Ebolowa: Trafics d’organes à la morgue
DOUALA - 04 DEC. 2012
© Florette MANEDONG | Le Messager
© Florette MANEDONG | Le Messager
Le jeune Elie Abessolo, décédé le 2
novembre dernier à Yaoundé, a été découvert sans cerveau lors de son
inhumation samedi 17 novembre dernier à Ebolowa. Suite à son décès, la
dépouille du jeune homme a été transférée le jour même à l’hôpital
régional d’Ebolowa. Seulement, le jour de son inhumation, un
foisonnement de mouche envahi le cercueil du jeune homme, pourtant
hermétiquement fermé, à la grande surprise de la famille. C’est alors
qu’un officier de la gendarmerie s’en approche pour s’enquérir de ce qui
en est à l’origine. Il constate que la tête présente un aspect plutôt
aplati. Voulant la redresser, il ouvre le cercueil et se rend compte
qu’une partie du crâne de la dépouille est rasée. L’endroit rasé
présente une grande ouverture et laisse transparaître un grand vide à
l’intérieur de la tête.
Scandalisée, la famille a néanmoins procédé à l’inhumation sans éclats de voix, avant de rentrer en contact avec le directeur de l’établissement sanitaire où à séjourné le corps du jeune homme, pendant les deux semaines, durée de son repos à la morgue de cet hôpital d’Ebolowa. Voulant des explications que ledit responsable n’a pu leur donner, malgré leurs multiples requêtes, ils ont saisi le procureur de la République à cet effet. Surtout que, avant cette inhumation, le corps a été mis en bière en l’absence des parents et déposé à l’entrée de la chapelle devant abriter la cérémonie d’inhumation. Maurice Fouda et Mariette Nzé, parents de la victime, ne savent plus à quel saint se vouer. Malgré tout, une enquête a été ouverte pour déterminer qui sont les responsables de cette avanie.
Scandalisée, la famille a néanmoins procédé à l’inhumation sans éclats de voix, avant de rentrer en contact avec le directeur de l’établissement sanitaire où à séjourné le corps du jeune homme, pendant les deux semaines, durée de son repos à la morgue de cet hôpital d’Ebolowa. Voulant des explications que ledit responsable n’a pu leur donner, malgré leurs multiples requêtes, ils ont saisi le procureur de la République à cet effet. Surtout que, avant cette inhumation, le corps a été mis en bière en l’absence des parents et déposé à l’entrée de la chapelle devant abriter la cérémonie d’inhumation. Maurice Fouda et Mariette Nzé, parents de la victime, ne savent plus à quel saint se vouer. Malgré tout, une enquête a été ouverte pour déterminer qui sont les responsables de cette avanie.