Elections à la Fécafoot: John Begheni Ndeh et Marlène Emvoutou défient Iya Mohammed
Douala, 21 mai 2013
© Christian TCHAPMI | Le Messager
La Commission de recours des élections qui a rendu sa décision relative à la validation des candidatures à la présidence de la Fédération camerounaise de football, vient de rejeter la requête de l’ancien ministre des Transports qui réclamait l’invalidation de la candidature du président sortant. La présidente de la Ligue régionale du Sud, Marlène Emvoutou a été réhabilitée.
Elections à la Fécafoot: La commission de recours désavoue John Begheni Ndeh
Ils sont à nouveau trois dans la course vers le trône. Et cette fois, le volet genre qui signe son retour sur la pelouse, a été reconsidéré. C’est dire que le 25 mai prochain, Iya Mohammed aura deux concurrents pour sa succession. Plutôt que John Begheni Ndeh seul, Marlène Emvoutou a chaussé de nouveau les crampons et sera aussi de la partie. Jeudi 17 mai dernier, la toute fraîche présidente de la Ligue régionale de football pour le Sud, a fait appel de la décision de la commission électorale invalidant son dossier de candidature. Laquelle lui reprochait, quoique membre de l’Assemblée générale et ayant été élue déléguée de la Ligue régionale de football pour le Sud suivant procès-verbal d’élection du 12 mai 2013, d’avoir produit une photocopie de l’extrait du casier judiciaire n° 3 plutôt qu’un original et une photocopie de la photocopie légalisée de sa carte nationale d’identité plutôt qu’une photocopie légalisée. Marlène Emvoutou l’avait d’ailleurs confessé sur un plateau de télévision qu’elle avait bel et bien transmis un extrait de casier judiciaire, mais qu’à la réception, la commission électorale avait reçu les pièces que la candidate avait transmises par mail, ce qui en a donné des photocopies. Quoi qu’il en soit, la requête de l'ancienne directrice du projet «Aspire» a finalement prospéré.
Elle qui ambitionnait de relancer la machine grippée du football camerounais à travers la réorganisation du football-jeunes, la création d'une télévision de la fédération, la revalorisation des bénévoles, la restructuration des centres de formation, la création des stades de concert avec les mairies, peut désormais continuer de croire en son rêve. Robert Atah Bahazah, lui, n’a pas eu la même chance. Le directeur technique national numéro 3, voit la commission de recours confirmer qu’il n’a pas rempli les conditions de candidature, parce qu’en n’étant pas membre de l’assemblée générale de la Fécafoot, n’a pas reçu le parrainage de dix délégués au moins. En outre, l’entraîneur de football n’a pas légalisé la photocopie de sa carte nationale d’identité. Sort identique pour le recours déposé par John Begheni Ndeh.
Le premier vice-président sortant de la Fécafoot avait sollicité l’invalidation de la candidature de son principal challenger, Iya Mohammed, au motif que le président sortant, par ailleurs directeur général de la Société de développement du coton (Sodecoton), est sous le coup d’une sanction du Contrôle supérieur de l’Etat lui imputant une vingtaine de fautes de gestion et le disqualifiant de pouvoir diriger une entreprise publique pour une durée de sept ans. Ce qui l’invalide, au regard de l’article 35 des statuts de la Fécafoot. Pour la commission de recours, non seulement le demandeur n’a pas qualité pour solliciter un tel acte (parce qu’il aurait fallu que sa propre candidature soit invalidée, Ndlr), mais aussi, que «les fautes de gestion ne doivent pas être confondues à des malversations financières qui ne peuvent être établies que par une juridiction pénale». L’ancien ministre des Transports devra donc supporter de partager la short list avec son ex-mentor pour qui il voue beaucoup plus de ressentiment que de respect depui le 08 avril dernier lorsque de connivence avec David Mayebi, Antoine Essomba Eyenga, Pierre Semengue, Alioum Alhadji et Félix Nguelé Nguelé, signaient une correspondance adressée au secrétaire général de la Fifa pour soutenir la décision du ministre Adoum Garoua de sursoir au processus élection au sein de la Fédération camerounaise de football et de ses ligues décentralisées jusqu’à nouvel ordre. Plus que quatre jours et on saura qui sera le prochain président de la Fécafoot. Balle au centre et rendez-vous samedi prochain.
