Église catholique romaine: L'Abbé Ekassi d'Obala excommunié!
Yaoundé, 12 Août 2013
© La Nouvelle
Alors qu'il s'apprêtait à célébrer avec faste samedi 10 août dernier ses 25 ans de sacerdoce, l'Abbé Ekassi, homme de Dieu et non moins brillantissime prêtre officiant au diocèse d'Obala, a appris vendredi dans la matinée la décision du St siège de Rome de le mettre hors de l’Église. Cette annonce qui a constitué pour le prélat un coup de massue retentissant jusqu'à son Monatélé natal, a totalement démobilisé les préparatifs de la fête qu'on annonçait grandiose sur le plan des invités, de la réception et de l'ambiance chaude dans le chef-lieu de la Lékié. Une source proche de l'archidiocèse de Yaoundé précise que c'est en allant s'enquérir sur les invitations et les problèmes de finances à la Procure des missions qu'il a appris comme tout le monde sa propre notification de mise à l'écart. Une autre source prétend que cette décision était déjà signée du temps de Benoît XVI mais qu'on attendait le bon moment pour la publier.
Selon des informations glanées de bonnes sources, les raisons de la radiation du prêtre s'arcboutent autour d'une liaison avec une femme avec qui il a constamment vécu maritalement. Il se raconte en effet à Obala que le prélat allait et venait avec sa compagne sans s'embarrasser des «qu'en dira-t-on» et aurait d'ailleurs eu de cette union; 2 gosses sans que cela ne gêne aucun fidèle. Mais, raconte-t-on, le problème viendra de sa compagne. Celle-ci, après une brouille avec l'Abbé Ekassi, a écrit au diocèse d'Obala avec ampliations à l'archidiocèse de Yaoundé et au St-Siège à Rome dans une correspondance dont le résumé se trouve dans cette formule restée populaire dans la ville d'Obala: «S'il vous plait, reprenez votre prêtre, mais rendez-moi mon mari». Malgré les paroles de consolation de quelques évêques qui prétendent faire quelque chose pour sauver leur collègue, on indique à Rome que les décisions du haut lieu sont irrévocables.
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Alors qu'il s'apprêtait à célébrer avec faste samedi 10 août dernier ses 25 ans de sacerdoce, l'Abbé Ekassi, homme de Dieu et non moins brillantissime prêtre officiant au diocèse d'Obala, a appris vendredi dans la matinée la décision du St siège de Rome de le mettre hors de l’Église. Cette annonce qui a constitué pour le prélat un coup de massue retentissant jusqu'à son Monatélé natal, a totalement démobilisé les préparatifs de la fête qu'on annonçait grandiose sur le plan des invités, de la réception et de l'ambiance chaude dans le chef-lieu de la Lékié. Une source proche de l'archidiocèse de Yaoundé précise que c'est en allant s'enquérir sur les invitations et les problèmes de finances à la Procure des missions qu'il a appris comme tout le monde sa propre notification de mise à l'écart. Une autre source prétend que cette décision était déjà signée du temps de Benoît XVI mais qu'on attendait le bon moment pour la publier.
Selon des informations glanées de bonnes sources, les raisons de la radiation du prêtre s'arcboutent autour d'une liaison avec une femme avec qui il a constamment vécu maritalement. Il se raconte en effet à Obala que le prélat allait et venait avec sa compagne sans s'embarrasser des «qu'en dira-t-on» et aurait d'ailleurs eu de cette union; 2 gosses sans que cela ne gêne aucun fidèle. Mais, raconte-t-on, le problème viendra de sa compagne. Celle-ci, après une brouille avec l'Abbé Ekassi, a écrit au diocèse d'Obala avec ampliations à l'archidiocèse de Yaoundé et au St-Siège à Rome dans une correspondance dont le résumé se trouve dans cette formule restée populaire dans la ville d'Obala: «S'il vous plait, reprenez votre prêtre, mais rendez-moi mon mari». Malgré les paroles de consolation de quelques évêques qui prétendent faire quelque chose pour sauver leur collègue, on indique à Rome que les décisions du haut lieu sont irrévocables.