Elections de 2018…: L’UDC veut conquérir les 58 départements
DOUALA - 21 AVRIL 2014
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Cet engagement a été pris à Yaoundé par les membres statutaires et élus du Conseil exécutif national de l’Union démocratique du Cameroun, les 18 et 19 avril dernier, lors d’une assise présidée par Adamou Ndam Njoya.
e siège de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) logé au sein de la Fondation Njoya Arouna, sis au lieu dit «Montée Ane Rouge» à Yaoundé, a connu une effervescence particulière les 18 et 19 avril dernier. Les membres statutaires et élus du conseil exécutif national y ont pris part à une assise visant à faire le bilan des activités du parti pour les trois dernières années. Il a été également question de penser les perspectives. En clair, tous les leaders départementaux du parti d’Adamou Ndam Njoya ont présenté les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. Il en ressort que dans plusieurs circonscriptions électorales du pays, l’Union démocratique du Cameroun a mordu la poussière au double scrutin du 30 septembre 2013, du fait des fraudes massives orchestrées par le régime en place. Des fraudes pilotées sur le terrain par les membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et les autorités administratives qui utilisent la force publique pour intimider les électeurs, influençant ainsi sur leur choix.
A Kye-Ossi et à Olamzé dans le département de la Vallée du Ntem par exemple, l’on apprend qu’au regard des procès verbaux de dépouillement, l’Udc aurait battu à plate couture le parti au pouvoir aux municipales, avant de se voir la mairie arrachée par le parti au pouvoir. Le même scénario se serait répété à Méiganga dans le département du Mbéré, région de l’Adamaoua. Idem affirment-ils à Mvélé dans la région du Centre, où après le scrutin, une autorité locale aurait joint le président national de l’Udc pour le féliciter d’avoir gagné la commune, avant que les choses ne basculent entre ce coup de fil et la proclamation des résultats. «Tout le monde sait qu’un ministre de la République, Jacques Fame Ndongo pour ne pas le citer, a élu domicile à Kye-Ossi, pour recruter des Gabonais et Equato-guinéens qui sont venus voter pour le Rdpc qui jusque là, a perdu les élections avant de se voir attribuer la victoire », regrette Njipendi Salifou, le secrétaire national adjoint à la communication de l’Udc.
Plus jamais ça…
Les membres du l’Udc ont tiré toutes les leçons de ces échecs fabriqués par le parti au pouvoir, et se disent déterminés à vaincre l’ennemi dans toutes ces mairies et dans bien d’autres en 2018. Surtout qu’au sortir de cette rencontre, les participants ont dit la détermination de l’Udc à compétir dans les 58 départements du pays, lors des prochaines élections législatives et municipales. Adamou Ndam Njoya a ainsi recommandé aux responsables départementaux de mettre les bouchées doubles dès ce moment, pour rafler le maximum de voix lors de ces consultations électorales.
Les assises du Conseil exécutif national ont aussi permis de former les militants sur des questions d’éthique. Celle-ci étant une vertu cardinale dans toute société qui se respecte. « L’éthique est un principe cardinal en politique. Car c’est elle qui fait que la politique soit au service du développement de la nation et des hommes. Aujourd’hui, on n’est plus étonné de voir les gens livrer leurs frères à la vindicte populaire à travers les journaux, parce qu’ils veulent rester seuls leaders dans un département. Cela n’est pas acceptable en politique. Les parents se vantent aujourd’hui d’avoir marié leurs filles à des feymen, parce qu’ils ont beaucoup d’argent. C’est une aberration. Nous pensons que cela est inacceptable », dénonce Njipendi Salifou, qui révèle qu’Adamou Ndam Njoya, très attaché au respect d’autrui, parle de cette notion d’éthique depuis une trentaine d’années.
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Cet engagement a été pris à Yaoundé par les membres statutaires et élus du Conseil exécutif national de l’Union démocratique du Cameroun, les 18 et 19 avril dernier, lors d’une assise présidée par Adamou Ndam Njoya.
e siège de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) logé au sein de la Fondation Njoya Arouna, sis au lieu dit «Montée Ane Rouge» à Yaoundé, a connu une effervescence particulière les 18 et 19 avril dernier. Les membres statutaires et élus du conseil exécutif national y ont pris part à une assise visant à faire le bilan des activités du parti pour les trois dernières années. Il a été également question de penser les perspectives. En clair, tous les leaders départementaux du parti d’Adamou Ndam Njoya ont présenté les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. Il en ressort que dans plusieurs circonscriptions électorales du pays, l’Union démocratique du Cameroun a mordu la poussière au double scrutin du 30 septembre 2013, du fait des fraudes massives orchestrées par le régime en place. Des fraudes pilotées sur le terrain par les membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et les autorités administratives qui utilisent la force publique pour intimider les électeurs, influençant ainsi sur leur choix.
A Kye-Ossi et à Olamzé dans le département de la Vallée du Ntem par exemple, l’on apprend qu’au regard des procès verbaux de dépouillement, l’Udc aurait battu à plate couture le parti au pouvoir aux municipales, avant de se voir la mairie arrachée par le parti au pouvoir. Le même scénario se serait répété à Méiganga dans le département du Mbéré, région de l’Adamaoua. Idem affirment-ils à Mvélé dans la région du Centre, où après le scrutin, une autorité locale aurait joint le président national de l’Udc pour le féliciter d’avoir gagné la commune, avant que les choses ne basculent entre ce coup de fil et la proclamation des résultats. «Tout le monde sait qu’un ministre de la République, Jacques Fame Ndongo pour ne pas le citer, a élu domicile à Kye-Ossi, pour recruter des Gabonais et Equato-guinéens qui sont venus voter pour le Rdpc qui jusque là, a perdu les élections avant de se voir attribuer la victoire », regrette Njipendi Salifou, le secrétaire national adjoint à la communication de l’Udc.
Plus jamais ça…
Les membres du l’Udc ont tiré toutes les leçons de ces échecs fabriqués par le parti au pouvoir, et se disent déterminés à vaincre l’ennemi dans toutes ces mairies et dans bien d’autres en 2018. Surtout qu’au sortir de cette rencontre, les participants ont dit la détermination de l’Udc à compétir dans les 58 départements du pays, lors des prochaines élections législatives et municipales. Adamou Ndam Njoya a ainsi recommandé aux responsables départementaux de mettre les bouchées doubles dès ce moment, pour rafler le maximum de voix lors de ces consultations électorales.
Les assises du Conseil exécutif national ont aussi permis de former les militants sur des questions d’éthique. Celle-ci étant une vertu cardinale dans toute société qui se respecte. « L’éthique est un principe cardinal en politique. Car c’est elle qui fait que la politique soit au service du développement de la nation et des hommes. Aujourd’hui, on n’est plus étonné de voir les gens livrer leurs frères à la vindicte populaire à travers les journaux, parce qu’ils veulent rester seuls leaders dans un département. Cela n’est pas acceptable en politique. Les parents se vantent aujourd’hui d’avoir marié leurs filles à des feymen, parce qu’ils ont beaucoup d’argent. C’est une aberration. Nous pensons que cela est inacceptable », dénonce Njipendi Salifou, qui révèle qu’Adamou Ndam Njoya, très attaché au respect d’autrui, parle de cette notion d’éthique depuis une trentaine d’années.