Elections locales: La solution biométrique qui vient des ingénieurs camerounais
DOUALA - 28 Mars 2012
© Floraine PAYO | Dikalo
Le 23 mars 2012 un Collectif des ingénieurs camerounais a présenté à la presse, le dispositif technique visant à garantir la crédibilité des élections sans fraudes.
© Floraine PAYO | Dikalo
Le 23 mars 2012 un Collectif des ingénieurs camerounais a présenté à la presse, le dispositif technique visant à garantir la crédibilité des élections sans fraudes.
Une dizaine d'opérateurs informatiques
constitué d’ingénieurs polytechniciens présentait ainsi la solution
technologique qui sera à même de mener à bon port la collecte des
données biographiques et biométriques des électeurs camerounais
introduites dans le processus de délivrance des cartes d'électeurs par
Elections Cameroon (Elecam). Le mécanisme est simple. Tout commence avec
la prise de photo. Ensuite, l'image est introduite dans un terminal qui
mémorise trois fois de suite les empreintes digitales du pouce droit de
l'électeur avec ses noms, prénoms, date et lieu de naissance, numéro de
carte nationale d'identité. Données qui sont introduites dans une
machine: Celles-ci apparaissent sur un écran. Et l'enrôlement qui dure
environ trois minutes est terminé.
Le processus
La carte d'électeur sera disponible dans quelques instants avec la possibilité de sortir mille cartes toutes les heures, grâce à une imprimante. Rendu à ce stade, les données introduites dans la machine ne permettent plus un quelconque enregistrement d'une tierce personne. Le fraudeur qui veut user d'imagination pour se faire identifier doublement est vite démasqué. La machine le rejette immédiatement. Les ingénieurs camerounais sont convaincus de disposer de la meilleure technologie à coût abordable pour accompagner techniquement Elecam dans son projet de biométrie des cartes. Sur un plan pratique, la prestation attendue du prestataire technique consistera à remettre les équipements et autres logiciels à Elecam qui l'utilisera ensuite pour l'opération de biométrie. Il s'agit d'identifier au moins 8 millions d'électeurs potentiels et d'établir en urgence leurs cartes d'électeurs. Et la clé de succès d'une telle opération sera sans doute, la formation du personnel d’Elecam à s’arrimer à cette technologie qui se retrouve déjà en troisième position sur la liste concoctée par la présidence de la République.
Avec cette technologie, le taux de rejet du système d'enrôlement est considérablement réduit. En plus de la biométrie, ces ingénieurs camerounais donnent la possibilité à Elecam d'expérimenter le contrôle d'accès biométrique dans les bureaux de vote. Un dispositif similaire au précédent, mais qui permet, de détecter les fraudeurs à l'aide de la carte d'électeur, en rejetant systématiquement toute identification erronée ou tout doublon au bureau de vote. Ce dispositif permet ainsi de limiter les risques de fraude et de vote multiples. Les empreintes étant automatiquement enregistrées. Le tout maintenant, confient les ingénieurs, réside à présent sur la capacité d'Elecam à mobiliser les électeurs pour les inscriptions massives. Il ne reste plus que la volonté politique dans le choix du partenaire technique devant accompagner Elecam dans la biométrie.
Le processus
La carte d'électeur sera disponible dans quelques instants avec la possibilité de sortir mille cartes toutes les heures, grâce à une imprimante. Rendu à ce stade, les données introduites dans la machine ne permettent plus un quelconque enregistrement d'une tierce personne. Le fraudeur qui veut user d'imagination pour se faire identifier doublement est vite démasqué. La machine le rejette immédiatement. Les ingénieurs camerounais sont convaincus de disposer de la meilleure technologie à coût abordable pour accompagner techniquement Elecam dans son projet de biométrie des cartes. Sur un plan pratique, la prestation attendue du prestataire technique consistera à remettre les équipements et autres logiciels à Elecam qui l'utilisera ensuite pour l'opération de biométrie. Il s'agit d'identifier au moins 8 millions d'électeurs potentiels et d'établir en urgence leurs cartes d'électeurs. Et la clé de succès d'une telle opération sera sans doute, la formation du personnel d’Elecam à s’arrimer à cette technologie qui se retrouve déjà en troisième position sur la liste concoctée par la présidence de la République.
Avec cette technologie, le taux de rejet du système d'enrôlement est considérablement réduit. En plus de la biométrie, ces ingénieurs camerounais donnent la possibilité à Elecam d'expérimenter le contrôle d'accès biométrique dans les bureaux de vote. Un dispositif similaire au précédent, mais qui permet, de détecter les fraudeurs à l'aide de la carte d'électeur, en rejetant systématiquement toute identification erronée ou tout doublon au bureau de vote. Ce dispositif permet ainsi de limiter les risques de fraude et de vote multiples. Les empreintes étant automatiquement enregistrées. Le tout maintenant, confient les ingénieurs, réside à présent sur la capacité d'Elecam à mobiliser les électeurs pour les inscriptions massives. Il ne reste plus que la volonté politique dans le choix du partenaire technique devant accompagner Elecam dans la biométrie.