Eau potable: bientôt, une station neuve sur la Mefou
YAOUNDE - 23 JAN. 2012
© Cameroon Tribune
La station de traitement en chantier à Yaoundé (Nkolbisson) doit enrichir l’offre de 50 000 m3 par jour.
Il y a lieu de travailler vite et ils en sont conscients. Certes, à cause de la pénurie générale d’eau à Yaoundé, mais aussi parce qu’ils sont eux-mêmes victimes des coupures. Sur le chantier de la station de traitement des eaux de la Mefou au quartier Nkolbisson, le manque d’eau dans la ville a déjà contraint les responsables à acquérir des dizaines de cuves de stockage. « Du nécessaire pour au moins une journée de travail », selon Philippe Bonvalot-Noirot, directeur de travaux de l’entreprise française SOGEA-SATCOM, filiale VINCI, chargée de la construction de ladite station. Lundi, une équipe de CT a effectué une descente sur le terrain, question de savoir où on en est avec la réhabilitation de cette station. Un projet annoncé par les pouvoirs publics pour venir en appui à l’unique station d’Akomnyada et ainsi augmenter l’offre d’eau pour la capitale.
Ce lundi en effet, nous sommes accueillis sur le site de Nkolbisson par un concert de bruits divers et assourdissants. Des nuages de poussière montent ça et là, à la suite des engins de démolition et autres camions chargés de fer ou de gravier. Il est 13 h 15 mn. Le travail reprend à l’instant, après la pause de la mi-journée. Tous les ouvriers, une soixantaine, sont en tenue de chantier : bottes, casques et cache-nez. « Sécurité oblige », selon Marcel Olame, responsable sécurité et environnement. Ici, une dizaine d’hommes s’attaquent à une roche rebelle. Là, d’autres travaillent autour d’une fabrique à béton. Plus loin, des ouvriers font tourner une machine qui aspire l’eau de terre. Le responsable sécurité et environnement explique qu’une citerne est attendue sur le chantier vendredi, pour arroser périodiquement ce site grand de 3 ha et ainsi faire face aux gros nuages de poussière.
Il faut dire que « l’on est encore au niveau du terrassement. Les travaux ont commencé depuis le 1er août dernier, mais il a d’abord fallu installer le chantier et démolir les installations de l’ancienne station », explique M. Bonvalot-Noirot. Il affirme aussi que « les travaux devront durer 28 mois et la nouvelle station pourra produire 50.000 m3 d’eau par jour ». Donc, en plus des 100.000m3 de la station d’Akomnyada, Yaoundé aura 150.000 m3 d’eau d’ici fin 2013. Certes, les besoins journaliers de la ville sont estimés à plus de 300.000 m3 mais l’apport de la Mefou est non négligeable. La nouvelle station va tirer l’eau à traiter du fleuve Mefou qui coule à moins de 500 m du site de traitement. « Le barrage jadis construit sur le fleuve capte et stocke suffisamment d’eau pendant les saisons de pluies pour que même en période sèche, on n’ait pas à se plaindre du baisse de niveau des eaux », rassure M. Bonvalot-Noirot. Le barrage en lui-même est resté fonctionnel depuis le temps. Mais d’autres travaux sont en vue pour réhabiliter les canalisations qui la relient à la station de traitement.
La construction de la nouvelle station de traitement des eaux de la Mefou est un projet financé conjointement par l’Agence française de Développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et Camwater, pour un coût général d’environ 72 milliards de F.
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La station de traitement en chantier à Yaoundé (Nkolbisson) doit enrichir l’offre de 50 000 m3 par jour.
Il y a lieu de travailler vite et ils en sont conscients. Certes, à cause de la pénurie générale d’eau à Yaoundé, mais aussi parce qu’ils sont eux-mêmes victimes des coupures. Sur le chantier de la station de traitement des eaux de la Mefou au quartier Nkolbisson, le manque d’eau dans la ville a déjà contraint les responsables à acquérir des dizaines de cuves de stockage. « Du nécessaire pour au moins une journée de travail », selon Philippe Bonvalot-Noirot, directeur de travaux de l’entreprise française SOGEA-SATCOM, filiale VINCI, chargée de la construction de ladite station. Lundi, une équipe de CT a effectué une descente sur le terrain, question de savoir où on en est avec la réhabilitation de cette station. Un projet annoncé par les pouvoirs publics pour venir en appui à l’unique station d’Akomnyada et ainsi augmenter l’offre d’eau pour la capitale.
Ce lundi en effet, nous sommes accueillis sur le site de Nkolbisson par un concert de bruits divers et assourdissants. Des nuages de poussière montent ça et là, à la suite des engins de démolition et autres camions chargés de fer ou de gravier. Il est 13 h 15 mn. Le travail reprend à l’instant, après la pause de la mi-journée. Tous les ouvriers, une soixantaine, sont en tenue de chantier : bottes, casques et cache-nez. « Sécurité oblige », selon Marcel Olame, responsable sécurité et environnement. Ici, une dizaine d’hommes s’attaquent à une roche rebelle. Là, d’autres travaillent autour d’une fabrique à béton. Plus loin, des ouvriers font tourner une machine qui aspire l’eau de terre. Le responsable sécurité et environnement explique qu’une citerne est attendue sur le chantier vendredi, pour arroser périodiquement ce site grand de 3 ha et ainsi faire face aux gros nuages de poussière.
Il faut dire que « l’on est encore au niveau du terrassement. Les travaux ont commencé depuis le 1er août dernier, mais il a d’abord fallu installer le chantier et démolir les installations de l’ancienne station », explique M. Bonvalot-Noirot. Il affirme aussi que « les travaux devront durer 28 mois et la nouvelle station pourra produire 50.000 m3 d’eau par jour ». Donc, en plus des 100.000m3 de la station d’Akomnyada, Yaoundé aura 150.000 m3 d’eau d’ici fin 2013. Certes, les besoins journaliers de la ville sont estimés à plus de 300.000 m3 mais l’apport de la Mefou est non négligeable. La nouvelle station va tirer l’eau à traiter du fleuve Mefou qui coule à moins de 500 m du site de traitement. « Le barrage jadis construit sur le fleuve capte et stocke suffisamment d’eau pendant les saisons de pluies pour que même en période sèche, on n’ait pas à se plaindre du baisse de niveau des eaux », rassure M. Bonvalot-Noirot. Le barrage en lui-même est resté fonctionnel depuis le temps. Mais d’autres travaux sont en vue pour réhabiliter les canalisations qui la relient à la station de traitement.
La construction de la nouvelle station de traitement des eaux de la Mefou est un projet financé conjointement par l’Agence française de Développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et Camwater, pour un coût général d’environ 72 milliards de F.