Education physique et sportive: Le «sport» désormais obligatoire aux examens officiels
DOUALA - 18 Septembre 2012
© Nadège Christelle BOWA | Le Messager
Un arrêté du Premier ministre fixe la nature, le volume horaire et le coefficient de l'épreuve d'éducation physique et sportive en formation continue et aux examens officiels. Le coefficient est de 02 pour l'ensemble des examens relevant des enseignements secondaires et de 01 pour ce qui est du primaire.
© Nadège Christelle BOWA | Le Messager
Un arrêté du Premier ministre fixe la nature, le volume horaire et le coefficient de l'épreuve d'éducation physique et sportive en formation continue et aux examens officiels. Le coefficient est de 02 pour l'ensemble des examens relevant des enseignements secondaires et de 01 pour ce qui est du primaire.
Cette décision de Philémon Yang,
Premier ministre, qui «abroge toute disposition antérieure contraire»
est passée quasiment inaperçue en dépit de son importance dans l'avenir
des examens officiels au Cameroun. Signé le 10 septembre 2012, cet
arrêté fixant la nature, le volume horaire et le coefficient de
l'épreuve d'éducation physique et sportive en formation continue et aux
examens officiels, met fin aux propos insolents débités par des élèves
délinquants à leurs enseignants d'éducation physique et sportive (Eps).
«Il dérange avec son affaire-là. Est-ce que ça vient même à l'examen?»,
raillaient-ils alors. Depuis cette décision, le «sport fait partie
intégrante des examens et même a un coefficient qui pourrait jouer». Le
Pm veut ainsi mettre en application les dispositions de l'article 6
alinéa 4 de la loi n°2011/018 du 15 juillet 2011 relative à
l'organisation et à la promotion des activités physiques et sportives
(cf. chapitre I, art.1 al2 intitulé «Dispositions générales» dudit
arrêté.
Dispensé sous la responsabilité du ministre en charge des sports, à tous les niveaux et ordres d'enseignements (maternel, primaire, secondaire) ainsi que les établissements de formation professionnelle publics et privés sur toute l'étendue du territoire national, l'enseignement de l'éducation physique et sportive est sanctionné par des tests et des examens officiels. Il est désormais obligatoire dans tous les ordres d'enseignements maternel, primaire, normal et secondaire. «L'épreuve d'éducation physique et sportive est obligatoire aux examens officiels». Il s'agit notamment: du Baccalauréat d'enseignement Général et Technique; General Certificate of Education (lice) Advanced Level; Probatoire d'enseignement Général et Technique; Brevet d'Etude professionnelle (Bep) ; Brevet d'Etude du Premier Cycle (Bepc); Certificat d'Aptitude Professionnelle (Cap); General Certificate of Education (Gce) Ordinary Level; Certificat d'Etude Primaire (Cep); First School Leaving Certificate.
Redorer le blason de cette discipline.
Du Baccalauréat au Cep, l'Eps comporte trois épreuves à choisir parmi les quatre que sont: la course de vitesse ou d'endurance, le saut en hauteur, le lancer de Poids et la gymnastique au sol. Les distances et poids pour le lancer variant selon le sexe de l'individu et l'examen à passer. Pour ce qui est de la notation, le total des points obtenu à l'issue de chaque épreuve est divisé par 3 pour donner une note définitive sur 20 à multiplier par le coefficient. Celui-ci est de 1 pour les examens relevant de l'enseignement maternel et primaire; et de 2 pour ceux du secondaire, d’écoles normales et professionnelles. S'agissant du volume horaire, on retient que deux leçons par semaine de 30 mn ou une heure selon qu'on est dans l'enseignement de base ou autres sont obligatoires. Ces leçons doivent être programmées entre 7h30 et 11h30. La première étant espacée de la seconde d'au moins 48h.
Cet arrêté de Philémon Yang est «Très bien» accueilli par le corps d'enseignants concerné. Dans la mesure où, «cela va amener les gens à prendre cette discipline au sérieux», confie Joël Mbey Nje, chef service des sports scolaires au Lycée de Mballa II à Yaoundé et secrétaire adjoint de la Fenasco «B». Il fait partie des combattants qui ont milité pour cette innovation. Dans sa posture de syndicaliste, il espère que le gouvernement ira au-delà de cette décision en améliorant les condi-tions de l'enseignant d'Eps par son intégration dans le statut de l'enseignant. Faut-il le rappeler, une commission ad hoc travaille sur cette problé¬matique et on l'espère qu'elle rendra sa copie en décembre prochain comme annoncé. Le syndicalis¬me souhaite également une amélioration même des conditions de travail d'une manière générale car, de nombreux établissements ne disposent pas d'infrastructures.
