Election à la FECAFOOT: Le problème, c'est Adoum Garoua
Yaoundé, 08 avril 2013
© Jean Robert Fouda | La Météo
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Le Ministre des Sports et de
l'Education Physique est sans doute le principal responsable du chaos
qui se profile à l'horizon dans l'ensemble du mouvement sportif
camerounais au terme d'un processus de renouvellement des organes
dirigeants fédéraux, mouvementé et entaché de moult irrégularités. Par
une habile manipulation des textes, l'ancien préparateur physique de
Coton Sport de Garoua a réussi à exclure du processus électoral Bertrand
Magloire Mendouga de la boxe, Jacques Sébastien Mbous de l'athlétisme
et François Njelé du cyclisme. Par ces immixtions intempestives dans la
gestion des affaires courantes des associations sportives, Adoum Garoua,
le Ministre des Sports et de l'Education Physique, a instauré un
véritable imbroglio au sein du mouvement sportif national. A travers des
décisions aussi controversées qu'illégales du point de vue juridique,
le bruyant et non moins contesté MINSEP essaye de vouloir imposer ses
hommes à la tête des différentes fédérations sportives nationales. Ce
que ne pardonnent pas les instances internationales.
Dans une correspondance au Secrétaire Général du Ministère des Sports et de l'Education Physique (MINSEP) le 14 mars dernier, l'Association Internationale de Boxe Amateur (AIBA) suspend le Cameroun de ses compétitions pour interférence du Ministre des Sports dans le choix des candidats et l'organisation du processus électoral. Conséquence: l'AIBA ne reconnaîtra pas le nouveau bureau de la Fédération Camerounaise de Boxé dirigé par Justin Tchuem.
Violation des statuts.
«Les actions menées par le Ministère des Sports sont une interférence claire dans l'autonomie d'une fédération sportive nationale, et une violation des statuts et règlements de l'AIBA que du principe d'autonomie contenu dans la Charte olympique», a écrit le Coréen Ho Kim, Directeur exécutif de l'AIBA.
L'Union Cycliste Internationale elle aussi, a envoyé une lettre de mise en garde au Cameroun, pour lui signifier qu'elle n'acceptera pas d'ingérence des pouvoirs publics dans le fonctionnement de la Fecacyclisme. Une menace qu'a allègrement bravée Adoum Garoua, sonnant du même coup la mort prochaine de la petite reine nationale. Adoum Garoua s'illustre ainsi comme le bourreau du sport camerounais, qui commençait déjà à retrouver ses marques sur l'échiquier international. Une mauvaise publicité pour l'équipe nationale de football (Les Lions Indomptables), qui occupe la tête du groupe I des éliminatoires zone Afrique de la Coupe du Monde 2014.
Promesses non tenues
Lors de sa prise de fonction, le 11 décembre 2011, le Ministre des Sports avait promis un traitement d'égale valeur pour toutes les fédérations sportives nationales. «Les Lions Indomptables constituent certainement un gros chantier pour le football. Mais, il y a d'autres disciplines sportives. Le Chef de l'Etat a dit qu'il n'y a pas de sport mineur, ni de sport majeur. Il faudrait se mettre au travail pour que toutes les fédérations sportives puissent travailler dans de meilleures conditions et produire de bons résultats», avait-il déclaré à la presse. Mais, plus d'un an et demi après, le MINSEP n'a tenu aucune de ces promesses. A l'instar de ses prédécesseurs, Adoum Garoua avait promis de travailler pour développer toutes les disciplines sportives pratiquées au Cameroun. Mais, ces promesses n'ont pas toujours prospérer. Dans les faits, l'équipe nationale senior de football masculin est la seule à pouvoir bénéficier de tous les privilèges.
Plus de 40 autres fédérations sportives peinent à organiser leurs activités, faute de moyens matériels et financiers. Le MINSEP leur alloue parfois quelques subventions pour la participation aux compétitions internationales.
Dans une correspondance au Secrétaire Général du Ministère des Sports et de l'Education Physique (MINSEP) le 14 mars dernier, l'Association Internationale de Boxe Amateur (AIBA) suspend le Cameroun de ses compétitions pour interférence du Ministre des Sports dans le choix des candidats et l'organisation du processus électoral. Conséquence: l'AIBA ne reconnaîtra pas le nouveau bureau de la Fédération Camerounaise de Boxé dirigé par Justin Tchuem.
Violation des statuts.
«Les actions menées par le Ministère des Sports sont une interférence claire dans l'autonomie d'une fédération sportive nationale, et une violation des statuts et règlements de l'AIBA que du principe d'autonomie contenu dans la Charte olympique», a écrit le Coréen Ho Kim, Directeur exécutif de l'AIBA.
L'Union Cycliste Internationale elle aussi, a envoyé une lettre de mise en garde au Cameroun, pour lui signifier qu'elle n'acceptera pas d'ingérence des pouvoirs publics dans le fonctionnement de la Fecacyclisme. Une menace qu'a allègrement bravée Adoum Garoua, sonnant du même coup la mort prochaine de la petite reine nationale. Adoum Garoua s'illustre ainsi comme le bourreau du sport camerounais, qui commençait déjà à retrouver ses marques sur l'échiquier international. Une mauvaise publicité pour l'équipe nationale de football (Les Lions Indomptables), qui occupe la tête du groupe I des éliminatoires zone Afrique de la Coupe du Monde 2014.
Promesses non tenues
Lors de sa prise de fonction, le 11 décembre 2011, le Ministre des Sports avait promis un traitement d'égale valeur pour toutes les fédérations sportives nationales. «Les Lions Indomptables constituent certainement un gros chantier pour le football. Mais, il y a d'autres disciplines sportives. Le Chef de l'Etat a dit qu'il n'y a pas de sport mineur, ni de sport majeur. Il faudrait se mettre au travail pour que toutes les fédérations sportives puissent travailler dans de meilleures conditions et produire de bons résultats», avait-il déclaré à la presse. Mais, plus d'un an et demi après, le MINSEP n'a tenu aucune de ces promesses. A l'instar de ses prédécesseurs, Adoum Garoua avait promis de travailler pour développer toutes les disciplines sportives pratiquées au Cameroun. Mais, ces promesses n'ont pas toujours prospérer. Dans les faits, l'équipe nationale senior de football masculin est la seule à pouvoir bénéficier de tous les privilèges.
Plus de 40 autres fédérations sportives peinent à organiser leurs activités, faute de moyens matériels et financiers. Le MINSEP leur alloue parfois quelques subventions pour la participation aux compétitions internationales.