Christian TCHAPMI
© Christian TCHAPMI | Le Messager
La Commission de recours des élections qui a rendu sa décision relative à la validation des candidatures à la présidence de la Fédération camerounaise de football, vient de rejeter la requête de l’ancien ministre des Transports qui réclamait l’invalidation de la candidature du président sortant. La présidente de la Ligue régionale du Sud, Marlène Emvoutou a été réhabilitée.
Elections à la Fécafoot: La commission de recours désavoue John Begheni Ndeh
Ils sont à nouveau trois dans la course vers le trône. Et cette fois, le volet genre qui signe son retour sur la pelouse, a été reconsidéré. C’est dire que le 25 mai prochain, Iya Mohammed aura deux concurrents pour sa succession. Plutôt que John Begheni Ndeh seul, Marlène Emvoutou a chaussé de nouveau les crampons et sera aussi de la partie. Jeudi 17 mai dernier, la toute fraîche présidente de la Ligue régionale de football pour le Sud, a fait appel de la décision de la commission électorale invalidant son dossier de candidature. Laquelle lui reprochait, quoique membre de l’Assemblée générale et ayant été élue déléguée de la Ligue régionale de football pour le Sud suivant procès-verbal d’élection du 12 mai 2013, d’avoir produit une photocopie de l’extrait du casier judiciaire n° 3 plutôt qu’un original et une photocopie de la photocopie légalisée de sa carte nationale d’identité plutôt qu’une photocopie légalisée. Marlène Emvoutou l’avait d’ailleurs confessé sur un plateau de télévision qu’elle avait bel et bien transmis un extrait de casier judiciaire, mais qu’à la réception, la commission électorale avait reçu les pièces que la candidate avait transmises par mail, ce qui en a donné des photocopies. Quoi qu’il en soit, la requête de l'ancienne directrice du projet «Aspire» a finalement prospéré.
Elle qui ambitionnait de relancer la machine grippée du football camerounais à travers la réorganisation du football-jeunes, la création d'une télévision de la fédération, la revalorisation des bénévoles, la restructuration des centres de formation, la création des stades de concert avec les mairies, peut désormais continuer de croire en son rêve. Robert Atah Bahazah, lui, n’a pas eu la même chance. Le directeur technique national numéro 3, voit la commission de recours confirmer qu’il n’a pas rempli les conditions de candidature, parce qu’en n’étant pas membre de l’assemblée générale de la Fécafoot, n’a pas reçu le parrainage de dix délégués au moins. En outre, l’entraîneur de football n’a pas légalisé la photocopie de sa carte nationale d’identité. Sort identique pour le recours déposé par John Begheni Ndeh.
Le premier vice-président sortant de la Fécafoot avait sollicité l’invalidation de la candidature de son principal challenger, Iya Mohammed, au motif que le président sortant, par ailleurs directeur général de la Société de développement du coton (Sodecoton), est sous le coup d’une sanction du Contrôle supérieur de l’Etat lui imputant une vingtaine de fautes de gestion et le disqualifiant de pouvoir diriger une entreprise publique pour une durée de sept ans. Ce qui l’invalide, au regard de l’article 35 des statuts de la Fécafoot. Pour la commission de recours, non seulement le demandeur n’a pas qualité pour solliciter un tel acte (parce qu’il aurait fallu que sa propre candidature soit invalidée, Ndlr), mais aussi, que «les fautes de gestion ne doivent pas être confondues à des malversations financières qui ne peuvent être établies que par une juridiction pénale». L’ancien ministre des Transports devra donc supporter de partager la short list avec son ex-mentor pour qui il voue beaucoup plus de ressentiment que de respect depui le 08 avril dernier lorsque de connivence avec David Mayebi, Antoine Essomba Eyenga, Pierre Semengue, Alioum Alhadji et Félix Nguelé Nguelé, signaient une correspondance adressée au secrétaire général de la Fifa pour soutenir la décision du ministre Adoum Garoua de sursoir au processus élection au sein de la Fédération camerounaise de football et de ses ligues décentralisées jusqu’à nouvel ordre. Plus que quatre jours et on saura qui sera le prochain président de la Fécafoot. Balle au centre et rendez-vous samedi prochain.
Christian TCHAPMI