Une épreuve théorique pour les candidats inaptes
D'après l'article 4 de l'arrêté du Pm, l'inaptitude partielle ou totale, définitive ou temporaire à la Leçon d'éducation physique et sportive en formation continue et aux examens officiels fait l'objet d'un diagnostic de l'autorité compétente. «Les candidats présentant une inaptitude partielle ou un handicap physique ne permettant pas une pratique assidue de l'éducation physique et sportive, attestée par l'autorité médicale scolaire, bénéficient d'une évaluation adaptée dans le cadre du contrôle en cours de formation continue et/ou des examens officiels», précise l'alinéa 2 de l'article suscité. La dispense à l'Eps en formation continue est prononcée par le chef de l’établissement ou celui qui en tient lieu sur présentation d'un certificat médical délivré par l'autorité médicale compétente. Aux examens officiels, cette dispense est attestée par la présentation d'un certificat médical délivré par l'autorité médicale compétente. Le candidat concerné bénéficie dès Lors d'une évaluation adaptée conformément aux dispositions de L'alinéa de l'article 4. Les candidats déclarés inaptes sont par conséquent concernés dans la mesure où, il leur est proposé une épreuve théorique d'Eps.
Dispensé sous la responsabilité du ministre en charge des sports, à tous les niveaux et ordres d'enseignements (maternel, primaire, secondaire) ainsi que les établissements de formation professionnelle publics et privés sur toute l'étendue du territoire national, l'enseignement de l'éducation physique et sportive est sanctionné par des tests et des examens officiels. Il est désormais obligatoire dans tous les ordres d'enseignements maternel, primaire, normal et secondaire. «L'épreuve d'éducation physique et sportive est obligatoire aux examens officiels». Il s'agit notamment: du Baccalauréat d'enseignement Général et Technique; General Certificate of Education (lice) Advanced Level; Probatoire d'enseignement Général et Technique; Brevet d'Etude professionnelle (Bep) ; Brevet d'Etude du Premier Cycle (Bepc); Certificat d'Aptitude Professionnelle (Cap); General Certificate of Education (Gce) Ordinary Level; Certificat d'Etude Primaire (Cep); First School Leaving Certificate.
Redorer le blason de cette discipline.
Du Baccalauréat au Cep, l'Eps comporte trois épreuves à choisir parmi les quatre que sont: la course de vitesse ou d'endurance, le saut en hauteur, le lancer de Poids et la gymnastique au sol. Les distances et poids pour le lancer variant selon le sexe de l'individu et l'examen à passer. Pour ce qui est de la notation, le total des points obtenu à l'issue de chaque épreuve est divisé par 3 pour donner une note définitive sur 20 à multiplier par le coefficient. Celui-ci est de 1 pour les examens relevant de l'enseignement maternel et primaire; et de 2 pour ceux du secondaire, d’écoles normales et professionnelles. S'agissant du volume horaire, on retient que deux leçons par semaine de 30 mn ou une heure selon qu'on est dans l'enseignement de base ou autres sont obligatoires. Ces leçons doivent être programmées entre 7h30 et 11h30. La première étant espacée de la seconde d'au moins 48h.
Cet arrêté de Philémon Yang est «Très bien» accueilli par le corps d'enseignants concerné. Dans la mesure où, «cela va amener les gens à prendre cette discipline au sérieux», confie Joël Mbey Nje, chef service des sports scolaires au Lycée de Mballa II à Yaoundé et secrétaire adjoint de la Fenasco «B». Il fait partie des combattants qui ont milité pour cette innovation. Dans sa posture de syndicaliste, il espère que le gouvernement ira au-delà de cette décision en améliorant les condi-tions de l'enseignant d'Eps par son intégration dans le statut de l'enseignant. Faut-il le rappeler, une commission ad hoc travaille sur cette problé¬matique et on l'espère qu'elle rendra sa copie en décembre prochain comme annoncé. Le syndicalis¬me souhaite également une amélioration même des conditions de travail d'une manière générale car, de nombreux établissements ne disposent pas d'infrastructures.
Une épreuve théorique pour les candidats inaptes
D'après l'article 4 de l'arrêté du Pm, l'inaptitude partielle ou totale, définitive ou temporaire à la Leçon d'éducation physique et sportive en formation continue et aux examens officiels fait l'objet d'un diagnostic de l'autorité compétente. «Les candidats présentant une inaptitude partielle ou un handicap physique ne permettant pas une pratique assidue de l'éducation physique et sportive, attestée par l'autorité médicale scolaire, bénéficient d'une évaluation adaptée dans le cadre du contrôle en cours de formation continue et/ou des examens officiels», précise l'alinéa 2 de l'article suscité. La dispense à l'Eps en formation continue est prononcée par le chef de l’établissement ou celui qui en tient lieu sur présentation d'un certificat médical délivré par l'autorité médicale compétente. Aux examens officiels, cette dispense est attestée par la présentation d'un certificat médical délivré par l'autorité médicale compétente. Le candidat concerné bénéficie dès Lors d'une évaluation adaptée conformément aux dispositions de L'alinéa de l'article 4. Les candidats déclarés inaptes sont par conséquent concernés dans la mesure où, il leur est proposé une épreuve théorique d'Eps.