ECLAIRAGES DE MME ELISE MEKA MBALLA SUITE AUX FAUSSES ACCUSATIONS RELATIVES A UN DECAISSEMENT CLANDESTIN DE 70 000 000FCFA A LA DOUANE

Elise Mballa:Camer.be«Comment puis-je être à la fois en mission à l’étranger et décaisser clandestinement de l’argent à la douane ? A moins d’avoir le don de dédoublement généralement attribué aux sorcières de l’Afrique. De grâce que mon détracteur apporte des preuves».Depuis près plusieurs mois, un membre de la SOCILADRA, toujours le même se répand en injures, et fausses accusations à mon égard dans les médias et principalement sur le net. Dans un premier temps, au vu de ma position de PCA devant fédérer les ayants droit de notre corporation,  j’ai voulu prendre de la hauteur en ignorant ces diffamations et ces mensonges éhontés. Mais, plus je garde le silence, plus les calomnies gagnent en intensité. Aussi  ai-je  décidé qu’avant d’entamer des poursuites judiciaires, je me devais de dire ma part de vérités sur ces faits imaginaires parus dans la nouvelle expression.

Furieux parce qu’il n’avait pas touché des millions après une répartition, ce membre a volontairement démissionné de la commission d’identification et de classification des œuvres de la SOCILADRA. Il avait cru que lorsqu’on est membre d’une commission, on doit nécessairement percevoir des droits faramineux par je ne sais quel magie. Faut-il le rappeler, l’œuvre de cette personne a été déposée à la SOCILADRA à la fin de l’année 2009 et à notre connaissance, elle n’est exploitée nulle part. Ce membre, malgré de nombreuses explications ne veut pas faire la différence entre la protection et la rémunération d’une œuvre exploitée. Car on peut protéger son livre, mais on ne peut toucher des droits que si ledit livre est exploité et que l’usager qui l’exploite paie la redevance à la SOCILADRA. Notre calomniateur a fait de sa démission une affaire d’état et a commencé sans preuves à indexer la gestion de la SOCILADRA et à se répandre en fausses dénonciations. N’ayant pas eu l’effet escompté, il change son fusil d’épaule et nous incrimine d’avoir clandestinement perçu 70000000FCFA à la Douane. Pour apporter les éclairages nécessaires à ces terribles accusations, je voudrais signaler que :
•  Le 28 juillet 2011, une convention a effectivement été signée entre la Direction Générale des Douanes (DGD) et les directeurs généraux de la SOCILADRA, SOCAM et SCAAP et non par le Ministre des Arts et de la Culture. 
• La  DGD n’encaisse pas l’argent du droit d’auteur. Dans le cadre de la convention sus citée la DGD a mis en place le mécanisme qui permet de prélever la redevance due au titre de la copie privée mais cet argent est reversé dans un compte du Trésor crée à cet effet et seul le trésorier payeur général de Douala peut ordonner les virements dans le compte de dépôt spécial du droit d’auteur. Chacun connait le principe d’unicité de caisse pratiqué au Cameroun notamment à la DGD.

• Depuis le mois de mars 2012, les sommes prélevées par la DGD n’ont pas encore atteint le montant de 70 000 000 fcfa.
• Je n’ai jamais mis les pieds à la Douane dans le cadre de ce dossier qui est géré par les DG des trois organismes cités plus haut.
•  Le PCA d’une société n’en est pas le gestionnaire. Ce membre se refuse à comprendre le fonctionnement de la SOCILADRA. Mû par ses frustrations, la haine et la jalousie, il voudrait absolument trouver un lien entre mes activités et les ressources de la SOCILADRA. Par exemple, il affirme que je me pavane en France avec l’argent pris clandestinement à la Douane alors que mes voyages sont entièrement financés par l’OIF dans le cadre de ma mission d’expert chargé de la sélection des groupes artistiques des Jeux de  la Francophonie à Nice l’an prochain.   
• Même si cela avait été possible, à  quel moment ai-je  pu prendre de l’argent à la Douane  puisque je peux prouver que j’étais absente du Cameroun ?
•  L’existence d’un quelconque collectif d’artistes est pure fiction et ce collectif ne compterait qu’un seul membre à l’instar d’autres associations et collectifs crées par notre accusateur.
• A la SOCILADRA, nous n’avons pas reçu des copies de lettres soi-disant envoyées au ministre comme cela devrait se faire en pareil cas.
• La SOCILADRA n’a jamais encaissé une quelconque part sur les 40 millions payés à la CMC par le Port Autonome de Douala

Je voudrais enfin m’interroger sur les preuves que détient notre accusateur  et sur le sérieux d’un journal qui relaie de telles informations sans enquête sur le terrain.

J’espère que tout le monde aura compris la légèreté de ces accusations qui sont faites par un seul membre de notre corporation sur plus de 2500 adhérents. Par contre toutes mes déclarations sont vérifiables à la DGD et au siège de la SOCILADRA où notre accusateur n’a pas mis les pieds depuis plusieurs mois, préférant se terrer comme un rat et agir comme un lâche dans l’ombre.

© Correspondance : ELISE MEKA MBALLA


15/11/2012
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