala précise que “ la mission a transmis les excuses de l’Organisation des Nations-unies pour le vice de procédure constaté dans l’acheminement de cette cargaison. ” Une cargaison qui, lors de son scanner au Port de Douala, avait laisser transparaître la présence d’armes et d’autres matériels militaires, comme le relevait déjà Le Messager.
Cette actualité, longuement traitée par la presse camerounaise, intervient au moment où la Côte d’Ivoire connaît une crise post-électorale. Une crise qui oppose le président sortant, Laurent Bagbo, et son challenger Ouattara. L’affaire qui mobilise la communauté internationale a pour toile de fond la proclamation du candidat Laurent Bagbo par la Cour constitutionnelle de Côte d’Ivoire comme le gagnant de la présidentielle. Tandis que, d’autre part, la communauté internationale, sous la houlette de l’Onu, reconnaît Alassane Dramane Ouattara comme le chef de l’Etat ivoirien.
C’est presqu’une reconnaissance du chef de l’Etat camerounais pour Alassane Dramane Ouattara. En acceptant que les conteneurs d’armes de l’Onu embarqués du Cameroun pour la Côte d’Ivoire, nombre d’observateurs y voient le choix de Paul Biya en faveur de l’ambition annoncée des Nations-unies, d’une frange des pays de l’Union européenne et de l’Union africaine qui entendent mener une action d’envergure pour reprendre le pouvoir détenu par Laurent Gbagbo.
Cette prise de position intervient également au lendemain de la brouille qui a tendu les relations entre le pouvoir d’Abidjan et celui de Yaoundé. Une brouille causée par le refus de la présidence de la République d’inviter l’ambassadeur ivoirien en poste à Yaoundé lors de la traditionnelle présentation de vœux du corps diplomatique accrédité au Cameroun au mois de janvier dernier.
En rappel, les conteneurs de l’Onu ont été saisis dans la région camerounaise de Bertoua, le chef lieu de la région de l’Est du pays. Au fort de la polémique subséquentes, lesdits conteneurs ont été transférés dans la ville de Douala afin d’y être scannés pour déterminer leur contenue exacte.
Joseph Olinga
C’est presqu’une reconnaissance du chef de l’Etat camerounais pour Alassane Dramane Ouattara. En acceptant que les conteneurs d’armes de l’Onu embarqués du Cameroun pour la Côte d’Ivoire, nombre d’observateurs y voient le choix de Paul Biya en faveur de l’ambition annoncée des Nations-unies, d’une frange des pays de l’Union européenne et de l’Union africaine qui entendent mener une action d’envergure pour reprendre le pouvoir détenu par Laurent Gbagbo.
Le chef de l’Etat camerounais vient de permettre à la mission des Nations-unies d’embarquer la cargaison d’arme saisis dans la région de L’Est Cameroun pour la Côte d’ivoire. C’est un soulagement pour les forces de sécurité camerounaise et la haute administration locale. Les camions de l’Organisation des nations unies (Onu) stationnés depuis près d’un mois au Groupement mobile d’intervention (Gmi) de Douala ont quitté cet espace pour être embarqués au Port de Douala à destination du Port ivoirien de San Pedro. Selon des sources sécuritaires, cette issue “ est l’aboutissement d’une négociation entre le gouvernement camerounais et une mission des Nations unies qui s’est rendue dans la capitale économique, il y a plus d’une semaine. ”
Les mêmes sources précisent que la mission conduite par la représentation des Nations-unies au Cameroun était appuyée par un haut cadre de cette Organisation. Un cadre qui aurait été dépêché pour persuader le gouvernement camerounais de laisser la mission acheminer sa cargaison vers sa destination initiale. Un cadre administratif proche de la gestion de ce dossier dans la ville de Douala précise que “ la mission a transmis les excuses de l’Organisation des Nations-unies pour le vice de procédure constaté dans l’acheminement de cette cargaison. ” Une cargaison qui, lors de son scanner au Port de Douala, avait laisser transparaître la présence d’armes et d’autres matériels militaires, comme le relevait déjà Le Messager.
Cette actualité, longuement traitée par la presse camerounaise, intervient au moment où la Côte d’Ivoire connaît une crise post-électorale. Une crise qui oppose le président sortant, Laurent Bagbo, et son challenger Ouattara. L’affaire qui mobilise la communauté internationale a pour toile de fond la proclamation du candidat Laurent Bagbo par la Cour constitutionnelle de Côte d’Ivoire comme le gagnant de la présidentielle. Tandis que, d’autre part, la communauté internationale, sous la houlette de l’Onu, reconnaît Alassane Dramane Ouattara comme le chef de l’Etat ivoirien.
C’est presqu’une reconnaissance du chef de l’Etat camerounais pour Alassane Dramane Ouattara. En acceptant que les conteneurs d’armes de l’Onu embarqués du Cameroun pour la Côte d’Ivoire, nombre d’observateurs y voient le choix de Paul Biya en faveur de l’ambition annoncée des Nations-unies, d’une frange des pays de l’Union européenne et de l’Union africaine qui entendent mener une action d’envergure pour reprendre le pouvoir détenu par Laurent Gbagbo.
Cette prise de position intervient également au lendemain de la brouille qui a tendu les relations entre le pouvoir d’Abidjan et celui de Yaoundé. Une brouille causée par le refus de la présidence de la République d’inviter l’ambassadeur ivoirien en poste à Yaoundé lors de la traditionnelle présentation de vœux du corps diplomatique accrédité au Cameroun au mois de janvier dernier.
En rappel, les conteneurs de l’Onu ont été saisis dans la région camerounaise de Bertoua, le chef lieu de la région de l’Est du pays. Au fort de la polémique subséquentes, lesdits conteneurs ont été transférés dans la ville de Douala afin d’y être scannés pour déterminer leur contenue exacte.