Dzongang Dans LE RDPC : Une erreur politique monumentale
L’ancien militant du RDPC qui a été à l’hémicycle sous ces couleurs se croit aujourd’hui indispensable. Pourtant, depuis sa démission et la création de son parti « La Dynamique », il n’a pas réussi à placer un seul militant comme conseiller municipal dans une circonscription. Le solliciter pour remplacer le stratège Françoise Foning serait une erreur monumentale pour une pas dire totale.
Aux Premières heures des revendications du pluralisme politique au Cameroun, le RDPC connaissaient des irréductibles Prêts à tous les sacrifices pour voir le parti de la flamme allumée. L’on a même eu droit aux marches de soutien contre l’instauration du multipartisme. Dans la ville de Douala l’on notait au Premier rang le sénateur Tobbo eyoum, feu Françoise Foning, Jean Jacques Ekindi, Albert Dzongang et bien d’autres politiciens encore. Mais seulement certains opportunistes politiques ont laissé tomber le masque de leur hypocrisie quand le Président national du RDPC validait l’ouverture démocratique.
Profitant de cette faille, des ténors du département au rang desquels Jean Jacques Ekindi et Albert Dzongang ont décidé de tenter leurs chances. Ils sont devenus des Présidents des partis politiques, mais ont constaté qu’ils n’étaient aussi populaires qu’ils le croyaient. Même dans leurs ProPres partis, ils n’ont pu instaurer un système démocratique permettant une véritable alternance, Procédé qu’ils ont Pris la peine de dénoncer au sein du RDPC. Lorsqu’il est aujourd’hui donné de constater un complot de certains généraux du RDPC pour faire revenir dans les rangs du RDPC un certains Albert Dzongang, il y a lieu de poser mille questions. L’homme a-t-il l’étoffe pour remplacer Françoise Foning dans la Wouri ? Faut-il un opposant Bamiléké pour remplacer un autre Bamiléké ? N’existe-t-il pas dans le parti RDPC des militantes ou militants aguerris capables de remplacer valablement Françoise Foning ? Quels messages les initiateurs de cette démarche veulent passer ? Albert Dzongang recommencera-t-il comme simple militant de base ?
Une Démarche bancale
avec la note confidentielle que Jean Nkueté, le SG du RDPC , a adressée le 6 juillet 2015 à Paul Biya, «Président national du RDPC» pour lui rendre compte des négociations qu’il a initiées avec l’ancien cadre de ce parti pour revenir à la maison, avec une raison qui, au fond, n’a pas lieu d’être, la majorité des cadres du parti estime que les motivations Profondes sont ailleurs. Remplacer Françoise Foning n’étant qu’un tremplin. Car ce serait une insulte à toutes ces intelligences du RDPC dans le Wouri qui bataillent sec pour ne pas voir la flamme s’étendre. Dans cette démarche qui cache mal les motivations réelles, le Pr Agbor Tabi, secrétaire général adjoint de la Présidence de la république du Cameroun, a cru devoir donner à Jean Nkueté le SG, son point de vue au sujet de cette «nouvelle recrue».
La «note» du Pr Agbor Tabi est on ne peut plus claire et laisse même transparaître ce que pense la majorité des militants de la ville de Douala. Cette note rappelle que : «pour faire face au vide créé à Douala par le décès de madame Françoise Foning, et pour contenir l’activisme d’opposants tels que messieurs Nitcheu, Kouemo et maurice Kamto, il a réussi (Nkuete, ndlr) à convaincre monsieur Ndzogang de revenir au sein du RDPC»… il fait à la fin de sa «note» une bien remarquable suggestion : «Feue Françoise Foning était une militante engagée, courageuse et entrePrenante. Bien qu’originaire de l’Ouest, c’est à Douala qu’elle s’est façonnée, et c’est à Douala qu’elle vivait, travaillait et militait. Nous suggérons respectueusement que les concertations pour trouver son remplaçant se fasse au sein du RDPC à Douala, en liaison avec les autorités administratives».
Le paysage politique dans la ville de Douala a ses leaders. Et Albert Dzongang ne fait pas partie des dix qui font bouger les choses. Comment peut-on le mettre au-devant de la scène devant les fidèles des fidèles qui travaillent dur pour ce parti et dont on peut nommer Hervé Emmanuel Kom, le coordonnateur des activité des du RDPC le sénateur Tobbo eyoum, l’honorable Dooh Collins, d’imminent Profs d’université et bien d’autres militants qui se distingues sur l’échiquier politique ? Albert Dzongang aurait constitué un obstacle si et seulement si il était représentatif dans la ville de Douala. Raison pour laquelle le Pr Agbor Tabi a cru devoir souligner « Nous suggérons respectueusement que les concertations pour trouver son remplaçant se fasse au sein du RDPC à Douala, en liaison avec les autorités administratives » et non avec les opposants. Cette sortie intervient au moment où à la mairie de Douala 5ème, le nouveau maire a été élu et installé. Sur cette espace on peut dire que Dzongang est hors-jeu.
Et même dans le cadre de la Présidence de la section il ne peut rien dans la mesure où les délais de Présentation du sommier politique sont arrivés à termes. Conséquence, au jour d’aujourd’hui l’homme n’est pas militant du RDPC car il ne peut Présenter ni la carte d’adhésion et encore moins la carte des cotisations. Il faudra pour lui qu’il redescende à la base pour se refaire une aura politique au niveau du RDPC et pour cela il va falloir qu’il batte lors des renouvellements un Président de cellule. Ce qui n’est possible à l’heure actuelle. Toute porte aujourd’hui à croire que c’est Albert Dzongang qui a demandé son retour dans le RDPC et le Prétexte de remplacer Françoise Foning ne tient pas la route.
Quel autre rôle, en dehors de la mairie, jouait donc la défunte Foning, au point où la stratégie de son remplacement doit tenir compte de Jean Michel Nintcheu, député à Wouri Est, Président régional du Sdf pour le littoral, Pierre Kwémo, Président national de l’Union des mouvements socialistes (Ums), maire de Bafang et Maurice Kamto, Président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun(Mrs) ?
Ils sont nombreux qui ont cru devoir trouver mieux en militant ailleurs ou alors en créant leurs Propres parti politique. Le temps a réduit la majorité à une épreuve de patience au point ou pour se remettre en selle ils deviennent nostalgique et croient toujours pouvoir jouir du capital sympathie à eux accordé pendant qu’ils étaient militants du RDPC. Albert Dzongang, aujourd’hui n’est une foudre de guerre politique. Si après plus de vingt-cinq années dans l’opposition il n’a pas réussi à placer une seul conseiller municipal dans une localité et encore moins un député, il est donné de conclure qu’il n’a pas de niveau.